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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 13:22
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  La 12ème édition du Circuit des Sangliers    
 (237ème course)   
    4ème course du Challenge Armorik Trail 
p1010067.jpg 
      Plein les jambes et plein les yeux.
 9 heures du matin : arrivée à Huelgoat pour ma quatrième participation au "CIRCUIT DES SANGLIERS". Je suis déjà "enscrivaduriou", (avec l'accent gast), je vais donc retirer mon dossard, à la salle Corentin Tymen, cette année le "344". Plus de 500 concurrents, 200 sur le 25kms (qui chaque année en fait 26 au GPS) et 320 sur le 11kms.  La météo s'annonce excellente pour affronter les 600 mètres de dénivelé positif que compte cette magnifique et longue balade.....    
Sangliers016.JPG10 heures : le départ est donné, dans une ambiance un peu plus "tendue" que les autres années, challenge oblige.
Sans aucune pression pour moi, je débute mes sorties longues en vue du marathon de Laval fin septembre. A noter que les 2 courses partent en même temps, donc le départ est très rapide, un peu trop pour moi, j'en ai souffert toute la course l'année dernière.     
Sangliers017.jpgLe peloton se lance, ça part très vite comme prèvu, pour ma part je suis en milieu de peloton après avoir traversé le Bourg et longé le lac au milieu de la fête foraine, je double quelques coureurs afin de ne pas être pris dans l’entonnoir de la montée à l'entrée du bois. La course s'engouffre dans le site naturel et exceptionnel de cette forêt légendaire, derrière le moulin du chaos ; en haut de cette première montée je ralentis franchement, attention c’est très long et il y a encore quelques belles montées avant l'arrivée, je connais bien le circuit, mon rythme n'est pas soutenu, je ne compte pas faire une perf. Passage au pied de la roche tremblante et près du ménage de la vierge avant de s'engager dans l'allée violette.
La roche tremblante                         Le moulin du chaos
Sangliers009Sangliers008 Arrivé au pont rouge, direction  la mare aux sangliers, on passe près de la grotte d'Arthus puis on remonte vers le village de Restidiou-bras. Le groupe d'une vingtaine de coureurs dans lequel je me trouve bien, (une allure de 10km/h) s'étire très vite, il fait très beau, une chance, le paysage est superbe, un enchaînement de petits sentiers ombragés, avec quelques ornières légèrement boueuses par endroit, des chemins forestiers larges et exposés au soleil, des petites montées nerveuses, des descentes escarpées, un régal !!!!! pas trop dur cette première partieNous prenons ensuite la direction de park ar méen avant de se diviser au 1er ravitaillement ( km 5).  
La mare aux sangliers                                     Le pont rouge
Sangliers011Sangliers012A la bifurcation je ne m'arrête pas au ravitaillement et je me retrouve tout seul dans la montée, ensuite c'est une succession de petits tronçons casse-pattes, montées, relances. Heureusement depuis le départ je bois pas mal, donc les muscles répondent présents. Des petits groupes de 2/3 se font et se défont au hasard des difficultés. La course passe derrière la maison forestière de la Coudraie, pour arriver sur la voie romaine qui nous emmène au village de Ty Ar Gall, ensuite on redescend vers la voie verte, que l'on longe avant de remonter par un chemin creux.  On traverse la rivière d'Argent avant de remonter et rejoindre le bourg de Locmaria-Berrien. Autant de lieux étranges que l'on découvre au détour d’étroits sentiers ou à la sortie d’un pont rocheux, tout celà est si mystérieux que l’on ne s’étonnerait pas de voir un groupe d’elfes traverser le chemin.
Sangliers013.jpgSangliers014.jpgDeuxième ravitaillement, et cette fois, je décide de faire une petite pause, boire et me rafraîchir, discuter avec les bénévoles. Je repars avec trois autres coureurs, ou plutôt deux coureuses (qui n'arrêtent pas de jacasser) et un coureur.  Le bois du Corbier, puis la forêt de Botvarec, les buttes et dépressions bien spécifiques de cette partie nous ouvrent les alvéoles pulmonaires et nous chauffent bien les cuisses, pour atteindre le village de Kergouarc'h. Au 17ème, mes trois compères sont loin derrière, mais mes jambes sont lourdes et  je tape dans une racine, c'est la chute. Je me relève, rien de grave, je repars, mais le coup me mort le gros orteil… je souffre mais je sais que cela va passer (tout le monde s'est déjà au moins une fois cogné le gros orteil ça fait mal). J'aperçois un coureur devant, la douleur passée je relance un peu pour essayer de reprendre ce coureur. Finalement c'est une coureuse à bout de souffle. Un ruisseau à traverser, j'y cours mais me ravise, il y a un pont, et oui, bien caché, à l'ombre. Je le prends, derrière moi, j'entends ' floc floc'  la traileuse que je viens de rattraper, n'a pas vu le pont, et ça s'entend.    
Sangliers015.jpg Dernier ravitaillement, plus que quatre kilomètres, chouette. La dernière portion est assez dure, les montées et descentes s'enchaînent plus vite. Dans les montées, je double un traileur cuit, il est en "hypo" avec un gros coup de chaleur. Je lui donne mon dernier gel. Moi j'ai bien géré mon hydratation, tout va bien, à ce moment de la course j’ai même oublié que j'ai 20 bornes dans les pattes.Sangliers018.jpg Les 3 derniers km arrivent, détail qui a son importance car je sais que cette partie le long du canal supérieur, est roulant. Donc c’est parti, je me fixe comme objectif de reprendre une concurrente que je vois à 400m environ, je ne mâche pas mes efforts, je commence à pas mal tirer sur la poche à eau presque vide, c’est dur mais j’ai repris 200m, j'arrive sur le pont, je me sens un peu cuit mais je tire un peu plus sur les bras et j’allume, avant  d'atteindre le stade où est jugée l'arrivéeJe me paierai  le luxe de la dépasser sur le terrain de bi-cross, (ça fait un peu branleur mais bon, chacun ses petits plaisirs). J'entre sur le terrain et j'aperçois Ghislaine et Michel pour la photo, et là fini les cuisses qui chauffent et le souffle court, c'est l'arrivée.
Sangliers021.JPG Voilà l’aventure se termine, les paysages étaient magnifiques, que d’émotions, que de difficultés, mais quelle satisfaction. Certes la douleur a été présente mais je suis content. Le ravito de fin est gargantuesque, seule petite ou plutôt grosse déception, la bière est payante.    
Sangliers020.JPGSangliers019.JPG
 
   
    Résultat du Challenge ARMORIK TRAIL
     après St Thegonnec - 399 ème sur  426
      après Hanvec            - 111 ème sur   678
        après Lennon            -   51  ème  sur   812
       après Huelgoat         -  33  ème  sur 1044
Pour conclure :
Un magnifique trail à faire et même à refaire, entre amis.
Merci à l'organisation et à tous les bénévoles de nous offrir un tel évènement. 
        Sangliers006.JPG  ani018-R.gifésultats officiels :       Temps: 02h49'47"
              153ème sur 188.
42 ème V2h sur 76.
Challenge 33 ème sur 1044
Moyenne 09,20 km/h
soit 6'30" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour "Les Foulées de Braspart"     
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Vitesse
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Cardio
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Dénivelé
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*
*
**
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 07:26
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 Les Sentiers du Phare 
(236 ème Course) 
7 ème édition et ma 5 ème participation. Cette course nature se déroule en bord de mer, avec des paysages magnifiques. Elle est composée à 70 % de chemins et dunes et à 30% de bitume. Le parcours est plat, avec de nombreuses relances. Sur le parcours on découve le site d’Iliz Koz, la chapelle St Michel et très souvent on a le phare de l’Ile Vierge en point de mire. 
 grouanecjpg_9a06_23a03.jpgMEDIA_972824a6-d697-4815-8ce3-51fbdf10fad5.jpg
  



9h55 : Tout le monde se place sur la ligne de départ. Digne d'un départ de cross : Terrain de foot à traverser avant de plonger vers deux virages à droite très serrés.Sentier002.jpg10h00 : 5, 4, 3, 2, 1 ;  Me voilà parti sous un soleil de plomb accompagné de quatre cents camarades, une grande boucle de 15 km pour nous dégourdir les jambes le long du bord de mer. Je pars bien, tellement bien que je me retrouve à passer le premier virage dans le groupe de tête. Sentier003Tout de suite le 2ème virage, je freine; Arfff, je fais encore quelques mètres, je me retourne, bon ça va mieux j'attends mon pote. 
Jean Jacques et moi avons décidé de rester ensemble (au moins jusqu'à ce qu'il y en est un qui explose !).  A coups de freinages répétés, nous avons réussi à limiter notre vitesse aux alentours de 12 km/h (sage décision en attendant la suite).
Sentier004Bon assez joué, je reprends un rythme un peu plus normal. Mais j'accuserai un peu le coup au 5ème kilo. 4'46" pour les 2 premiers kilomètres. le 3ème en 5'04", le 4ème en 4'45" et le 5éme kilo en 5'32". On arrive sur la plage avec du sable mou, c'est dur d'avancer. Le 1er tiers de la course a été parcouru en 27'43".
Passage au 1er ravitaillement, un petit bonjour à François entre deux verres d'eau. C'est reparti pour
un enchainement de virages sur le magnifique sentier cotier.
Beaucoup de chemins de terre étroits, avec de part et d'autre des paysages splendides . Un passage sur quelques rochers, "mef" aux chevilles. Le parcours est relativement plat mais les nombreuses relances font très très mal !   Au bout de 10km parcourus en 52'48, j'étais un peu carbonisé. Sans mon acolyte, trailer averti, qui me relayait, les choses auraient pu être beaucoup plus compliquées

Sentier005-copie-1.JPG L'esprit course nature était là. Des coureurs qui ne se prennent pas la tête, un circuit super sympa alternant tous les types de terrain.Sentier006.JPG Les choses n'ont pas été très faciles entre le 10 et le 12 ème kilo, l'alternance des petites montées et descentes casse-pattes fatigue. J'avais pourtant décidé de faire cette épreuve en rando-course, à allure cool, mais l'ambiance en a voulu autrement. L'esprit course est un truc très spécial, une drogue qu'il est bon de goûter et de regoûter. Même sans trop forcer, les jambes en prennent pour leur grade. Vers le km12, passage au ravitaillement, je me verse une bouteille d'eau froide dans le cou, j'avale  trois gobelets d'eau, et me voilà reparti pour la partie finale. Je retrouve de bonnes sensations, c'est même l'euphorie, j'ai perdu mon compagnon de route, pour lui la dernière partie fût difficile. Sentier010.JPG  Je sens que je fatigue un peu. Les jambes sont lourdes et je sues à grosses gouttes, mais bon c'est bien ça élimine ! Je reste plus ou moins sur un rythme aux alentours de 11km/h et je fais les deux suivant en 4'55. 

  Montée et sable, me font un peu mal tout de même.Sentier011.JPGJe regarde mon chrono, plus que 1000 mètres et 01h12 de course;  Ah bah c'est plutôt pas mal, au vu du parcours, je me dis que ce sera une excellente sortie. Là, à la faveur d'un virage, je rejoins un coureur que je connais bien, qui me double des fois sur certaines courses. Ah pas question qu'il termine devant moi cette fois.
 Je maintiens mon rythme et on reste à se suivre comme ça. Je tiens toujours, j'accélère, je prends quelques mêtres. Il me suit à peu près à la même vitesse, l'écart ne bouge plus. A l'entrée du terrain de foot, j'ai une vingtaine de mètres d'avance. Je passe la ligne en 01h16'20", le dernier kilomètre aura été avalé en 4'37". Très content de moi, sans trop forcer, je termine assez frais.Sentier016.JPG Une petite boisson, quelques étirements, et je repars en footing avec Eric à la rencontre de Ghislaine. Ah ça y est, là voilà. Elle rigole et parle, donc on peut accélérer un peu, jusqu'à l'arrivée.Sentier017.jpg Le bruit court que ce serait la dernière édition, j'espère que non, ça serait dommage de ne plus courir ici. L'accueil, l'organisation et le circuit, tout est parfait. Le coût de l'inscription était de 5 euros, dont 1 pour la Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés.            

Bilan, une bonne séance sportive, plein de gens sympas, un soleil magnifique et des images de folie.   A l'année Prochaine. 
                                                              ani018-R.gifésultats officiels :
    Temps: 01h16'20"
        202 ème sur 391.
                42 ème V2h sur 76.               
Moyenne 11,80 km/h
soit 5'05" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour "Les Foulées de Ploaré"      Sentier009.png
Vitesse 
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Cardio 
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 Dénivelé 
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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 21:19
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         La Saint Martinoise      
      (235 ème Course) 
9 ème épreuve du challenge de l'Elorn 2013         
   Deux tours de 7,5 km autour de Saint Martin des Champs, voilà le menu de cette  épreuve du Challenge de l'Elorn. 
C'est ma deuxième participation à cette épreuve.
" La Forest à petites foulées" s'était donné rendez-vous aujourd'hui pour prendre le départ de cette 16 ème édition, sans oublier de souhaiter un
ukvl0wal 
 à Christiane et à Michel.
Martin015.JPG
       Les conditions seront chaudes et l'échauffement traditionnel, s'est transformé en pause photos. (beaucoup moins fatigant). 
Martin011.JPG
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Le coup de starter est donné pour les 15 km à 10h15, malgré la chaleur étouffante les sourires sont sur tous les visages, mais ça ne va pas durer.  
Martin002.JPG
 Le premier kilomètre, dans la foulée d'Eric, est avalé à plus de 13. Avec cette chaleur, je rétrograde et le deuxième kilo se fera à 12. Martin004.JPGAu détour d’un virage et d'un passage sous un pont, les difficultés commencent et elles ne cesseront que la ligne franchie.
 Ouf !!!! 1er ravitaillement, oui j’ai oublié de vous préciser que les organisateurs ont prévu deux ravitos sur la boucle, soit quatre arrêts buvette ( ce ne sera pas de trop ). Revenons à notre début de calvaire, les visages se crispent, la chaleur augmente et presque plus personne ne sourit. Cela s’apparente plus à de la marche forcée, les cuisses et les mollets brûlent, on mange de la poussière mais il faut avancer, se concentrer, et on court  tant bien que mal jusqu’àu stade. Je finis le premier tour, et je me dis que le plus dur reste à faire. Le second tour est le tour difficile, puisqu'il faut choisir entre gérer et maintenir le rythme.  
Martin006.JPG
Premier passage sous l'arche, en 38'30"
Un demi tour de stade et c'est parti pour le deuxième tour avec des muscles bouillants pour moi, des crampes pour certains des chutes et des abandons pour d’autres, mais moi j'ai un mental en acier, alors pas question de s’arrêter. En effet, la chaleur a décimé près de 10 % des coureurs. Un coup de bambou vous transforme rapidement en zombie. Dans les rangs des coureurs, ça commence à coincer pour certains dans la montée au début de ce tour.  
Martin005.JPG Allez, l'avant dernière bosse est passée, un nouveau  ravito, le plein d’eau et la sensation d’avoir déjà fait les ¾ d’un marathon tant la souffrance est là. Mais c'est pas le moment de gamberger, je vois des concurrents qui marchent devant, il faut les rattraper, et monter ce long chemin poussiéreux. 
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Et hop, encore une bosse d'avalée, et là surprise au détour d’une légère montée je rattrape un pote inscrit de dernière minute. Ça fait du bien de voir un visage connu  même s'il ne peut pas me suivre longtemps. J’ai maintenant de plus en plus de mal à respirer, la chaleur et  l’acide lactique font leurs œuvres,  mais je pense également à tous mes copains qu’ils soient devant ou derrière, ils souffrent comme moi.
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Au dernier ravitaillement, des coureurs et coureuses sont assis sur le talus. L'ambulance arrive dans le chemin face à moi, soulevant un énorme nuage de poussière, je suis obligé de m'arrêter sur le côté pour la laisser passer et attendre que la poussière se dissipe. C'est reparti pour moi, pour les concurrents arrêtés, rien de grave, un coup de chaud.    

      Ca y est, je viens enfin de franchir la dernière petite montée après le stade de foot,  maintenant ça va descendre jusqu’à l’arrivée. Cependant  descendre quand on n'a plus beaucoup de  jus « pas évident » et  démoralisant surtout quand la vitesse inscrite sur le GPS ne décolle pas du 11km/h.

Martin009.JPG
     Dernier kilomètre, devant moi, Bernard de Loperhet (182), je décide d'accélèrer et de le rejoindre, on terminera ensemble.Martin008.JPG

Je termine avec un heureux chrono de 01h22'30" (10,9 km/h) compte tenu de la chaleur, et une 180 ème place sur 300 classés.

Grande satisfaction au classement du challenge je gagne 10 places.
     La chaleur a marqué le bonhomme, mais l'expérience a néanmoins permis un assez bon résultat.
Est-ce que ça valait le coup de se mettre dans un tel état, avec du recul OUI, personnellement j’ai repoussé mes limites, quelque soit le chrono de chacun, nous savons que nous avons donné notre maximum, nous pouvons en être fier.      

Heureusement la récupération d’après course a été maitrisée rapidement.  Ma capacité de récupération est impressionnante car après un verre de thé froid et un bout de cake, direction la voiture et en route.

A la maison, l'apéro(s) et le repas d'anniversaire de Christiane vont finir ma séance de récup.

    Avant tout plaisir, il faut se donner du mal.   
    Martin017Sylvie est revenue après un petit arrêt, ça fait super plaisir et avec un  podium, Bravo. 
Martin018.jpg
     
  Martin016.JPG                      ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 01h22'30"
      180 ème sur 301    
  38 ème V2h sur 70 
            Challenge V2h 52 ème                
Moyenne 10,91 km/h
soit 5'30" au kilo 
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    Vitesse 
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    Cardio 
La Saint Martinoise 14-07-2013, Altitude - Durée
  Dénivelé
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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 07:04
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Trail du Bout du Monde  
      (234 ème Course)          tbm005Samedi 06 Juillet 2013, direction Locmaria Plouzané ou plus précisément la plage de Portez, lieu de départ du 15 km cette année.      

tbm006Le retrait des dossards, pas grand monde, je profite donc du calme pour récupérer le mien, la foule n'allait pas tarder à arriver avec les premiers cars. René est également prêt pour en découdre avec ce parcours accidenté, de plus cette année il faut prendre en compte la chaleur du moment.        

tbm004.JPGMon objectif est de prendre un maximum de plaisir sur ce magnifique trail, que je cours pour la quatrième fois. 
Je dois avouer que j'avais un peu peur que le délai de récupération après les 56 du Golfe soit un peu juste.
tbm011.JPG
18h10 : C'est parti ... pour rejoindre St Mathieu par le sentier côtier.

tbm012.JPGDépart prudent au coeur d'un peloton de 700 coureurs, passage au premier kil en 4’52". C’est clair : je ne referai pas le temps de 2011 mais j’espère quand même courir en moins d’une heure trente. Alors, même si ça me fait un peu slalomer entre des nanas, j’accélère un peu pour me caler à 12km/h.

tbm013.JPGIl fait chaud, pas de vent et j’ai déjà la gorge sèche, j'ai décidé de boire une gorgée d'eau toutes les cinq minutes. Le seul ravitaillement est au 11 ème kilomètre et je pleins les coureurs partis sans eau. Arrive le km 3,5 en plein extérieur de virage, une grosse chute entraînant une dizaine de coureurs et un ralentissement, je n’hésite pas à faire un détour et à marcher un peu pour boire. Pas de casse, tous les coureurs peuvent repartir.

On traverse le parc d'un manoir, je discute un peu,  bon en tout cas ça a l’air d’aller, j'ai bien recupéré, j'accélère progressivement et entame ma remontée…Je reprends coureur après coureur et franchement je trouve que j'ai de bonnes jambes.
Comme on se fait à tout je me remets dans la course et reste concentré, jetbm014.JPG reprend des trailers mais aucune idée de ma position. Les raidillons s'enchaînent  gros pourcentage parfois, des descentes super techniques il ne faut pas être frileux.       tbm016La montée entre le 7 ème et le 8 ème  kilomètre a été un peu plus dure.tbm017La suite s'est déroulée plus ou moins bien. J'ai réussi à m'hydrater correctement.  
  tbm015tbm019
      « Je serre les dents pour bien finir », les paysages sont toujours aussi beaux, et toujours aucun problème. Il fait de plus en plus chaud, une température estivale !!! TBM018 L'odeur de l'écurie aidant et savoir Noah et Marie qui m'attendent avec Emmanuelle, Xavier et bien sur  Christiane m'ont aidé à repartir de plus belle, mais mon Dieu que la fin est longue, on apercoit le phare, mais il ne se rapproche pas très vite. On nous annonce 2Km alors que mon fidèle GPS en indiquait encore 3 (c'est lui qui avait raison) ... les coquins de spectateurs ont voulu nous redonner du courage. 
      tbm020tbm025.JPGIl y a de plus en plus de monde, les encouragements fusent de toutes parts. OUF !! La dernière montée vers le finish, j'aperçois toute ma petite famille sur la droite avec des "allez Papy", j'appuie sur l’accélérateur pour les 400 derniers mètres, je suis un bon finisher, j’aime ça et je le montre. Je vois l’arche, je ne sais d’où me vient cette force, je pensais faiblir dans le final, mais la joie d’en finir est grande, je suis fier, c’est fini.

tbm024.jpg C’était une belle course, une vraie lutte où je me suis bien régalé.  

Je m’en sors honorablement à la 209 ème place sur 700 partants, mais 13 ème dans ma catégorie en 1h33 ( j'aurais aimé trois minutes de moins ). tbm022.JPG

    Un passage au ravitaillement final, puis je rejoins mes supporters. Changement de tenue et direction la pasta-party avec Christiane.

En cadeau un magnifique sac 
    TBM003.JPG             ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 01h33'54"
209 ème sur 603    
      13 ème V2h sur 38                
Moyenne 09,61 km/h
soit 6'15" au kilo 
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Vitesse
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Cardio 
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Dénivelé 
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 17:22
Golfe000.jpg
Golfe001.jpg
    
Trail du Golfe du Morbihan
(233 ème Course)  
     
Tout est dans la tête. Le physique est important, mais plus encore, avoir un mental à l’épreuve de tout est indispensable.
 
Vendredi, veille du départ, nous  prenons la route pour St Gildas de Rhuys. Une bonne nuit de sommeil pour éviter le stress et être tranquille le lendemain matin. Samedi 09h30, départ vers Vannes, pour récupérer mon dossard et régler les éventuels soucis. Nous sommes arrivés au village à 10h15, ce n'était pas encore la foule, très bien  pour retirer le précieux sésame avec le numéro "2304".    
  Golfe004.JPGGolfe003.JPG
Le Village :
Situé au cœur de Vannes, sur l’esplanade du port, le village de l’Ultra Marin accueille  différents acteurs des courses hors stade. Placé sous le signe de la convivialité et de l’éthique sportive, c'est un lieu idéal pour partager notre passion du sport et de la course à pied avec les visiteurs. Espace d’échange et de découverte, réunissant à la fois les partenaires et les exposants, le village situé à proximité de la ligne d’arrivée de toutes les épreuves, sera un lieu de passage obligé pour les coureurs qui viennent tous y retirer leur dossard. 3500 concurrents venant de divers horizons.Golfe009.JPG
    Le trail est une épreuve en semi auto-suffisance qui nous propose quatre ravitaillements dont un sur la zone d’arrivée. En dehors de ces points, chaque traileur doit disposer de son autonomie alimentaire. La distance moyenne entre deux ravitaillements est comprise entre 15 et 20 km. Il s'agit d'une course en ligne de 57 km.  
Le départ est donné cette année à 14h, place de la Mairie au Bono. L'allure est libre et la barrière horaire de 12 heures. Sauf que, tenir le rythme sur 57 km n'est pas si évident qu'il y paraît ...
Golfe011.JPGGolfe012.JPG
 
Vers 12h30, la navette m' emmène vers Bono. Il ne fait pas trop chaud et les discussions tournent toutes autour du même sujet. Ce n’est pas la peine de le préciser. Me voilà arrivé. Il me reste une bonne heure avant le coup de starter. Je m'installe sur le pont pour me préparer et regarder passer  les traileurs du 177 kms. 13h50, il est temps de s’y mettre. Après m'être rangé derrière la ligne en attente du coup de départ, j'écoute les organisateurs qui nous donnent quelques derniers conseils.
1ere étape
Bono - Larmor Baden (17,8 km) 
Golfe010.jpgGolfe007.jpg1300 Traileurs se sont donnés rendez-vous sur la ligne de départ pour ce trail .  A ce moment là, je ne sais pas encore que je vais souffrir de la chaleur. Je profite juste du moment présent, de la libération que représente ce départ après des mois de préparation, des semaines d'entrainement, des jours de doutes et les dernières heures de stress...Golfe014.JPG
Je suis parti dans le 1er tiers du peloton sur un rythme entre 9 km et 10 km/h.  Cette première partie est  vraiment très agréable, il fait beau, voir chaud, mais cela reste supportable. Je garde en point de mire mes références de 2011.     
Golfe015.JPGCette portion est sans doute l’une des plus belles du tracé, on est encore très lucide et l'on peut  admirer le panorama que nous offre la rivière d'Auray, avec de longues  portions en mono trace, parfois un peu casse-pattes, mais magnifique. Golfe019.jpgA noter, un passage bien humide lors du tour de la baie de Kerdréen où la marée nous a obligé à salir les chaussures.
Je me sens bien, alors sans m’en rendre réellement compte, je vais accélérer et courir un peu trop vite. Ce petit excès de vitesse allié à la chaleur qui ne cesse de monter va me coûter cher. Peu après le dixième kilomètre, ma plante de pied gauche va devenir douloureuse. Dans ces conditions, le moral va vite baisser et l’envie d’arrêter, prendre place dans ma petite tête. J’attends le premier ravitaillement avec impatience. Au kilomètre 15, je suis arrêté par un commissaire pour le controle de mon sac, j'en profite pour me déchausser et surtout enlever ma chevillière, qui apparemment devait être trop serrée. Golfe016.JPGUne fois le contrôle terminé, je repars avec un petit groupe, sur un rythme qui me va bien, un chouïa moins vite qu’au départ quand même. Au bout de quelques minutes, le pied semble être moins douloureux. Le moral va remonter un peu, juste avant que ne se déclarent les problèmes de chaleur. La galère commence. A cet instant je me dis que je ne vais pas m’en sortir. Je ne peux plus accélérer, le cardio monte immédiatement à 170-180, c'est une épreuve d'endurance, il faut ralentir.  
Arrivés au ravitaillement de Larmor Baden, deux de mes compagnons de route m’annoncent qu’ils arrêtent là. Bon, moi je vais me refroidir un maximum,  je vais me restaurer, boissons fraîches, yaourts, fruits secs. Je me masse quelques minutes les pieds, puis le temps de m’étirer un peu les mollets, et de me mouiller une nouvelle fois, je repars avec mon camel plein d'eau fraiche. La pause aura duré 15 minutes.
                                                                2ème étape
 Larmor Baden - Le Moustoir (14,9 km)   
Golfe025.jpg
Les sensations reviennent petit à petit. Le ravitaillement m’a permis de voir que j’étais pas mal physiquement. J'ai rattrapé un concurrent de Nantes, et nous allons faire plus de la moitié de cette étape tous les deux. Nous arrivons dans l'anse de Moustran, il fait plus de trente degrés, et pas un coin d'ombre à l'horizon, la casquette est devenue obligatoire.Golfe021.jpgPas de vent et un soleil qui nous brûle la peau, c'est dur d'avancer dans cette fournaise. Surtout pas se déshydrater, je bois une grosse gorgée d'eau toutes les 10 minutes, mais c'est difficile, l'eau de mon camelbag est de plus en plus chaude. Le parcours le long des plages est plat, et Golfe022j'encourage mon binome de ne pas marcher. Francis est persuadé que notre "collaboration" va s'arrêter là, convaincu  que je suis en meilleure forme que lui. Peut-être, mais aujourd'hui je suis en mode endurance et n'ai pas envie de l'attendre et de me griller avec cette chaleur. Pour moi tout roule, enfin j'ai la tête qui part dans tous les sens pour essayer de trouver un peu de fraîcheur. Maintenant je sais ce que ressentent les "doudous" de mes petits enfants dans le sèche linge. En revanche plus personne devant, et Francis qui a disparu derrière ! Dur de se motiver. J'ai imaginé être le 1er de la course, et ça a marché. Je me suis même mis à voler sur les deux derniers kilomètres, ne sentant plus la chaleur. Une petite bosse vite avalée, tout en force et j'arrive en vue du ravitaillement. Pendant le pointage je cherchais déjà le point d'eau. Vite de l'eau de l'eau fraîche.
Golfe026.jpg
Quel bonheur de s'asperger d'eau, refroidir le corps le plus rapidement possible. Je crois que j'ai bu une bouteille d'eau gazeuse et avalé au moins deux oranges. Ensuite faire le plein d'eau du camelbag qui devient lourd et gênant, avec la couverture de survie, sifflet, téléphone pour les secours, et les photos, les jeux de piles de rechange et la frontale, une paire de chaussettes de  rechange, une bande élasto, des tubes de crème (cela s'est avéré salutaire) mes gels, et barres énergétiques les pansements, la carte d'identité et le gobelet et maintenant un litre et demi d'eau, vous voyez pourquoi aux fils des kilomètres ce petit sac pèse de plus en plus lourd. Après 15 minutes de repos, je décide de reprendre la route, l'étape suivante étant assez courte. 
  3ème étape  
 Le Moustoir - Kerguen ( 9,3 km)      
Golfe030.jpg
Une fois la décision prise de repartir, il faut reconnecter le cerveau, il restait encore peut être le plus dur à faire, mais il était nécessaire de se remotiver et se remettre dedans, la course n’était pas finie ! J'ai bu beaucoup, et  je sens radicalement la différence et ça m'a fait un bien fou ! Étais je en hypo avant le ravito ? Bonne question ! En tout cas, je retrouve mes jambes et le mental revient avec … J’enclenche la seconde, les jambes tournent bien. Je cours à bonne allure, je double un paquet de coureurs qui marchent, je me sens bien.  
2013.3-0183.JPGIl paraît que ce qui ne tue pas rend plus fort, eh bien je vais probablement ressortir très fort alors, parce que ce sont des niveaux de  douleurs que je n'avais jamais expérimentés en course « j'entends dans la deuxième étape »  et là, c'est le mystère de la course, mais depuis le dernier « ravito, »  je déroule incroyable  et la confiance est revenue, une détermination farouche plein de singles, des passages sublimes, je reprends goût a scruter les alentours. Je recommence à avoir du plaisir, donc de l'assurance. Les trailers sont des coureurs  très amicaux, mais sur la fin de course, j'ai le sentiment qu'il nous reste tellement peu d'énergie que nous la consacrons à avancer et plus à discuter avec le concurrent, que l'on double ou qui nous double.
 Les kilomètres défilent et je suis à sec depuis déjà un moment, j’ai super soif mais le ravitaillement n’estGolfe018 plus loin. J’ai complètement décroché dans la tête, je sais que ce n’est pas une solution mais je n’ai vraiment plus rien dans les jambes. Il fait chaud, mais je n’y pense même pas, je suis concentré sur mes appuis pour ne pas tomber. La petite descente n’est pourtant pas technique, le chemin est large, mais comme je ne lève pas les pieds, le risque est grand de me retrouver le nez à terre ! Je double un groupe qui marche, il n’essaie même pas de s'accrocher, je les encourage et je continue … Fou ces sensations aussi pourries !! Le son du ravitaillement, du bruit, de la musique, des encouragements, le ravito de Kerven est là, j’espère y reprendre des forces et d’abréger mes souffrances.    
4 ème étape  
 Kerguen - Vannes ( 15 km)
Golfe028.jpg
Après vingt bonnes minutes, de soins, d'hydratation et de collation, je prend la décision de remettre le couvert pour cette dernière partie. Mathématiquement il ne reste plus que 15 kilomètres, une broutille à l'entraînement, mais j'ai  presque 6 heures dans les jambes, je profite de Golfe033.JPGquelques descentes pour me décontracter, je suis heureux, ma souffrance n’est plus rien. S’en suit une longue portion de sentiers étroits alternant petites montées puis descentes, le genre de parcours qui me plaît bien. Golfe035.JPGJe suis seul, j’ai distancé le petit groupe qui  était parti en même temps que moi, pourvu que ça dure. Je bois, je mange, pas envie de me retrouver dans la situation de la mi-course. Je reste vigilant aux balisages, mais à un moment donné je prends conscience que je fais fausse route : demi tour ! La suite et fin de course ont été relativement régulières et les kilomètres se sont enchaînés sans vraiment trop de peine (par rapport au début !). La variété des paysages, les bénévoles et supporters sur le côté, les coureurs du 177   rencontrés … autant de choses qui, à ce moment là, aident à avancer ! Mais j’ai pris trop de retard, je n’arriverai pas à faire mieux qu'en 2011 … 3km et c’est l’arrivée !

Le résultat ne sera pas brillant, mais je vais la passer cette fichue arche d’arrivée !! J’ai mal partout, des talons aux cuisses, et même au dos, mais ce n’est rien je suis heureux d’être là, et seul, avec éparpillés devant et derrière tous ces coureurs et coureuses tous aussi fous que moi. Quand je double quelqu'un nous nous remontons le moral juste un  "allez" ou "courage" pour évacuer la douleur, c’est une communion des esprits: c’est magique.  

Je dépasse des marcheurs, des épuisés, des éclopés, sans me retourner. Plus qu'un kilomètre, c'est gagné......      Golfe029Je débouche sur la dernière ligne droite, le long du port. Des spectateurs sont massés de chaque côté et m' acclament, j'aperçois toute ma famille et Alann vient me rejoindre. Les encouragements aident à avancer mais je me sens grimacer ! Golfe034.jpg Le corps humain est surprenant… je me redresse, toutes les douleurs ont disparu pour faire place à un grand bonheur mêlé à un soupçon de fierté, sur  ces derniers mètres. Le cerveau est un muscle : sa fonction, c’est de tirer le maximum, mais toujours un peu plus, à un corps exténué. Je donne tout. La priorité, c’est de terminer les vingt pas qui restent jusqu’à  l'arche final, avec à droite Alexis et à gauche Alann qui me tirent. Dix pas, neuf pas … trois pas. Gauche, droite, gauche.  (57 kilomètres). Par un ultime effort de concentration, j'essaie de sourire en franchissant la ligne d’arrivée.      Golfe017.jpg Franchir la ligne comme ça, ce fut grandiose et ça a rajouté encore plus de magie à cet évènement que je peux sans hésitation qualifier de GRAND !
Golfe027.JPG
Bravo à tous les concurrents, les finishers, tout comme ceux qui n'ont pas franchi la ligne d'arrivée, mais qui sont eux aussi allés au bout d'eux mêmes pour réaliser un exploit personnel et vivre cette aventure sportive.
Merci aux 850 bénévoles pour leur soutien, leur implication dans l'organisation de l'évènement et leur présence durant tout.   

                    Au départ                                             A l'arrivée

Golfe005 Golfe013  

 

 

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Départ Le Bono  14h00  Arrivée Baden 16h05         2h05 de course
Départ Baden     16h20 Arrivée Arradon 19h11      2h51 de course
  Départ Arradon   19h31 Arrivée Vannes 22h17      2h36 de course  
Golfe031.JPG
    Carte des pointages et controles
Golfe002
    La boite de gâteau du sponsor    
ani018-R.gifésultats officiels : 8h17’32    
soit  7h35mn de course réelle    
717 ème sur 1041.
93 ème V2h sur 141.    
Moyenne 8,20 km/h
soit 7'19" au kilo  
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le " Trail du Bout du Monde "  
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Vitesse 
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Cardio
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Dénivelé 
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*
 
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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 13:41
Lampaul000.jpg
Lampaul001.png
       Lampaul002.JPG
   

La  Lampaulaise à Lampaul Guimiliau
(232 ème Course)
     
Ce dimanche 23 juin, Endurance Loisir organisait la 3ème édition de la Rando Trail "La Lampaulaise".
La température fraîche avec du vent, un ciel gris et pluvieux, n'ont pas découragé les nombreux coureurs venus découvrir le terrain de jeu que nous proposait "Lampaul Course Aventure".
Un départ groupé à 9 h 15 de la salle omnisport  pour les trois distances : 12, 18 ou 25 kms.
Tombola à l'arrivée, douches et casse croute.  
Lampaul003.JPGBon, aujourd'hui pas de dossard, pas de classement, c'est ma dernière sortie longue, sans pression et en mode cool avant le "Trail du Golfe", mais ça s'annonce assez dur si j'en crois le profil et la météo prévue. Il me tarde de démarrer. Nous avons prévu de faire le parcours ensemble; Ghyslaine(18), Michel(12), Eric et Moi(18). La Forest à petites foulées" était bien représentée aujourd'hui à Lampaul. Je pense que nous allons bien nous amuser et prendre beaucoup de plaisir sur ce parcours.      Lampaul011.JPGBriefing avant course. 
Lampaul005.jpg
09h15, le départ est donné, c'est parti pour les 18 kms et les 700m de dénivelé positif.
Lampaul009.jpgLes 3 premiers km sont parcourus en 18' environ, je trouve cela raisonnable... 
Lampaul010.JPGOn se demande si c'est la mi-juin ou la mi-septembre : il fait un temps à ne pas mettre un appareil-photo dehors.
     Je crois que je vais investir dans un appareil pour photos sous-marines. Mais la pluie incessante n’a pas altéré notre motivation et notre humour.
Lampaul013.JPGTerrain gorgé d’eau, flaques d’eau, 10  à 15 cm de boue par endroit, le tout sous un timide 8°. Bref, les conditions  s’annonçaient difficiles et au cinquième kilomètre Ghislaine décide de rester sur le 12 km avec son homme.
Éric et moi dans une allure un peu plus soutenue, genre sortie longue, nous poursuivons sur le 18. Après une heure de course, nous avons poussé le rythme pour rattraper quelques connaissances. On va courir tranquillement ensemble. On discute et de suite le temps passe plus vite. On rattrape et même on double des coureurs.Lampaul017.jpg
    Dans les grosses montées, la première partie je cours puis dans le final je marche d’un bon pas jusqu’au sommet (mes jambes me suivent). Je recommence à courir lorsque la pente se fait plus douce, comme beaucoup de coureurs. Je suis en mode Fartlek : Le fartlek, ça consiste tout simplement à fractionner mais loin des pistes, en pleine nature, voire même sur terrain vallonné. Après 20 minutes d’endurance fondamentale, vous allez accélérer l’allure sur une certaine durée puis récupérer quelques instants en endurance, et puis vous recommencez à courir  avant de nouveau relâcher pour récupérer.     
Lampaul014.JPGOn alterne chemin boueux, sentier dans les bois avec un sol très agréable, et des petites portions de bitume. 
Bref, ça monte et les mollets travaillent bien. Ensuite ça descend, les articulations en prennent pour leur grade, mais elles tiennent le coup, pas de souci. On passe le premier ravitaillement. 
Lampaul015.jpg
            C'est solide, ce machin-là ? 
Après une longue montée, on déroule sur cette portion descendante. Le terrain va devenir glissant et les appuis, fuyants. C'est un parcours, certes technique par endroits et très boueux mais visiblement ça nous a plu.  "ça c'est du trail, de plus le parcours est très bien balisé!" .     
Lampaul016.jpg
On se retrouve au pied de la dernière montée, je décide de la grimper en courant, ça passe. Sur les parties roulantes qui suivent je me cale à 10  km/h. On a perdu nos compagnons de route.
Le  dernier Kilo est là ! Plat ce qui nous permet ”d’envoyer un peu” entre 11 et 12km/h. Ça y est j’en termine. Aucune douleur, très bonne balade. 
      Mon chrono affiche : 02h13mn22s et 19km500 
Lampaul018.JPG
On se retrouve tous les quatre au stand ravitaillement, pour déguster un excellent sandwich et une bonne bière pression.
En conclusion : Quelque soit la distance, les parcours restent vraiment très sympa, digne des plus beaux trails du coin : single track sous un tunnel de verdure, descente et montée, ponts et ruisseaux, passage dans des champs ou à proximité des fermes, il y a vraiment de quoi se régaler. Par contre beaucoup de photos ont été prises, très peu sont visibles pour pouvoir valoriser encore plus cette belle Rando Trail.    
Et enfin, un grand merci à l'organisation pour cette belle matinée  à courir dans de magnifiques chemins.         
ani018-R.gifésultats officiels :
    Temps: 02h13'00"        
   Moyenne 08,75 km/h
soit 6'50" au kilo
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la  prochaine pour le trail " Les 56 kms du Golfe du Morbihan"      Lampaul006.png
Vitesse
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Cardio
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Dénivelé
*
 
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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 15:12
Pleber000
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10ème Ronde des Fougères à Pleyber Christ
(231 ème Course)
 
Née en 2004 sous l’impulsion de son organisateur Bertrand Piriou, la Ronde Des Fougères a grandi chaque année pour devenir  un évènement désormais incontournable de la vie associative pleybérienne. La fête de la musique a trouvé un nouveau souffle et le repas en plein-air garantit la convivialité recherchée autour de cette journée. Chaque 3ème samedi du mois de Juin, vous avez été nombreux, de Pleyber et des environs, à venir participer en tant que bénévoles, coureurs, spectateurs. De nombreuses nouveautés vous attendent, adultes et enfants, pour cette belle édition !
Pleyber008.jpg
    Remise des dossards, aujourd'hui j'épingle le "81"  
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Pleyber010.jpg
Les courses
15h20: Course des benjamins, 1000m
15h40: Départ de la course des poussins, 600m                           
16h: Départ du 5km (1 boucle) pour les coureurs nés en 1999 et avant
16h02: Course des mini-poussins, 450m à allure contrôlée                          
17h: Départ du 10km (2 boucles) pour les coureurs nés en 1997 et avant
17h02: Course des "bouts d'choux" (maternelles) 150m à allure contrôlée.       
Chaque enfant recevra:
- Une médaille et des friandises
- Un tee-shirt « technique »
- Un ticket pour une barquette  « jambon / frites» pour le soir
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Les coureurs peuvent participer avant le 5 et le 10 km à un grand échauffement collectif en musique, rythmé par ONE COACH.
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Beaucoup de monde à Pleyber Christ pour encourager les participants aux différentes courses. 
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C'est ma cinquième participation à "La ronde des Fougères". 
L'objectif est simple aujourd'hui, faire monter un peu le régime de la bête. Me rapprocher des 45 minutes, malgré le vent assez fort  de face sur la moitié du parcours et la côte de "Pont Glas" qu'il faudra passer deux fois. 
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17h00 : Top départ. Je suis au milieu du peloton comme d'hab, ça part moyennement vite, je reste tranquille et j'essaie de garder une bonne respiration. Durant les 3 premiers km, je suis dans un groupe de chasse, devant, ils sont déjà loin.     Pleyber016.jpgA partir de maintenant c'est une grande ligne droite, vent de face qui nous ramène vers le bourg, c'est interminable mais les heures passées à m'entraîner me font garder la tête sur les épaules même si le souffle est vraiment court.   
Nous repassons la ligne pour la deuxième boucle, ce public de Pleyber est vraiment chaleureux.Pleyber004.JPG
Au deuxième passage à Pont Glas au début de la côte, le petit groupe explose, je vais faire la montée tout seul, soit presque 2 km en mode gestion seul, comme un grand. 
Contrairement à l'an dernier où nous avions un petit groupe très efficace, cette année, je fais cavalier seul. Ce sera le cas pratiquement tout le deuxième tour. Je pense être dans le bon rythme.  
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Je m'étais basé sur du 5' au kilo, je suis dans le timing voire en avance. Je passe le km 5 en 23 min 30, soit 1 min 30 secondes de mieux mais j'espère être assez frais pour espérer tenir ce chrono. Pourtant, je suis dans une allure qui me convient mais je manque un peu de jus aujourd'hui.
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Bon il s’agit maintenant de gérer et de ne pas se mettre dans le rouge trop tôt car il reste un-demi tour. J ’arrive  à suivre un jeune dans cette longue ligne droite. Je le doublerai dans les derniers virages. Le soleil a fait son apparition et je vois le dernier point d'eau à l'horizon. 
Pleyber023Les 100 derniers mètres m'ont permis d’avoir mon moment de célébrité, en effet le speaker repère mon dossard et annonce : « Et voilà, le dossard 81 qui passe la ligne… Dominique Deboevre de Plougastel Daoulas ». Il faut avouer que c’est assez bon.
Pleyber003.JPG
Aujourd'hui, la petite douleur persistante au niveau de la cheville gauche a disparu en partie grâce a ma nouvelle chevillère souple. 
big 800PX 2617441Dans 20 % des cas, l’entorse bénigne due à un étirement ou à une élongation des ligaments, laisse des séquelles, instabilité ou douleurs chroniques.
Cette chevillère a pour but de maintenir souple l'articulation fragilisée ou douloureuse en laissant la cheville dans l'axe du pied. Elle s'enfile comme une chaussette  à pied ouvert . Elle présente des sangles de rappel ou de stabilisation qui renforcent l'action du ligament latéral externe (Strapping). 
Magnifique maillot technique en cadeau 
    Pleyber002.JPG             ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 00h48'20"
197 ème sur 399.
      36 ème V2h sur 64          
Moyenne 12,50 km/h
soit 4'50" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour "La Lampaulaise"          
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Vitesse 
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 Cardio 
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Dénivelé
     
 
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 15:09
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     4 ème Trail de Lennon
(229 ème Course)
  
3 ème épreuve du challenge Armorik Trail 2013 
Lennon022.png
      Lennon est un petit village dans le département du Finistère.  Le village de Lennon appartient à l'arrondissement de Châteaulin et au canton de Pleyben. Les habitants de Lennon se nomment les Lennonais et les Lennonaises. La population  totale est de 788 personnes.

Lennon024.jpg  170 concurrents en 2012, plus du double cette année : la 4 ème édition des courses de Lennon a connu un engouement au-delà des plus folles espérances des organisateurs.     

" Le circuit est magnifique, mais pour autant cette course n'a pas été de tout repos".    

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Les organisateurs avaient fait le pari de maintenir ce trail un vendredi en fin de journée, veille d'un week-end riche en épreuves de course à pied sur le département. Pari gagnant, le nombre d'engagés est allé au-delà de leur prévision, 350 sur les deux distances. De nombreux coureurs s'alignaient au départ après avoir tout juste troqué leur tenue de travail pour sauter dans leurs shorts et leurs chaussures tout terrain.

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Suite aux gros bouchons dus aux travaux entre Loperhet et Daoulas, certains sont arrivés 5 minutes avant le départ, et d'autres ont loupé le départ et se sont inscrits à la courte (11km), qui partait 30 minutes après.   

Lennon008.jpg
19h30: Le départ est rapide. Les gars partent comme des flèches, c’est dingue. Et dire qu’on est parti pour 21 bornes comme ça, j’hallucine. De mon côté je pars cool de chez cool. Déjà que je pars toujours tranquille, mes doutes sur la tenue de ma cheville me font ralentir davantage encore. Après la ligne droite et un virage nous sortons du bourg pour aborder une grimpette goudronnée qui se transforme très vite en chemin. Je me retourne : à peine 20 concurrents derrière moi.
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Le circuit nous amenait à découvrir des espaces verdoyants et boisés autour de la Commune de Lennon. Malgré l'horaire, certaines portions de chemins boisés étaient si denses que la clarté du jour s'en trouvait assombrie, la lampe frontale n'aurait pas été de trop par endroit.     

Lennon010.JPGAu kilomètre 5, un long mono-trace passe sous les arbres, ça monte en douceur. J’en vois déjà qui se mettent à marcher. Je ne comprends pas bien l’intérêt mais bon, j’imagine que chacun fait ce qu’il lui plaît hein… Nous courons à 10km/h. Nous, c’est le groupe des poireaux qui squatte l’arrière du peloton. Pas le gruppetto non, c’est encore trop tôt, mais plutôt les plus encrassés des diesels.

Lennon026.JPGAprès un petit panorama sur la vallée, nous quittons la forêt pour nous enfoncer sur un sentier large et roulant qui descend vers le canal. Au fond à droite une grosse montée. Je me sens bien, je bois toutes les 10 minutes, les jambes répondent et la cheville chauffe gentiment. Je marche dès que ça grimpe trop, discute un peu et surtout je fais gaffe à pas trop taper dans les réserves. Je regarde assez régulièrement à droite et à gauche pour profiter du paysage, c’est magnifique et j’ai envie de faire durer.     

Lennon012.JPGJe cours depuis 01h15 et j'ai parcouru 12km, c'est maintenant la bascule. Arrive une magnifique descente, ma préférée du parcours, assez technique; je décide de lâcher les watts pour me faire plaisir, je double pas mal de monde, le moral revient !! et paf juste devant moi, un coureur fait un roulé boulé dans les ronces, rappel à l'ordre pour moi, je rétrograde, le gars a reçu involontairement un coup d'épaule d'un autre concurrent au moment où il doublait.
Pour l’instant ça va. Je me dis que je vise le 15ème kilomètre et que j’aviserai de la suite en fonction de l’état du bonhomme. Pour l’instant je profite du paysage, et j’attaque une barre énergétique fruitée Overtim's (vraiment excellente d’ailleurs, même si ça vaut pas un bon steak frites mais c’est plus pratique à emporter…)
Sur le profil à partir du 15ème ça monte jusqu'au final, nous y voilà … Et c’est parti !   Lennon033Au km 13,5 la chapelle St Nicolas
4 km d'ascension, on monte doucement, c’est une mise en jambes mais prudent, je préfère marcher dans les forts pourcentages. Je pense aux premiers qui ont du passer là depuis un moment à toute vitesse… En fait, j'ai du bol d’être un poireau. Parce que comme je me traîne grave, j'ai  tout le loisir pour admirer les environs…    

Lennon031.JPGJe pense à ma cheville qui tient le coup, et je me dis que si ça continue, ça sera parfait. Je commence a avoir faim. Tous les voyants sont au vert. Je double encore quelques coureurs, mais au compte-goutte maintenant. Je suis revenu dans la foulée de ceux qui ont à peu près le même rythme que moi.

 La grimpette vers Lennon est longue mais pas vraiment difficile. Enfin bref, les difficultés se suivent et entament le physique, pour autant  je me sens pas mal. On peut avancer à un bon rythme et trottiner dans les grosses bosses. Mais ça serait dommage d’aller trop vite parce qu’on pourrait louper des points de vue vraiment sympas. Lennon035.JPGIl y a aussi des petits sentiers colorés où il fait bon courir sur un tapis mou et douillet qui ménage les tendons et apaise l’âme du coureur voyageur. Un seul petit regret, le manque de luminosité, l'heure tardive et le ciel gris. Encore un effort et on y arrive, tout en haut de cette forêt dans laquelle nous avons pénétré quelques temps plus tôt, Lennon027j'aperçois Ghislaine qui est venue a ma rencontre, pour terminer le dernier kilo avec moi.
Lennon025.JPG
    La vue de l'arche me fait allonger la foulée.  Top 02h24 de course et il est presque 22h00. J’ai pris énormément de plaisir tout au long de cette course ! Une ambiance super, un balisage au top, des bénévoles aux petits soins des coureurs, un beau parcours, de belles rencontres, que du bonheur ! un trail qui vaut la peine d’être vécu !    
Lennon009.jpg
    Un énorme sandwich jambon avec une petite bière à l'arrivée, voilà le cadeau idéal . J'ai dévoré mon cadeau assis dans les tribunes du stade en discutant de la course avec Ghislaine.
Je me suis fait plaisir. L'environnement y est pour beaucoup.
Au challenge je passe de la 111ème place à la 46ème.  Prochain rendez-vous à Huelgoat que je connais bien:  3 participations.
    St-Thegonnec003.jpgani018-R.gifésultats officiels :    
Temps: 02h24'41"
114 ème sur 124          
 22 ème V2h sur 26        
Challenge V2h 46 ème
Moyenne 8,71 km/h
soit 6'43" au kilo 
     
     
     
  
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les " Foulées Loperhetoises"  
Lennon030.png
Vitesse
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Cardio
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Dénivelé
 
 
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:11
Loperhet014.jpg
Loperhet000.jpg
Loperhet002.jpg
26ème Foulées Loperhetoises
(230 ème Course)
 
8 ème épreuve du challenge de l'Elorn 2013              

Mais que nous fait le ciel Breton ?

Qu’est ce qui lui arrive ?               

Serait-il triste de nous voir aussi nombreux au départ de la huitième épreuve du Challenge de l'Elorn ?

Et Oui, ce dimanche matin à Loperhet, il n’y avait pas que des coureurs sur la ligne de départ de cette 26 ème édition des "Foulées  Loperhetoises", le temps (gris et froid) ne s’était pourtant pas inscrit au programme, il n’avait pas non plus réservé de dossard, mais comme tout le reste du peloton, il a participé à sa manière à cet événement.

En effet, le soleil étant le grand absent de cette journée festive, cela n’a pas découragé ni empêché pour autant près de 300 concurrents très décidés à prendre le départ, armés d’une bonne dose de motivation et d’enthousiasme à l’idée de savoir que cette épreuve est sans aucun doute difficile.

Loperhet012.JPGComme à chaque fois, les plus rapides prennent la tête du peloton dès l’annonce du départ, juste derrière on retrouve les poursuivants qui attendent le bon moment pour fournir leur effort.

Un peu plus loin, il y a ceux qui s’accrochent de pied ferme et plus loin encore, avant ceux qui ferment la marche, ceux qui ne se prennent pas la tête, mais qui avancent à leur rythme histoire de participer aussi à la fête, aujourd'hui je me trouve dans ce groupe.

Loperhet008.JPGDépart tranquille à 10h00.  5mn20  au 1er kilo, je suis bien et le rythme me semble confortable. Je n’ai pas forcément envie de me faire mal et en plus, ma cheville gauche me tiraille (et ouais), ce qui m’a valu d’improviser un petit strapping avant le départ (magique!).

2, et 3, 4…les kilos passent et moi je suis en 25 mn au

 5 ème kilomètre. Pas de quoi avoir sa photo dans le journal mais la paix avec ma cheville. Pourtant tout bascule à l’approche du 6ème car le ravitaillement est en panique et je n’arrive pas à attraper un verre d’eau, je me retourne et là "vlan", j’envoie voler le verre du coureur qui arrivait derrière moi "désolé ", "pas de quoi", je lui donne un nouveau gobelet , "encore désolé ", "merci" ,"bonne course ", et me voilà reparti toute voile devant. C’est reparti mon kiki, enLoperhet011.JPG traversant un champ, à ce moment très précis de la course, vous me croirez si vous voulez mais j’ai cru sentir la bonne odeur des foins fraichement coupés, comme dans les courses nature . Bon, c’est pas le tout mais arrivé au 10ème kilo (52 mn), j’ai un petit coup de bambou et là je réalise que je n’ai fais 'que' 10 kilomètres ! Rigolade, en quelques mètres, je reprends ma respiration et ça repart au rythme où je me sens bien, je ne force pas puisque cette course n’est pas un objectif mais juste une bonne sortie. 

C'est ma cinquième participation, et je sais que les trois derniers kilomètres sont en montée.

Ce qu’on aime tous dans ces courses, c’est qu’on sait d’avance qu’on va s’en prendre plein les jambes, plein les poumons et plein la tête : c’est pour ça qu’on vient. La grimpette de plusieurs kilomètres qui nous améne à l'arrivée ne déroge pas à cette règle. Loperhet009.JPGLongue, cette montée est celle où je me suis fais plaisir en  taillant une bavette pour encourager en pleine ascension, un concurrent en difficulté. ( Il faut être humble et toujours garder sa motivation intacte.)

C'est la dernière grosse côte qui nous mène à l'arrivée, et je suis un peu entamé mais ça va, je commence à savourer d’avance l’idée de franchir la ligne finale, je ralentis un peu sur cette dernière bosse lorsque je rejoins une coureuse de Coataudon "allez ! faut pas lâcher maintenant!" elle s'accroche. Je l'encourage, dans 500 mètres, c’est la ligne d’arrivée. Pas question de mollir, je relance  pour finir en rythme, à l’entrée de la ligne droite, j’essuie le filet de bave pas très présentable sur ma lèvre, pour la photo finish. A l’arrivée, le chrono affiche 01h17mn. J’ai fait mon entraînement dominical ! Loperhet010.JPG

Cette course est vraiment une perle, j’ai pris un certain plaisir à la courir, pas très vite certes, mais juste assez pour apprécier, l'organisation est au top, ne changez rien, surtout pas : merci aux bénévoles qui ont été très supportifs sur le parcours !

 

Je suis content de mon chrono, je réalise un temps de 1h17'39"", soit une allure proche des 12km/h. Un test positif , 2 jours après le trail de 21km à Lennon, qui me permet de me projeter et de rester plus confiant et plus serein pour compléter ma préparation du trail du Golf, prévu le 29 juin.          

   Merci à Patou pour les superbes photos. 
    Un tee shirt en cadeau     
    Loperhet003.JPG             ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 01h17'39"
199 ème sur 289.
47 ème V2h sur 70   
Challenge V2h 61 ème
Moyenne 11,70 km/h
soit 5'08" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le "La ronde des Fougères à Pleyber Christ"       
Loperhet006.png
Vitesse
Loperhet005.png
Cardio
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Dénivelé
 
 
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:15
Lesneven000
Lesneven001.png
35 ème Course de Lesneven
(228 ème Course)
 
7 ème épreuve du challenge de l'Elorn 2013    
Lesneven005.JPGComme le veut la tradition, ce sont les pompiers de Lesneven qui ont donné le départ de l'épreuve avec leur canon à incendie, mêlant ainsi folklore et convivialité dans cette course comptant pour le challenge de l'Elorn.
Deux boucles tracées dans la campagne lesnevienne et folgoëtienne avec un passage au centre-ville.
A 10 heures pétantes, 400 coureurs se sont élancés sous un temps ensoleillé mais légèrement venteux dans les rues de Lesneven.  
Lesneven006.JPG
Km 1 : Comme à mon habitude, pas de précipitation ni d'effort inutiles, j'essaie de trouver un rythme de croisière : 5'13... un peu juste mais je n'accélère pas, les quelques secondes de perdues viennent des premiers mètres.Lesneven011.JPGKm 2 :  Rien à signaler si ce n'est que je me sens pousser des ailes. Un beau peloton devant moi, je décide de faire un petit effort pour le rejoindre.
Km 3 :  Je me retrouve dans un beau peloton (une quinzaine), bien calé, idéal à l'abri du vent.Lesneven009.JPGKm 5 à 10 : une moyenne de 5'10" au kilo, c'est un chouilla trop rapide pour moi, mais étant bien calé je préfère suivre le rythme que me retrouver seul.
Passage au 10ème en 50'01". Lesneven013.JPGA partir du 11 ème je sens bien que je ne pourrai pas tenir le rythme.
  Et au 12 ème le groupe explose, en quelques minutes, je me retrouve seul quelques instants.Lesneven016.JPGJ'ai du mal dans le faux plat, 11,3 de moyenne et obligé de puiser pour maintenir cette allure.
En tant normal, c'est plutôt autour du 14ème que je commence à puiser, là çà me fait un peu peur.  
Je m'accroche à un gars de Plouider qui n'est pas plus à l'aise que moi, si je décroche c'est la fin, je suis en légère surchauffe. Pour finir c'est lui qui décroche et je rejoins Joelle de Kerhuon dans la montée.  Lesneven018.JPGAu panneau des 14 plus possible d'accélérer, Joelle Boucher reste dans ma foulée.  
    Je ne sais plus trop où j'en suis du chrono, je pense être loin des 01h15,  tellement j'en peu plus, c'est terrible.
     Plus lucide du tout, je ne regarde plus ma montre, je me dis que je souffre depuis 2 bornes, et qu'il faut aller jusqu'au bout sans réfléchir.
Enfin, j'arrive à quelques mètres de l'arrivée et je vois : 1h16', j'hallucine, j'accélère (façon de parler) jusqu'à la ligne. 1h16'29 wawahouuuu !   
    Un temps honorable une semaine après le marathon. Lesneven019.JPG
Je n'ai pas grand chose à dire de ma course si ce n'est qu’elle s’est achevée dans la douleur.    
  Une moyenne de 11,77km/h soit du 05'06" au Kilo.   
Bien entendu, une semaine après ce que l’on pourrait considérer comme un échec, subsiste dans mon esprit une forme de déception, mais je suis le seul responsable. Je n’ai pas été capable de trouver les ressources mentales qui m’auraient permis de surmonter le coup de chaud et ce d’autant plus que physiquement, mon état de forme physique me permettait de poursuivre à l'allure des 03h45'. Je ne suis pas arrivé à faire abstraction de la chaleur.        
           Une serviette en cadeau     
    Lesneven020             ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 01h16'28"
285 ème sur 401   
69 ème V2h sur 93    
Challenge V2h 82 ème
Moyenne 11,77 km/h
soit 05'06" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le "Trail de Lennon"  
    

         
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