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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 07:32

La montée du Menez-Hom

Du haut de ses 330m, le Menez-Hom, guetteur paisible à l’entrée de la presqu’île de Crozon, domine de ses rondeurs la baie de Douarnenez, la plaine du Porzay au sud et la trouée de l’Aulne maritime au nord.
Point culminant des Montagnes noires, il offre un magnifique panorama sur la Presqu’île de Crozon.

La Montée du Menez-Hom
(187 ème Course)

C'est la 37 ème édition de la montée du Menez-hom, cette course de 20 kms, qui a des passages difficiles reste toujours aussi populaire, dans un esprit bien sportif. C'est l'une des plus vieilles courses du Finistère avec cette année 170 coureuses et coureurs à prendre le départ à 10 heures sur la place du bourg, comme en 1975 (photo ci-contre). Tout au long du parcours 5 ravitaillements sont proposés.

L'inscription à l'ancienne sur la place d'Argol, lieu également du départ reste un moment très sympathique dans une ambiance bonne enfant. J'hérite du dossard "374" et d'un stylo, avec le sourire des bénévoles, mais sous un ciel gris et une température indigne d'un 19 août même breton. Menez-hom003

Le départ est donné, et pour bénéficier du superbe panorama que nous offre le sommet du mont, il nous faut maintenant parcourir une douzaine de bornes sur le bitume, quelques kilomètres de chemin et finir par un bon quatre mille mètres de chemins caillouteux pour rejoindre le sommet où est jugée l'arrivée.

Sylvie et Serge sont partis devant, je reste derrière avec jean Noël. Soudain un carambolage dans les rues d'Argol, Serge vient de perdre sa gourde, ça devait être une boisson bien précieuse pour qu'il s'empresse de la récupérer au milieu du peloton et repartir à toutes jambes.

Je pars vraiment dans l'inconnu aujourd'hui, c'est ma première participation à cette épreuve, et tout le monde me dit que c'est très difficile. Mon but, finir, et si c'était en moins de deux heures ça serait royal !!!!! Je décide donc de partir prudemment, avec Jean noël qui connaît très bien le parcours. Je me sens bien, alors entre le 7 et 8 ème Kilomètre j'accélère légèrement la cadence et je commence à rattraper du monde, au neuvième je suis bien, je me rapproche d'un passage très difficile. Une fois passé le km 10 le circuit se complique et devient éprouvant, la première partie de l'épreuve reste quand même assez vallonnée mais ça descend plus que ça ne monte.

J'entame au 10 ème km la fameuse "côte du maire" avec un dénivelé de 13% par endroits, c'est dur, ça fait mal aux jambes pendant un bon kilomètre. Puis le ravito, ça fait du bien, à ce moment là je suis isolé, j'ai vraiment fait cette montée au train pour garder du jus pour l'ascension finale.

Une petite descente et un virage à gauche puis commence les 4 kilomètres de chemins caillouteux vers le sommet qui est dans un léger brouillard. Le premier kilo d'ascension se passe plutôt bien.

Là il me reste environ 3 kms alors je lâche rien, je tiens l’allure et je lâche même quelques coureurs que j’avais rattrapés après le ravitaillement, ça monte toujours , il y a des portions qui font très mal aux mollets. Il me reste 1km 500, je regarde le sommet et je me dis « tu seras en moins de " 2 heures".

Tout va bien pour moi, je conserve mon allure, même si je me dis que je risque de le payer par la suite, de plus je commence à avoir soif, mais je tiens, pas de problèmes dans les dernières petites côtelettes, je les grimpe sans soucis, le dénivelé est important dans la ligne d'arrivée.

Je suis très satisfait de ce résultat, j’aurais peut être même pu mettre moins d’1h45 avec un peu plus de culot, car j’en avais encore sous le pied, mais je suis vraiment satisfait , et je me dis que j’ai vraiment fait le bon choix.
Menez-hom005

Après avoir franchi la ligne en 1h49mn39s

direction le stand de ravitaillement où je retrouve tous mes amis. Maintenant il faut attendre l’arrivée des derniers coureurs pour prendre le car qui nous redescendra à ARGOL. Un très beau parcours, une course très bien organisée. Merci donc à l'organisation pour cette belle course, que je referai l'année prochaine.

ésultats

Temps : 01h49’39"

124 ème sur 174

22 ème V2h sur 34

Moyenne 11,94 km/h

soit 5'29" au kilo

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 12:04

Les Foulées de Braspart

Les Foulées de Brasparts
(186 ème Course)

Juste pour le plaisir, cette année encore je me suis inscrit aux foulées de Braspart. Du sommet du Mont Saint Michel qui se situe "à cheval" entre les communes de Brasparts et Saint Rivoal, il faut parcourir 16,5 kms entre chemins creux, landes et bois, tout en prenant le temps pour ceux et celles qui le souhaitent d'une petite pause sur les ravitaillements proposés tout au long du parcours.

Les inscriptions se font à la salle des fêtes, j'hérite du dossard "1046".

La "Brasparts car line" met à notre disposition des navettes de cars pour rejoindre le départ de la course à 17h00.

Relief vallonné avec quelques raidillons. Dénivelé négatif : 374 mètres d'altitude au départ, 110 mètres à l'arrivée.

C'est une course en ligne sur des sentiers à travers les landes, les ajoncs et la bruyère dans le cadre sauvage des Monts D'arrée. On attend le départ en admirant le paysage, en faisant un tour à la table de ravitaillement, on discute, je retrouve des coureurs et coureuses connus, le peloton se regroupe autour de la sono, et c'est l'habituel briefing d'avant course.

Je me place en milieu de peloton. Et c’est parti ! On descend d’abord par la route ce qui permet de bien étirer le peloton puis un virage à droite, pour prendre un chemin assez caillouteux, toujours en descente.

Ça va vite ! Le sentier est gras à souhait avec de belles flaques d’eau. Je suis parti un peu vite, pris dans l’ambiance. On va d’abord faire un tour au pied du mont pour y revenir par l'autre coté. Au bout d’un km, on remet le cap vers le sommet du mont. Le ciel s’est un peu dégagé.

Après 4 kilomètres passage au point de départ, et au ravitaillement, je suis ravi de pouvoir tremper mon éponge dans la bassine d'eau, il vaut mieux garder les idées claires, impossible de lever les yeux, c'est le genre de terrain : "si tu regardes en l'air tu butes sur un cailloux"

On quitte la lande pour longer des champs et on entre dans une foret de sapins. Il faut traverser un chemin inondé et boueux, puis le balisage nous fait pénétrer dans un bois sombre. C’est impressionnant d’évoluer entre ces grands sapins tout en foulant un moelleux tapis d’aiguilles. C'est la mi-course, j’ai une bonne petite allure à la sortie du bois, il faut dire aussi que c'est en légère descente.
Braspart009

Un virage et là, il faut remonter par un chemin creux jusqu'à l'entrée d'un autre bois. L'odeur des sapins est très forte. A la sortie, c’est tout en descente jusqu’à Brasparts, 5 km de descente. J’en connais un qui est ravi. Je traverse la route bien protégée par les signaleurs puis c’est un long chemin encaissé et humide, en descente pour une belle illusion de vitesse. Les organisateurs nous ont mis en garde sur le caractère glissant mais ça passe bien sauf deux ou trois gros tas de cailloux que je négocie au ralenti.

Je débouche sur une route pour quelques centaines de mètres et j’oblique à droite pour reprendre un chemin à couvert dans un petit bois de feuillus. La pente s’est adoucie et le sentier serpente dans un fond de vallée. Ce parcours est très ludique. Nous empruntons des petites passerelles recouvertes de tapis afin de ne pas glisser. Par ailleurs, les organisateurs ont là aussi bien fait les choses en balisant parfaitement les pierres et les racines dangereuses. Braspart008

Le final est génial, une autre descente sur un chemin, plein d'ornières, bref, technique, des petites bosses, de l'herbe, et on finit par une montée dans un petit monotrace boueux qui fait très mal aux jambes. Enfin les trois cent derniers mètres avec le public qui encourage, il ne faut pas les décevoir, j'essaie de relancer un peu jusqu'au passage sous l'arche. Quel public.

Au chrono 01 heure et 27 Minutes.

Je termine donc cette course à fond pour le résultat bien sûr, mais aussi pour les amis qui m'attendent à l'arrivée.

Un vrai accueil de trailers.

Je me suis fait plaisir, et c’est bien là le principal.
Pour la prochaine édition ?
Moi , j’y serai.

Puis à partir de 19h00, ce sera l'heure de recharger les batteries tous ensemble avec un bon repas en guise de cadeau puis place à la guinguette et au tirage de la tombola avec de magnifiques lots.

Encore un trail bien sympathique que je recommande pour

"Le plaisir de courir"

ésultats

Temps : 1h27’00"

153 ème sur 243

38 ème V2h sur 65

Moyenne 11,72 km/h

soit 5'07" au kilo

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 19:48

Les Sentiers du Phare à Plouguerneau

Les Sentiers du Phare à Plouguerneau

(183 ème course)

Il y a des courses où on se donne à fond du début à la fin et il y a des courses où on reste sur sa réserve. Dans le premier cas on a la satisfaction d'avoir fait la meilleure perf possible et dans le second cas on prend du plaisir tout au long de la course. Car il faut bien l'avouer, lors d'une course en perf, le dernier tiers de la course est plus fait de souffrance que de plaisir. C'est donc un choix, une conception de la course.

Plouguerneau003

La course a rassemblé ce matin 430 coureurs. Entre le top départ donné sur le terrain de foot et la ligne d'arrivée, 14,9 km et 1 h 13 min 10 sec l'année dernière. Tous les participants ont vécu un moment inoubliable : courir le long de la plus belle côte de France. La météo était idéale : 17°C, sans un nuage.

Un circuit quand même un peu technique, du sable, des cailloux, de la roche et surtout plusieurs petites relances, quand c'est plat ça va mais dès que ça monte un petit peu c'est plus dur.

2012.1-0036_23669.JPG Sorti du terrain de foot en assez mauvaise position (fin de peloton), je remonte tranquillement et au train des coureurs un par un . Avant le 7 ème km, je prends la décision d'accélèrer un peu, et je reviens dans un groupe d'une dizaine de coureurs.

Je me sens bien et je me permets de prendre la tête du groupe, je rattrape un coureur, on échange quelques mots, il fait des étirements des bras et me lance " bonne course ", j'accélère, je ne le reverrai plus avant l'arrivée. Ensuite je me retrouve sur le sentier côtier aux environs du km9 pour revenir vers le site de départ.

Sur cette partie du parcours, on alterne dune, sable, cailloux, herbe souple. Pas très agréable pour les chevilles.

Direction le dernier ravito, et là je bois un petit coup, et c'est reparti. Pour l'instant, tout se passe bien et les paysages magnifiques défilent.

L'ambiance, les gens qui encouragent font du bien au moral.

Plus que trois kilométres, et j'ai un coup de barre, je décide de prendre un gel salvateur.

Je relance ensuite sans trop de problème. Puis on retrouve un peu de route pour venir sur l'arrivée. J'arrive à basculer avant mon compagnon de route dans le dernier monotrace, il reste un km avant l'arrivée, je suis à fond, je le lâche sans problème, j'entends au loin les premiers encouragements, je double deux autres coureurs puis un autre à l'entrée du terrain de foot, je suis sur le pont, tout le monde m'encourage, (un moment de bonheur) un autre coureur est en point de mire mais la ligne d'arrivée est déjà là.

Il y a beaucoup de bruit, c'est la fête, j'entends mon nom dans les hauts parleurs. J'accélère un peu sur la fin et passe la ligne en 1h12'24". Je suis heureux. C'est mon nouveau record sur cette course et tout s'est bien passé. Je bats le précédent de plus d' une minute. Ca n'a pas été une promenade de santé mais je n'ai pas forcé, je termine sans douleur. Ce chrono me permet d'arriver 172 ème sur un peu plus de 430, il n'y a pas encore beaucoup de monde au stand de ravitaillement, après l'effort la récompense : une énorme part de gâteau avec un thé chaud.
J'ai vraiment adoré cette ballade et toute l'ambiance autour. Je le conseille à tous. En tous cas, moi je reviendrai pour une cinquième fois en 2013.

ésultats

Temps : 01h12’24"

172 ème sur 427

26ème V2h sur 82

Moyenne 12,35 km/h

soit 4'52" au kilo

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 13:00

La Saint Martinoise

Martin001

15ème édition de la Saint Martinoise

(181ème course)

9ème épreuve du Challenge de l'Elorn et ma première participation.

Éric m'avait donné rendez-vous à St Martin des Champs pour prendre le départ de cette 15ème édition de la Saint Martinoise :

deux tours de 7,5 km.

Martin012

J’avais pour stratégie de partir sagement derrière Éric, passer le premier tour en un peu moins de 40 minutes et ensuite m'accrocher jusqu'à l’arrivée pour faire 01h15.

C’était pour la théorie, car la pratique fût assez différente. Éric était derrière moi au départ, et en partant aux sensations, mon allure était naturellement plus rapide que la sienne. J’ai vite compris que je ne verrai jamais la fin à cette allure.

Je me suis alors appliqué à rester abrité dans un peloton et attendre mon lièvre en me laissant dépasser pour trouver un petit groupe à mon allure. Mon meneur est là je me cale derrière lui. Au ravitaillement j'avale un gobelet d’eau tendu par un bénévole, sans perdre trop de temps (je n'arrive toujours pas à boire en courant). Les premiers 5km sont effectués en 24’04″ (au lieu des 25’00″ prévues).

L’allure de 5 minutes au kilo restera stable jusqu'au 9ème km, si bien qu'au 10ème, j’avais près de 90 secondes d’avance sur mon plan initial.

Je n’étais pas inquiet, les sensations étaient bonnes, bien plus facile que lors de ma précédente course où j’étais parti au dessus des mes forces.

Cette fois-ci je ne m’imaginais pas craquer et je maintenais sans trop de difficulté la cadence Éric. Par chance il y avait pas mal de monde au bord de la route, les encouragements font toujours du bien au moral, d’autant que certaines parties du parcours n’étaient pas vraiment sexy et un peu monotones.

Dès le 12ème kilomètre j’avais compris que la barre des 1H15 allait tomber, avec 1min d’avance et des jambes qui répondaient toujours aussi bien je ne craignais pas trop de lâcher prise. Quel plaisir de faire le dernier kilomètre à 12.5 de moyenne, porté par le public, en se sentant presque aussi léger et facile qu'en début de course.

La dernière ligne droite, les derniers efforts, le dernier sprint et l’oeil sur le chrono dès la ligne franchie pour pouvoir pousser un cri de satisfaction, voilà c’est fait, j’ai atteint le bout du chemin, et avec quel chrono :

1h14’33″ TROP BON !

Comme je l’avais ressenti pendant la course, j’ai fait preuve d’une grande régularité et je n’ai pas flanché sur le deuxième tour. Mieux, je réalise le "split" presque parfait entre les 2 tours en 37 et 38 minutes, le yin et le yang pour un résultat optimal. Je viens d’atteindre mon objectif, le chrono désiré au départ.

ésultats officiels :

Temps: 01h14'33"

99 ème sur 193.

18 ème V2h sur 42.

Moyenne 12,07 km/h

soit 4'58" au kilo

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 19:18

Trail du Bout du Monde

Mathieu1

Trail du Bout du Monde 15km St Mathieu

(179 ème course)

Tous les ingrédients étaient réunis ce dimanche 8 juillet au matin sur la Plage du Treiz Hir pour offrir aux trailers et spectateurs une belle course de 15 kms avec 820 mètres de dénivelés pour cette nouvelle édition du TBM 2012.

"Fais de ta vie un rêve et de ce rêve une réalité"

Après une semaine très pluvieuse, le ciel ce matin était passé au bleu et le soleil avait fait son apparition et commençait à chauffere le sable blanc de la plage. Christiane est venue me déposer sur la ligne de départ et ira ensuite rejoindre la famille Tesson à la pointe St Mathieu sur la ligne d'arrivée.
CIMG0672 CIMG0676 J'arrive tant bien que mal à me glisser aux avants postes pour le départ (Juste pour la photo). Les favoris des différents teams sont déjà là avec les outsiders locaux. La meute est lâchée avec un petit ¼ d'heure de retard. Nous empruntons d'entrée de jeu une longue partie de sable.

P1060941

Sur cette première partie de parcours, le dénivelé n'est pas trop élevé, du gros sentier et quelques portions urbaines sans difficultés ! Je me laisse emporter par le peloton.
CIMG0683

Ça va vite, voir un peu trop vite pour un 15 km ! Je laisse donc mes camarades partir devant et reprends un rythme plus calme. J’en profite pour rejoindre Pierre avec qui je reste jusqu'au premier ravitaillement. Mais je me rends compte que je n’ai pas trop ralenti car je boucle ces 7km en 36 minutes.

En pleine euphorie et par excès de confiance de mon gain de temps au ravito, j’opte pour un passage éclair. Grosse erreur, d’une part il fait chaud et d’autre part mon kamel back n'est pas au plus haut ! Je repars sur les chapeaux de roues comme si de rien n’était.

La combinaison de la chaleur et de l’effort me font consommer plus d’énergie que prévu. Je peine dans les montées et me rends compte que ma réserve d’eau diminue à vue d’oeil sans que le ravitaillement se profile à l’horizon !

Le ravitaillement arrive enfin ! Je me rue sur l’eau, j'engloutis presque un demi litre ! Alain, trailer expérimenté me booste en me disant que j’ai fait le plus gros ! Malgré tout, il faut que je récupère.

Après la bêtise de la première partie, je repars en avalant un gel et de l’eau. Ce mélange m’apporte un regain d’énergie et le cadre enchanteur ainsi que le public vraiment sympa me font presque oublier les différentes montées.

Plusieurs fois, je sens mes chevilles partir, mais je limite la casse et prends mon temps pour les parties les plus dangereuses. Je perds quelques places dans cette portion, je me demande comment font les concurrents qui me dépassent !

Je continue à faire mon bout de chemin sans forcer, en m’obligeant à bien récupérer dans les petits moments de descente, mais je vois que mon cardio ne descend pas sous les 150. Je me sais à moins de 5km de l’arrivée, je double quelques concurrents dans un single track qui monte…J'aperçois enfin le phare de Saint Mathieu, l'arrivée est proche.
2012.1-5989.JPG Mais je sais qu'il reste juste avant l'arrivée une fameuse difficulté qui monte qui monte qui monte…. qui monte” c’est elle qui m’avait fait mal l’an dernier.
Voilà un ou deux kilomètres que je suis seul, et juste avant la dernière montée j’entends une famille de supporter : “aller on y va ” à moi de répondre “une seconde j’arrive” ce qui n’a pas manqué de les faire rire et de dire que j’étais encore en forme…
Je me sens bien et je monte donc cette bosse à mon rythme mais en mettant une certaine fierté à ne pas marcher… Et je crois que c’est là que j’ai gagné mes lettres de noblesses sur ce trail. J’arrive au sommet de cette dernière bosse, le plat qui contourne le site est salvateur, et je vois au loin Christiane et Emmanuelle. On m’encourage et on m’annonce que je suis bientôt arrivé !!!!!!!!!! j’avais vu.

Je sais que je vais bien finir, je commence déjà à allonger la foulée et je double le concurrent devant moi.

Je continue à bien allonger les foulées… mais pas de nouveaux concurrents à doubler en vue. J’arrive dans le dernier virage, et je lance le sprint pour arriver sous l'arche. Même si je suis seul, je sprinte : il m’en reste sous le pied… Je passe l’arrivée et j’ai même du mal à m’arrêter… CIMG0814

Un tee-shirt et une serviette comme souvenir pour cette édition 2012. Bravo aussi aux coureurs qui l’ont fini et comme l’an dernier, zéro déchet sur le parcours, comme quoi c’est possible !

Au final je termine 133 ème, 14 ème vétéran 2 homme, en 1h21’13”

SANY0398

Ce trail bénéficie de multiples atouts à mon avis : un site idyllique pour tout coureur qui aime la nature, multipliant les panoramas sur l'océan, une équipe d'organisateurs qui connaît son travail sur le bout du doigt et pour finir, une population des plus sympathiques, encourageant les coureurs devant leur pas de porte ou au bord du sentier des Douaniers.

Parfois la beauté d'une course est bien supérieure au résultat que l'on peut y réaliser

ésultats

Temps : 1h21’13

133 ème sur 476

14 ème V2h sur 44

Moyenne 11,08 km/h

soit 5'25" au kilo

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 08:09

Course des Moulins à Plabennec

plabennec000

25ème édition des Courses pédestres de Plabennec

(177ème course)

18h00 : Départ des 15 kms qui constitueront la 8ème épreuve du challenge de l'Elorn. 2 boucles de 7.5 km à réaliser.
Ce parcours est sélectif mais on ne monte plus la côte de Kerveguen en fin de parcours.
L'arrivée et le départ se font toujours sur la piste du terrain de rugby, l'arrivée se faisant désormais en entrant sur le stade par la route de Bourg Blanc.

Objectif : Courir à 12,50 km/h, gagner quelques places au classement du "Challenge de l'Elorn", et pour cela il faut finir en moins de 01h15 et rester devant quelques vétérants 2, qui tournent sur un 15 km à 12 km/h.

Ma course:

Arrivé sur place, en avance, avec Christiane on va retirer mon dossard, j'ai le "49". On discute un peu avec tout le monde, on regarde les épreuves jeunes ainsi que le départ du 7,5 km. Il fait un beau soleil mais il y a encore un peu de vent, des gros nuages noirs menacent, mais je pense qu'ils passeront à côté.

A 17h15, je pars m'échauffer. A ce moment là je veux être seul. J'ai besoin de m'enfermer dans ma bulle. Je trottine d'abord tranquillement à 10 km/h et je fais quelques accélérations à 13 km/h. Je ne me sens pas au top musculairement, j'ai pris froid la semaine dernière à Guissény , au niveau du souffle ça va malgré le léger mal de gorge..
Je rejoins ensuite Éric pour un petit tour de piste avant de regagner la ligne de départ. On décide de faire un petit bout de chemin ensemble.

Quand le départ est donné, les 270 fauves sont lâchés. Bien sûr, beaucoup vont plus vite que nous durant les 200 premiers mètres, il ne faut pas se laisser prendre par le flux, il faut commencer par un tour de stade, il est effectué à plus de 14km/h.

plabennec005 Je suis quand même rapide au départ mais je calme l'allure afin de ne pas me griller et de respecter mon plan de course : 4'50 au kilo ! Je passe le 1er km en 4'20 et le 2ème en 4'31. Ça va vite, trop vite mais je ne m'inquiète pas car je connais le parcours. Je passe les 3 suivants en 4'25, 4'48 et 4'50. Ça fait donc 35'03 à mi-course. Je tiens mon objectif. Depuis le début, je ne me sens pas super fort au niveau des jambes. J'étais beaucoup plus tonique mercredi dernier à l'entraînement. Je crois que ça ne me réussit pas trop de courir seulement 2 fois la semaine qui précède une course. Je récupère très vite alors la prochaine fois je me dis que je vais continuer un entraînement plus poussé à au moins 3 séances au lieu de 2. Par contre, au niveau du souffle ça va toujours bien au 8ème km. J'arrive encore à maîtriser ma respiration. Eric est parti devant, je l'ai en point de mire.

Une fois la mi-course passée, on attaque le deuxième tour. Je sais que ça va être dur et que c'est là où la course va se jouer. Je dois tenir le coup et perdre le moins de temps possible sur les 2 prochains km. Dès le 8ème, je sais que si je m'accroche bien et si je ne suis pas cramé au 9ème, alors ça sera gagné. Au début du 9ème ça commence à être dur. Le faux plat montant n'est pas méchant mais ça suffit pour me faire forcer sur les quadriceps. Je sens que je dois forcer de plus en plus pour maintenir l'allure. Le 9ème est passé en 4'50. Je sais dès ce moment là que j'ai toutes les chances de réussir !!!

Les 2 prochains km sont en faux plat descendant cette fois et ça j'aime bien. Mes jambes et mon coeur aussi. Automatiquement mon allure s'accélère sans que j'ai l'impression de forcer ou devoir relancer comme les 2 km précédents. Je passe les 10ème et 11ème km en 4'58" et 4'56 ! Pourtant je souffre. Je ne pense plus trop à mes cuisses mais je suis à court de souffle. Je ne contrôle plus du tout ma respiration. J'ai besoin d'oxygène et je rejette le CO2 comme je peux. Je suis pas loin de la détresse respiratoire, comme beaucoup de mes collègues de course autour de moi.
plabennec004 Il ne reste plus qu'un km et c'est dur ! On a beau être surmotivé au départ, à ce moment là de la course on souffre et on n'a qu'une envie c'est de ralentir, voire de marcher. Alors je me dits de ne rien lâcher et de me battre jusqu'au bout. Alors je m'accroche. Je ne cherche plus à contrôler mon souffle, je le laisse vivre sa vie et j'essaie d'accélérer le rythme et la cadence de ma foulée. Plus j'aimerai ralentir et plus j'accélère au contraire, enfin j'essaie. Il reste 500m. J'ai horriblement mal mais je ne veux rien lâcher. A ce moment là, je pense à l'entrée dans le stade et je me dis que souffrir pendant seulement les 2mn qui restent, ce n'est pas grand chose. Je m'accroche donc jusqu'au bout, accélérant comme je peux et je finis le dernier km en 4'53 !
Quel bonheur de voir mon chrono afficher 1h12'47" à l'arrivée !!!!!!!! Je suis HS, j'ai tout donné mais j'ai réussi. Le travail accompli à l'entraînement a payé. On s'entraîne pendant des semaines pour vivre de tels moments de bonheur alors on savoure. Je me retourne, j'ai bien laissé mes adversaires loin derrière. Heureux !

Cette année et pour la 25ème édition , chaque concurrent reçoit un magnifique maillot technique. Et par le hasard d'ordre d'arrivée, j'ai également gagné un lot surprise. (une casquette et une gourde)

ésultats

Temps : 1h12’47

114 ème sur 257.

23ème V2h sur 62.

Moyenne 12,47 km/h

soit 4'51" au kilo

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Visible au départ à 1'07"

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 13:05

Transléonarde Duo

Marathon du Finistère "La Transléonarde en Duo"

(2 fois 21 km)

(176 ème course)

Notre contrat en moins de 03h30 !!!!!!!!!!!

Château de Kerjean ----> Goulven 21km pour Moi

Goulven -----> Guissény 21 km pour Éric

Les deux cents derniers mètres ensemble pour franchir la ligne d'arrivée.

CIMG0654

Samedi sous un soleil magnifique, direction le château de St Vougay avec Éric pour récupérer nos dossards.

La grande interrogation : " le temps pour demain ? " Les plus pessimistes nous prévoient du vent, du froid et des fortes pluies.

On n'y croit pas trop vu le temps et la chaleur aujourd'hui.

L'année dernière la Transléonarde s'est courue sous une canicule, qui a provoqué une véritable hécatombe dans les rangs des sportifs. Ce ne sera pas le cas cette année.

J'avais pris soin de préparer ma tenue et tout ce que j'avais besoin à l'avance ; je vais détailler pour ceux qui trouveraient çà intéressant , les autres vous pouvez passer.
- sparadrap : pour éviter les frottements
- crème pour les pieds pour diminuer les risques d'échauffement / ampoules
- montre Garmin, Cardio
- 3 gels Overstim endurance ; j'ai prévu d'en prendre un au 5,10 et 15ème km.
- et la tenue classique (cuissard court, tee-shirt manche courte, Socquettes et un sac poubelle préparé en cas de fraîcheur matinale. J'ai laissé de coté casquette et lunettes de soleil.
Donc tout était près la veille pour éviter un coup de stress le matin. J'ai finalement passé une bonne nuit de sommeil. Levé à 5h45, oui j'aime bien prendre mon temps. J'ai pris un petit déjeuner encore marqué du sceau "Overstim" avec un gatosport . Je n'ai pas eu de problème digestif pendant la course.

Bientôt le départ pour les 130 premiers relayeurs

Léonarde005 Temps gris et très pluvieux avec une température fraîche et un vent fort voilà les conditions avec lesquelles il faudra jouer.

Ma course:

Le départ a été assez fluide, j'ai rapidement réussi à me mettre dans mon allure cible. Le fait de faire le départ Duo après le Marathon y est évidement pour beaucoup. En plus, je me suis mis sur la partie droite de la route qui était beaucoup moins ventée".

Léonarde004

J'ai donc essayé de me caler à 4:55 de moyenne au kilomètre et j'ai mis en place ma "routine" de ravitaillement : un gel un peu avant le 5 ème km, et un verre d'eau à chaque buvette. Routine que je suivrai scrupuleusement jusqu'à la fin.
A posteriori, je m'aperçois que je me suis calé plutôt vers 4:50 que les 4:55 prévus et ce même avant de rattraper les premiers marathoniens vers le 5 ème km.

Du coup, j'ai couru avec cette fois la volonté "consciente" de ma part de prendre un peu plus de risque que je ne l'avais envisagé au départ en me calant sur une allure de 4:50. J'étais conscient que c'était peut être l'erreur à ne pas commettre mais plusieurs informations avant course m'ont incité à prendre le risque.
pluie Mon estimation théorique "au taquet" d'un semi marathon qui était plus vers 01h35 que 01h40, j'avais envisagé 1h45 un peu pour "assurer".
Mon indice d'endurance "bas" corroboré par ma relative facilité à tenir 85% de ma vma lors des séances d'endurance, ce qui devrait évidement être un atout majeur pour un semi-marathon.
Malgré des indicateurs toujours au vert, j'espère à ce moment que je ne vais pas le payer au prix fort dans 10/15km... J'ai donc pris le risque de m'aligner sur cette allure.
Coté sensation, je me sentais vraiment facile.
J'ai discuté de choses et d'autres pendant les kms suivants, avec les concurrents du marathon que je doublais sans oublier le petit mot "courage" mais cela toujours en contrôlant très régulièrement mon allure.

Les kms 11 à 15 se passeront très bien, sans à coup, régulièrement. nuages001

Les allures (04:48, 04:46, 04:49, 04:46, 04:48), nettement plus rapides que mon allure prévue initialement, m'inquiéteront légèrement malgré tout. J'espérais simplement que la marge théorique que j'avais en visant 1h40 était réelle... et pas seulement théorique.
Le 17e et le 18e seront courus encore plus rapidement, un "retour au calme" sera nécessaire.

Les jambes deviennent lourdes au bout d’un moment mais le souffle est bon. Ce n’est donc pas le moment de lâcher, je suis toujours en avance et j’ai pas l’intention de perdre cet acquis ! Sur le côté, certains lâchent prise et stoppent leur élan, pliés en essayant de retrouver du souffle. Mêlé à ceux qui me doublent en ayant l'air de faire un petit footing pour aller chercher le pain le dimanche matin, faut bien garder le moral pour ne pas à mon tour lâcher l'affaire! Bon ça serait mal me connaître, je n'abandonne pas! Même si je dois finir en rampant je le ferai! De toutes façons moi aussi je double ceux qui baissent l'intensité de leur course dans ces derniers kilomètres. Dernier virage en légère descente, j’ai encore du jus et en profite pour accélérer. Je passe l'arche du relais en : 1’’41’’17 en temps réel, je suis épuisé mais content du résultat. Le travail fourni lors des entraînements commence à payer!

Je passe le relais à Éric avec 03:43 minutes d'avance sur le temps prévu au départ.

Après un petit tour au ravitaillement, une boisson chaude pour me réchauffer un peu, je fais ma récup’ en rejoignant le camping-car d'Éric dans un champ détrempé. Là une surprise m’attendait !

Impossible de quitter le champ de Goulven, le super véhicule qui devait me ramener à Guissény est enlisé. Trop lourd pour pousser, il faut demander à un organisateur de nous trouver un tracteur pour nous sortir de la gadoue.

Une fois arrivé à Guissény, il faut que j'attende Éric, pour faire le dernier kilomètre ensemble. A attendre sous la pluie j'ai froid, j'ai pourtant mis une veste pour me réchauffer, mais il pleut de plus en plus et le vent est très froid dans cette montée vers la ligne d'arrivée en plein courant d'air. Hourra voilà Éric..........

J'entame tant bien que mal le dernier kilomètre mais je suis toujours dans mon état de glaçon, même si j'ai tendance à bien suivre son l'allure. Dernier virage sur la droite et plus que quelques centaines de mètres à parcourir, les «allez !» et les applaudissements retentissent, ça nous donne des ailes pour terminer notre périple. A cet instant le speaker annonce nos noms. Objectif l'arche! Le tapis rouge menant à l'arrivée se présente à nous. Épuisés mais heureux d'avoir terminé ce premier marathon en duo, le chrono géant indique 3h24mn18s. Superbe...

A peine arrivés, on se retrouve avec une médaille autour du cou, et un super maillot technique, ainsi qu'une franche poignée de main d'un responsable qui nous félicite de nos efforts.

Après nous être requinqués au stand, un nouveau déluge s'abat sur Guisseny. A moins que ce ne soit un Tonnerre de Brest ?

Ce premier Duo restera pour moi une expérience extraordinaire! Malgré le temps exécrable tout cela restera un moment de partage gravé dans ma mémoire !

Conclusion:

Ma perf est satisfaisante. J'ai fait preuve de volonté et je suis récompensé par un nouveau record perso sur un semi, mais je reste malgré cela un peu sur ma faim (et oui je deviens gourmand). A l'arrivée j'étais "relativement frais" et j’ai le sentiment qu’avec un peu plus de densité et moins d’hésitation dans mon allure je pourrai encore grappiller de précieuses secondes... Le sentir c’est bien mais le faire c’est mieux !

ésultats officiels :

Temps 1er semi : 01h41'35"

Temps 2ème semi : 01h42'43"

Temps Marathon : 03h24'18"

36 ème sur 122.

8 ème V1h+V2h sur 33.

Moyenne 12,40 km/h

soit 4'50" au kilo

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 21:33

La Ronde des Fougères

Fougeres000

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La Ronde des Fougères

(175 ème course)

Conforté par le succès des éditions précédentes, "Courir à Pleyber" organise pour la neuvième fois " la Ronde des Fougères" qui offrira à nouveau un programme copieux pour tous les coureurs, du débutant au chevronné, avant de se retrouver en soirée autour d'un repas en plein air, suivi de la fête de la musique.

Changement cette année: le parcours a été modifié pour passer à 5 km et 10 km (Le parcours est mesuré officiellement, sur ce nouveau tracé.).
Ce changement permet d'avoir une course plus agréable en passant par un chemin supplémentaire et en diminuant la grande ligne droite revenant sur Pleyber-Christ.

- 17h00: départ course 10km (2 boucles) pour les coureurs

Le circuit:

Départ et arrivée sur la place de l'église.

Une boucle ou deux suivant la distance, sur route et chemin de terre (1km800 environ). Il emprunte les villages, routes et chemins de campagne autour de Pleyber, vallonné, avec une descente d'environ 1km après le départ.

La météo...

Aujourd'hui, température chaude et ensoleillée avec pas mal de vent.

C'est en compagnie d'Éric que je prends la direction de Pleyber Christ.

Trente minutes plus tard nous arrivons et direction la remise des dossards.

J'ai déjà couru la ronde des fougères 3 fois, Éric c'est sa première participation.

Beaucoup de coureurs sur la zone départ bien qu'une bonne quarantaine de minutes nous séparent de celui-ci.

On tente alors de s'échauffer, au bout de 15', nous rejoignons la ligne de départ pour ne pas partir trop loin.

Éric se place à mes côtés, on discutera jusqu'au décompte du starter.

17h00 le coup de feu est donné. Ca bouscule pas mal, je suis un peu enfermé mais je ne m'affole pas. Vu mon état de forme, je pense avoir le temps de remonter, et partir à la recherche du bon rythme après un petit bonjour au photographe.

Je remonte quelques coureurs à une allure comprise entre 12,5 et 13 km/h pour passer le 1er Kilomètre en 4'15".

Je passe alors en tête du groupe et assure le rythme dans la montée du

2ème km (4'26"), puis je me repositionne dans le "peloton", 3ème km en 4'35".

Fougeres011 Je me retrouve alors dans un petit groupe de 7/8 unités, bien emmené par un coureur de Morlaix parti pour courir en moins de 45 minutes, voire moins de 42' me dira-t-il.

Nous prenons de l'eau au 1er ravitaillement. Le groupe explose et nous ne sommes plus que 3. Le rythme est relancé puisque nous passons le 4ème km en 4'26".

Il y a 2 coureurs devant... mais nous n'arrivons pas à effectuer la jonction...dommage.

Le rythme devient plus régulier 4'40" du km et les jambes répondent plutôt bien.

Passage aux 5kms en 22'30", ça ne va pas si mal... mais le faux plat, la chaleur et le vent font leur travail de sape...

L'objectif maintenant est de courir au plus près des 13km/h.

Le "peloton" s'étire sous l'impulsion de notre meneur d'allure. Je perds le contact au 7ème km dans la côte de Pont Glas, mais je conserve une allure de 4'55" au km. Le passage au 8ème km de course marque le début des portions roulantes du parcours.

Malgré une légère fatigue et un ralentissement , je reste concentré sur mon rythme en cherchant le relâchement au niveau des épaules et des bras, comme on me l'a souvent répété. Devant il y a toujours deux coureurs! Mais impossible de relancer pour les rejoindre... le vent, la chaleur... il faut tenir car après le 9ème ce n'est plus que du plat...

J'accélère dans le dernier km pour aller chercher un nouveau chrono et franchir la ligne dans le temps officiel de 0h47'05" à la 141ème place.

Fougeres012

Un nouveau record sur ce circuit.

Un grand merci à toutes et tous pour vos encouragements.
ésultats officiels :

Temps: 00h47'05"

141 ème sur 323.

29 ème V2h sur 73.

Moyenne 12,80 km/h

soit 4'43" au kilo

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à la semaine prochaine pour le Duo de la Tranléonarde.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 13:24

Foulées Loperhetoises

loperhet000

Les Foulées Loperhetoises (174 ème course)

10 juin : Une journée bien remplie comme tous les ans, la fête des fraises l'après midi et la traditionnelle foulée de Loperhet le matin.

C'est ma 5ème participation en 2008 sur 6,2km, 2009,2010 et 2011 sur le 14,8. Le parcours de 14,8 Km est constitué de 2 boucles : une de 6,5 km et une de 8,3 km.

Les Foulées Loperhetoises empruntent des chemins privés. Le passage n'est autorisé que le jour de la course. Un parcours assez exigeant, dans des chemins boueux et routes autour de Loperhet.

C'est sous la pluie, comme l'année dernière que nous allons courir toute l'épreuve. J’arrive 30 minutes avant le départ, je fais quelques échauffements avant de rejoindre la zone de départ.

Le speaker annonce 280 participants. Ce dernier lance ensuite le départ, sous les applaudissements de quelques irrestibles et courageux spectateurs !

loperhet003 Quelques minutes après le coup de starter, il se met à pleuvoir un peu plus fort mais c’est parti pour la course, il faut faire avec.

Ma course:

loperhet004 Ma position initiale au début n’est pas idéale, la première section étant en montée, avec un gros rond point et de nombreux virages, il est difficile de se frayer un chemin dans le peloton compact du départ et je perds un peu de temps sur cette section, il faudra mieux se placer la prochaine fois. Mais assez vite arrive le sommet de la première côte et une descente qui permet de faire quelques grandes foulées et de se placer correctement.

Par contre, l’avantage de partir un peu derrière est que tout le long de la course, j'ai eu devant moi des personnes à remonter, plaçant à chaque fois un objectif proche et facile à réaliser.

Après la descente, une longue portion plate et roulante arrive. L’organisation est parfaite, pour ne pas trop gêner la circulation, une multitude de bénévoles gèrent les passages des voitures aux intersections et les automobilistes semblent plutôt amusés de voir les gens courir sous la pluie.

Physiquement, je suis dans une forme ascendante. Je suis parti assez prudemment...enfin...je pense, et je reste derrière un petit groupe !

Les premières difficultés s'enchaînent assez bien. Il ne faut surtout pas forcer à ce moment de la course, mais je me rends rapidement compte que l'allure du groupe diminue. En revanche, je me sens le pied léger comme jamais, connaissant le parcours je décide d'accélérer un peu dans une montée.

Aux alentours du km 7, passage sous l'arche pour la deuxième boucle, j'accélère sans m'enflammer quand même !

Je fais confiance à mes mollets. Je vais ainsi gérer seul jusqu'au km 11, début de la montée la plus difficile du parcours, sur 1 km dans un chemin très très boueux, je suis obligé de réduire, mauvais choix de chaussures, les Trails auraient été d'une plus grande efficacité sur cette partie de terrain, ou j'ai énormément de difficultés à avancer.

Pour couronner le tout, dans le milieu de l'ascension, la chute de plusieurs coureurs devant moi me contraint même à m’arrêter… J’enrage et je compte les secondes qui me paraissent interminables.
Je n’abdique pas et je gravis cette portion "Moulin de Penfoul - Moulin de Kergoff" avec une foulée peu économe en énergie.
Au sommet je recolle à un groupe d'une dizaine d'unités.

Maintenant ça me fait rire, mais sur le coup je ne rigolais pas.

Ce moment délicat passé, je vais ensuite me refaire une santé au ravitaillement et dans la petite descente suivante, arrivant même à me placer en tête du groupe pour attaquer la remontée vers Loperhet.

Je cours alors sans me préoccuper de personne, et rapidement l'esprit de compétition revient, car je double du monde...je suis même rapidement seul.
Je gère dans les côtes, et je mise sur mes points forts, le plat et la descente, ma longue foulée, que j'ai fort heureusement travaillé cette semaine. Cela me permet d'ailleurs de ménager mon souffle.

Résultat inespéré, je suis très satisfait de ma condition et de ma résistance ! Je franchis l'arche dans un temps de 01h12mn à la 136 ème place.

ésultats

Temps : 1h12’39

136 ème sur 250.

32ème V2h sur 57

Moyenne 12,22 km/h

soit 4'55" au kilo

Conclusion:

Ben voilà, j’ai fait mes 15 bornes. C’était GENIAL. Une pluie assez forte, pas très chaud, pas grand monde sur le bord de la route je dirai même personne mais j’étais bien. Alors, du coup, j’avais un sourire et une odeur de chien mouillé mais quel BIEN-ETRE. C’est dingue, la semaine dernière à Lesneven il fallait que je force pour traîner ma carcasse et là, ça va tout seul. Faut pas chercher midi à 14h… Bon, maintenant direction la Fête des Fraises, et je sens que ça va être bien si la pluie cesse.

Un grand merci à tous les bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette 25è édition encore pluvieuse.

"La vie offre toujours deux pentes. On grimpe ou on se laisse glisser"

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 15:06

La Cap Iroise

La Cap Iroise Course nature

(172 ème course)

La CAP IROISE est une nouvelle course nature organisée sur la commune de Ploudalmézeau.

Le départ et l'arrivée se situent sur le port de Portsall.

Le circuit est une boucle de 18 km qui emprunte différents types de surfaces : chemins, dunes, sable, routes et vase.

Deux ravitaillements sont proposés : un sur le parcours au 8ème km et un autre à l'arrivée.

Les droits d'engagement des coureurs sont fixés à 7 euros dont 1 euro sera reversé à l'association "Syndrome de KABUKI".

Pour cette 1ère édition, les organisateurs espéraient 200 participants, ils étaient loin d'imaginer le chiffre de 425 coureurs sur la ligne de départ.

Le départ prévu à 09h30 a dû être retardé de 15 minutes pour pouvoir inscrire les derniers concurrents.

C'est donc à 09h45 que nous nous sommes élancés du môle de Portsall pour un parcours de 18 kilomètres.

Une petite boucle dans les rues du bourg nous amène vers une longue plage de sable mou. Un peu enfermé dans un petit peloton dans les rues, je profite de ce plus grand espace pour essayer de gagner quelques places.

En sortant de la plage, un peu d'escalade, et nous voilà sur le sentier côtier. Dur pour les jambes mais également pour le souffle, ce sable mou.

La montée ne fût pas terrible, je garde mon petit rythme de croisière car de toute manière, je ne peux pas aller plus vite, je suis essoufflé, je pense que je suis à la limite du coup de chaud. Je suis parti beaucoup trop vite, il faut calmer le jeu pour aller au bout. C'est une succession de plages et de dunes, jusqu'à Treompan.

Sur la plage suivante, au pied des escaliers je rejoins deux coureurs. Je reste tranquillement derrière eux, et même avec notre rythme rando on double quelques coureurs avant le ravitaillement.

8ème km Le ravitaillement ça fait du bien.....

Après l'arrêt au stand rafraîchissement, je pars derrière Alain, je reste patiemment calé dans sa foulée, puis le sentant plus en difficulté que moi, je décide de le dépasser doucement. Tentant de s'accrocher, il reste quelques centaines de mètres avec moi, mais se voit contraint de céder progressivement du terrain. Nous entamons alors une montée dans les bois, où un nouveau concurrent revenant de l'arrière, me dépasse au moment où je reste planté dans un trou rempli de boue, juste après avoir franchi un pont de bois. Là j'avoue que mes réserves d'énergie sont à la baisse, surtout que nous sommes très près d'atteindre les 12 km selon ma montre.

Aprés la mer et le sable ce sont de longues portions de chemins dans la campagne. Cette partie du parcours permet de récupérer. La chaleur a brusquement fait place à un temps gris et froid.

Cap Iroise006

Puis arrive la troisième partie beaucoup plus technique, avec un passage de rivière dans un tunnel, l'eau est froide avec pas mal de courant, et un bon bain de boue en final, quand je pense que des gens dépensent des fortunes pour des bains de boue en thalasso, ici c'est gratuit.

Puis nous longeons un bras de mer, avec des passages dynamiques, techniques et glissants (rochers et vases) qui ont ravi l'ensemble des participants.

Mais nous n'étions pas encore au bout de nos peines.

Il reste l'ascension du "Guiligui" ,cette montée nous emméne sur un promontoire dominant le port de Portsall, difficile la montée finale mais quel panorama magnifique.

Surplombant le port, il a été érigé une croix sur cet ancien lieu de culte. Ce dolmen comporte un caveau de l'âge de bronze.

Vue sur le port de Portsall et sur le grand large du "Guiligui"

Cap Iroise018

Puis c'est la descente vers le port. Je reprends mes esprits et poursuis l’effort tentant d’accélérer. Je sais que le final est en vue donc j’ai encore des chances de rattraper quelqu’un… J’attaque les derniers mêtres au mieux, encouragé par les spectateurs et promeneurs et enfin la ligne d’arrivée, que je franchis en 01h47mn.

Tout en profitant du ravito final, je fais un brin de cosette avec Christiane qui m'a rejoint.

A chaud: Un profil sympathique et varié avec de belles vues, un temps pas trop chaud, une organisation aux petits soins, bref une course qui mérite d’être courue !

Paco Rabane nous encourage depuis la terrasse de sa maison, ça fait du bien d'être encouragé.

Cap Iroise009

Cap Iroise010 Pour finir, je dirai un grand merci aux organisateurs pour la qualité de

cette manifestation, tant pour le tracé que pour la logistique entourant la course, et pour ces superbes passages en bord de mer, permettant d'avoir de magnifiques panoramas pour qui prend le temps de lever un peu la tête.

ésultats officiels :

Temps: 01h46'46"

201 ème sur 425.

66 ème V2h sur 114.

Moyenne 10,26 km/h

soit 5'54" au kilo

Très original également les cadeaux à l'arrivée, tous les participants se sont vus remettre un bandeau multifonction et une bière artisanale aux couleurs de l'épreuve.

Merci également à tous les photographes pour l'excellent reportage photo de la course.

Sans aucun doute je ferai partie de la deuxième édition, mais avec des chaussures de trail.

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