Le Trail de Trévarez

      Total dénivelé cumulé montant 862 m, le sommet se trouve en haut du parc du château de Trévarez.     

        Le Trail de Trévarez (22km)
    (212 ème Course)

         La 6 ème édition du Trail de Trévarez est organisée par le Mil’Pat de l’Aulne, association de 60 coureurs et marcheurs de Châteauneuf du Faou qui a forgé son expérience d’organisateur de courses depuis 1991 en démarrant avec les Foulées de l’Aulne.      
Deux circuits trail sont proposés : un 22 km départ à 9h15 et un 13,5 km départ à 10h . Les conditions météorologiques vont rendre les circuits très techniques.

Le Trail de Trévarez n’en finit pas de surprendre, d’étonner, de faire pleurer, de faire rire, de faire mal, de faire tomber aussi. Cette sixième édition n’a pas dérogé à la règle d’un terrain particulièrement glissant,  les conditions météo étaient tout de même depuis un mois exécrable.  

Il faut bien l’admettre, si la pluie n'a pas épargné la course, il a beaucoup plu durant toute cette nuit rendant les chemins et sentiers, qui étaient jusque là à peine praticables, se sont vite gorgés d’eau, pour devenir en définitive très glissants et dangereux.  Des conditions particulièrement difficiles, c ’est un peu aujourd'hui le Paris-Roubaix du trail Breton.

      08h45 à la salle des fêtes pour récupérer mon dossard : Aujourd'hui ce sera le numéro "661"   

Ma course:             

Une boucle qui nous fera découvrir les remparts de Châteauneuf et la magnifique Chapelle Notre Dame des Portes, traverser l’Aulne sur le pont du Roy, puis par chemins creux, sentiers et sous-bois nous grimpons jusqu’au château de Trévarez… un petit tour dans le parc avec des vues à couper le souffle sur la vallée de l’Aulne et il sera temps d’entamer la descente à travers les sapinières et le long de l’Aulne pour rejoindre le point de départ.             Le Départ est donné à 09h15 aux 260 courageux pour l'épreuve du 22 kilomètres. J'ai essayé d'écrire un compte rendu, les mots et adjectifs  boueux, glissants, difficiles etc... revenaient trop souvent, alors que les surperbes photos glanées montrent mieux la course. 

Dès le premier kilomètre le peloton est étiré, il ne s'agit pas de se griller dès la première bosse.

Les chaussures s'enfoncent dans les prairies en devers où sont passées des vaches.    Une partie plate sur un kilomètre, le long de la rivière, ça fait du bien mais l'euphorie sera de courte durée.   

Il faut être prudent avec des appuis aléatoires.

Après une boucle de cinq kilomètres nous voilà de retour sur la rive du château, cette 1ère série de côtes m'a paru interminable.
La belle moyenne s'écroule, nous sommes obligés de faire très attention ou l'on met les pieds. Reste un paquet de kms à faire.

Ça gadouille, ça glissouille, ouille ouille, je fais gaffe. Tant pis pour le chrono, je n'ai pas envie de me tordre une cheville, ou un autre truc du genre.

      L'ambiance est tout de même conviviale, on se tape la "discute" et c'est sympa, parce qu'on est assez seul, au bout du compte, dans cette partie non glissante.
Je me refais un peu dans les descentes, je m'enhardis, wouah!       

      Et oui tout ce qui a été monté doit être descendu.

C'est dur, ça monte sévère, mais finalement, on est tous dans la même galère.          

Le château est en vue après une bonne grimpette.
Merci à tous ces bénévoles qui restent stoïques et souriants aux ravitaillements.   

        Mais voilà, une nouvelle côte dans le parc du château. "c'est encore loin le sommet ?",  me demande un gars.

A la bifurcation du parcours entre le 22 et le 13.5 kms ,
          on traverse la cour du château, quelques marcheuses nous encouragent, elles m'ont vraiment redonné la pêche. C'est que du bonheur, je suis de nouveau motivé.        

      Re-gadoue, re-côte, je n'en peux vraiment plus.      

Les 2 derniers kms me semblent interminables. Je dépasse des coureurs du 13.5.  Ça me donne envie d'accélérer un peu plus, mais j'ai les jambes trop lourdes, mais je continue de rattraper des coureurs devant. Un gars du 13,5 essaie de m'accrocher, il me dit "vous êtes beaucoup mieux que moi". Euuuuh, oui, oui, s'il le dit.              

      J'aperçois l'arrivée : le 13,5 à gauche, le 22 à droite. C'est fini ça s'arrête OUF ????

  A l'arrivée les corps sont meurtris sans exception, les visages sont marqués, les traits tirés. Le bon bol de soupe offert, devient un dîner entre amis. 
Le trail de Trévarez, c’est vraiment une course à part. Une course de costauds. On ne peut en douter.       

Les coureurs ayant réussi l’épreuve sont d’abord abattus, épuisés. Ils sont ensuite heureux et vaillants. Ils sont enfin humains et sensibles. Ils ont vécu quelque chose d’indescriptible même si je m’efforce d’y mettre des mots. J’ai bien sûr un peu regretté mon temps, mais à quoi bon.      

L’essentiel dans tout ça est d’y avoir été, d’y avoir participé et d’avoir sû apprécier l’instant à sa toute grande valeur.

Enfin ce ne serait pas Trévarez, sans la marque de fabrique Mil Pat de l'Aulne, de nombreux bénévoles présents, une rose pour les féminines, des douches chaudes à l'arrivée (à la piscine), un accueil et une logistique sans faille, un  ravitaillement d'arrivée digne des plus grands restaurants. Une ambiance conviviale pour la remise des prix, une tombola autour d'un apéritif offert par l'association.           

ésultats

Temps : 2h33’08"

228 ème sur 255

48ème V2h sur 55

Moyenne 8,65 km/h

soit 6'58" au kilo   

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          Un cadeau très original.       

Merci d'être venu passer un moment avec moi

et à la prochaine pour les Foulées

           Landernéennes

Video du 13,5 kms       

    Vitesse

      Cardio (il faut changer la pile)   

      Dénivelé   

Comments

[Serge LAMOUR]

Salut Dominique,

Trévarez, Trévarez, c'est pas le trail où tu montes tout le temps !!! Sympa le cadeau, ça change un peu.
@ très bientôt.
Serge

[ghislaine]

super CR et trés belles photos.....Gadoue gadoue!!!

biz ghislaine

[landry]

Bonsoir Dominique,
Tout dans la gadou, j'admire le château et surtout les coureurs, il faut avoir du courage sur un parcours pareil.
Je vois que tu es vraiment mordu et en même temps je visite une région où je ne vais plus souvent.
Encore bravo!
Amitiés
Bruno