19 novembre 2012
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12:00
Une légère brume qui se dissipe rapidement pour ensuite laisser place à un soleil radieux. La température est un peu
fraîche mais idéale pour courir 4°. J'ai les doigts qui piquent. .
Briefing d'avant course sur la ligne d'arrivée.
Le départ est lancé à 09h00 derrière la salle de sport, avec en prime un tour du terrain de foot.
On part sur un train disons modéré, car la route est longue. A noter que nous ne nous sommes pas échauffés. Je suis au milieu
des 120 courageux qui ont décidé de faire les 25 bornes. La première côte arrive vite et ne permet le passage que d'un seul coureur.
Ensuite se succèdent des sentiers glissants, nécessitant la recherche constante d’un équilibre et d’une motricité,
pour zigzaguer entre les flaques de boue ou éviter d'embrasser des arbres dans la descente.
J'ai tout simplement été bluffé par ce parcours surprenant à plus d'un titre et j'ai pu réaliser à quel point c'est
intéressant de courir sur des terres inconnues. J'ai découvert des passages somptueux dans de nombreux petits bois aux
splendides couleurs automnales.
Les chemins empruntés sont magnifiques, nous passons en bordure de rivières, au sommet d'une côte avec une vue imprenable sur
la vallée, c'est parfait, les kilomètres défilent.
On arrive au premier ravitaillement, je n' éprouve pas le besoin de respirer.
Dans la vallée, il reste encore du givre par endroits avec des passages assez techniques, des petits singles en dévers qui te cassent bien les malléoles. J'ai droit à ma 1ère sortie de piste et "paf" me voilà à quatre pattes. En traversant une portion goudronnée, un
jalonneur m'indique que des coureurs sont à une portée de fusil quelques secondes devant, les sensations étant particulièrement bonnes je décide d' accélérer et à jouer le coup vu ce
qu'il reste à couvrir (5 km). Je retrouve les 3 compagnons qui m'avaient laissé derrière, voilà quelques kilomètres. Je suis sur un bon rythme mais le doute m'habite.
Ce que je redoutais arriva, nous avons enchaîné des portions plus roulantes, le changement de rythme laisse des traces. J'accuse le coup
et commence à paniquer. J'ai déjà vécu cette situation, avec un gros coup de barre au 20,21ème. Je
m'encourage, j'avale un gel et je bois. Je sais que cela va durer un bon kilomètre. Je patiente et ça revient, je recommence à aller mieux, j' accélère même.
Après cette petite fringale, ma remontée spectaculaire ne sera pas une illusion; dans une descente, je rattrape un groupe du 15 km, je décide de mettre encore un peu de Gaz..pour les doubler.
Je les laisse pratiquement sur place, mais après la descente il faut remonter puis traverser un nouveau champ de mais coupé, je coince un peu, c'est
dur, j' y ai laissé des plumes d'avoir fait le guignol dans la descente. Je prends le temps de me refaire une santé en marchant une centaine de mètres, et je cours à nouveau, même très
bien d'ailleurs, je double une dizaine d'autres coureurs.
Je traverse ensuite une route, il reste environ 2 kilomètres, je suis décidé à terminer même dans le
dur. La douleur est présente mais je m'habitue, c'est exactement ce que j'étais venu chercher.
Lorsque finalement je rejoins notre point de départ, j' étais tout simplement repus et comblé.
Un ou deux abrutis (et je pèse mes mots) ont encore jetés des tubes de gel, Messieurs les abrutis, va
falloir arrêter vos conneries !!
Félicitation pour l'organisation de ce premier trail. Beau parcours très bien jalonné avec un ravitaillement d'arrivée
excellent. Félicitation à tous les 70 bénévoles et plus particulièrement aux crêpières et aux photographes.
ésultats
Temps : 2h27’16"
81 ème
sur 111
6 ème V2h sur 11
Moyenne 10,20 km/h
soit 5'50" au kilo
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et à la semaine prochaine pour
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