Les Foulées de Coray
455 ème course
Nouveau tracé avec une originalité, un départ à 17h30 pour trois tours de 3,33 km.
9 ème épreuve du Challenge Penn Ar Bed
Course de 10 km à 75 % route et 25 % chemin.
Départ près de l'enceinte du boulodrome.
Tirage au sort après la remise des prix.
La commune de Coray se situe à l'est du département du Finistère, sur le flanc sud des Montagnes noires. Carrefour de 3 axes départementaux, elle est distante de 22 kms de Quimper, 12 kms de Rosporden et 20 kms de Châteauneuf-du-Faou. Coray compte environ 2000 habitants et fait partie de la communauté de communes de Haute Cornouaille.
Malgré les températures caniculaires, plus de 300 coureurs ont répondu présents à Coray.
Le départ est donné à 17h30, si j'étais content de bronzer en tee-shirt en attendant de m’élancer, j’ai un peu peur de la suite, courir sous de grosses chaleurs n'est pas très courant ici. Dès le début, on attaque une belle côte. J’essaie de ne pas partir trop vite et je me fais dépasser par beaucoup de monde. J’en rigole et je regarde même derrière moi s’il reste des coureurs. Ouf, j’ai beaucoup de marge.
J’ai un peu de mal à rester régulier tant le parcours est vallonné. Je suis content de constater que je suis à l’aise dans les petites montées, alors que d’autres à côté de moi ont déjà le souffle court. Je résiste à l’envie d’accélérer dans la descente et je me fais de nouveau doubler par quelques coureurs. Je m’en fiche, je pense à mon vrai objectif, le semi marathon de la Transléonarde la semaine prochaine. Je profite d'une petite portion de route de campagne à l'ombre pour me rafraîchir.
La conception du parcours, fait qu'il y a, un aller retour sur une longue ligne droite, et qui permet aux coureurs de se croiser et de s'encourager.
Début du deuxième tour, après la grosse montée, (c'est dur on ne m’avait pas menti sur le dénivelé), je trouve une allure stable et je continue tranquillement ma route dans cette fournaise.
Le ravitaillement du cinquième kilomètre arrive très vite, je n’ai pas vu le temps passer. Il y a plein de gens et je prends le temps de m’arrêter, de boire un verre d’eau et de m'asperger. A ce moment, je me sens super bien. J'accompagne quelques coureurs qui semblent adopter le même rythme que moi mais rapidement, le groupe s’étire. Les jambes déroulent et je ne me pose pas trop de questions. Je bondis de joie en voyant le ravitaillement. Je continue lentement mais sûrement à me dessécher, alors ce verre d’eau et la douche sont vraiment salutaires.
J'attaque le dernier tour, je trouve le temps long, il est temps d’arriver. Le parcours reste roulant, mais en plein soleil et sans la moindre zone d’ombre, cela ressemble un peu à une traversée du désert. Le ravitaillement du huitième arrive, il y a beaucoup de monde et je décide de continuer tout en sachant que dans un kilomètre je serai de retour ici.
J'attaque cette longue ligne droite, je commence à bouillir et mon estomac à se nouer. Au moment de partir dans l'autre sens, la chaleur finit son oeuvre, j'ai un coup de chaud, je suis desséché, je n'ai plus de force dans les jambes et comme beaucoup autour de moi je trottine. J’ai l’impression de traîner un gros boulet à chaque pied. J’arrive péniblement à regagner le point d'eau.
Après cette partie galère, je m’arrête, j’avale un verre d’eau, je croque dans un bout de sucre et je bois un deuxième verre d’eau. Ce n’est peut-être pas très conseillé de boire autant d’un coup, mais je meurs de soif. Je m’élance ensuite un peu plus rapidement pour le dernier kilo.
Je finis par franchir l’arche finale, bien content d’arriver, beaucoup ont jeté l'éponge. Je me jette sur le ravitaillement final, avant de rejoindre mes camarades.
Côté sensations, malgré les difficultés liées à la chaleur, je n’ai eu aucun problème de souffle. Je n’ai pas ressenti de douleur, et à l’arrivée, je n’ai pas eu de « coup de mou » et j’ai récupéré sans problème et sans courbatures les jours suivants.
Par contre, je dois bien avouer que sauter un ravitaillement aujourd'hui était une grosse erreur et j’ai eu un petit moment de panique. La chaleur est un paramètre ultra-limitant pour moi.
Après l'effort, le réconfort ! La dynamique équipe de Courir et Marcher à Coray, nous attend après la remise des prix à un repas (Cochon grillé) avec animation musicale pour clôturer la soirée.
Résultats officiels :
Temps: 00h55'02"
225 ème sur 325
16 ème M3h sur 30
Moyenne 10,90 km/h
soit 5'30" au kilo
Un panier gourmand en souvenir.
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«Les Foulées de Trémaouézan»