" Trail d'Hanvec - Forêt du Cranou "
4 ème épreuve du Challenge Armorik Trail
(279 ème course)
Un euro par participation sera reversé à l’association
"Avec Toi Margot" de Logonna Daoulas.
Margot est une petite fille autiste et épileptique
de 9 ans, prise en charge à domicile.
Un dimanche d’exception pour cette
4 ème manche de l'Armorik Trail 2014.
Record de participation battu, si le ciel était menaçant
à mon arrivée, c'est sous un grand soleil et
une température quasi-idéale que va se dérouler l'épreuve…
Les 500 participants vont pouvoir profiter pleinement
des sentiers techniques, boueux, variés de la forêt
du Cranou et admirer les panoramas magnifiques.
La pluie de ces derniers jours laisse présager des chemins
glissants et de nombreux passages gras.
Cinq membres de "La Forest à petites foulées"
au départ de ce trail, qui nous emmènera au plus profond
de la forêt du Cranou sur des sentiers escarpés
et parfois bien humides !
Dimanche matin le réveil est à 6h45 ce qui me permet
de faire un bon p’tit déj et de me préparer sereinement.
Je veux arriver vers 8h30 à Hanvec, avant le rush,
pour prendre mon dossard.
Je trouve rapidement une place de parking non
loin de la zone de départ.
Je vais retirer mon sésame le "69" dans le calme…
Un petit café avec Gérard de la légion Saint Pierre,
puis je retrouve mes camarades de Club.
Retour à la voiture où je me prépare, vérifie
et ajuste le matériel une dernière fois.
Pas de prise de tête, je prends tout mon temps.
Objectif du jour, prendre du plaisir sur une sortie
longue et tenir compagnie à Peggy
en manque d'entraînement.
Au bourg, l’animation est palpable, les barrières
ont poussé le long de la route, tout est prêt, moi aussi.!
Après un échauffement qui ne ressemble pas à grand-chose,
direction la ligne de départ en fin de peloton.
10h00 très précise, l’organisation lâche les sauvages,
dont nous faisons partie. La course des 10 et des 23 km
démarre en même temps, soit environ 500 participants.
Tout le monde s’élance et traverse la "rue de l'église"
pour sortir du bourg par la rue de la Madeleine.
Le début est assez facile et le rythme est plutôt élevé
puisque nous descendons majoritairement…
Il y a beaucoup de spectateurs pour encourager la masse
de traileurs qui prennent part à cette épreuve.
On papote dans le groupe et plus le chemin se rétrécit,
plus l’allure diminue et nous sommes pratiquement
à l’arrêt au pied de la première difficulté au kilomètre 3.
Je profite de cette montée de deux bornes pour prendre
un 1er gel après 30′ de course.
Je bois beaucoup car la température est excellente,
c’est inhabituel mais tellement bon à prendre.
L’ambiance est bonne ! Dans la descente, je coupe
un peu les lacets et je manque de me retrouver le cul
par terre… Qui fait le malin…
S’ensuit une succession de côtes bien raides
jusqu’au km 11, soit 4 kilomètres d'ascension.
Et enfin le ravitaillement, signe de la fin de
cette infernale montée. Je me sens bien, je m’hydrate
correctement depuis le début de la course.
Le sommet offre un magnifique point de vue.
Le paysage est splendide !
Place maintenant à une longue descente technique
et boueuse, d’au moins 4 km.
Je donne vraiment tout ce que j’ai, je m'amuse,
je me fais plaisir.
Kilomètre 17, nous voilà tous les trois en bas de cette superbe descente. Je prends conscience que je n’ai pas pris mon 2ème gel énergétique, et ce après un peu plus d’1h50 de course. Vive la cure d'apport glucidique..... !
C’est directement reparti pour une nouvelle bosse
dans les bois, enchainée d’une seconde longue montée
sur un mono trace. Au sommet de celle-ci,
j'ai une impression de facilité étonnante.
Je relativise en me disant qu'il me faut encore tenir 5 km.
Il y a dans la course à pied un moment que beaucoup
de coureurs on touché du doigt sans oser en parler
certainement, un moment où l'entraînement structuré
et contraignant laisse la place à une sortie "plaisir".
Un moment où l'organisme extrêmement affuté à la
course semble courir sans effort, sans heurts.
Un état de grâce, une communion avec l'environnement.
Aujourd'hui j'ai cette sensation, et c'est
extrêmement difficile à décrire.
Pont, rivières et escalade "ça c'est du trail ".
Mais comme je suis facile et que je suis là pour le plaisir
j'essaye de motiver ma camarade de route avec quelques
mots d'encouragement.
J'en profite pour admirer le paysage.
Mes jambes courent, elles sont entraînées pour cela,
elles font le boulot que je leur demande,
pendant ce temps là ma tête bat la campagne,
"le parcours est magnifique".
Je suis pourtant pleinement dans ma course.
L'arrivée approche, on doit encore gravir la dernière
montée vers le bourg, dans laquelle je me force
à courir, mais cela devient quand même dur.
Les kms se sont accumulés il est temps d'en finir.
Le dernier kilo est toujours difficile,
j'avance en observant la trajectoire
du coureur devant moi puis, virage à droite
et la ligne d'arrivée à 50m.
Je passe sous l'arche final après 2h39’38"
d'une superbe course avec 900m D+ .
Tout était parfait du début à la fin : un parcours
magnifique certes un peu trop boueux,
une bonne ambiance, 2 ravitaillements bien disposés
et une météo extraordinaire.
Longue vie à ce trail que je vous recommande vivement.
C’est fini ! on prend tout doucement mesure de ce
que nous venons de réaliser en nous alimentant
au ravitaillement final.
Un grand merci à tous les bénévoles sans qui rien
ne serait possible.
C'est, je pense, au 19 ème que mon genou droit
a vu de trop près un caillou, " néké grav' ",
juste le vernis qui a sauté.
Temps : 02h39'38"
239 ème sur 274
90 ème au Challenge
Moyenne 8,64 km/h
soit 6,40 ' au kilo
La vidéo de Laurent
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" La course du train patates "
à Plabennec.