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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 08:56
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26 ème Course de Plabennec
(226 ème Course)
6 ème épreuve du challenge de l'Elorn 2013
La joie de courir a décidé de changer de date pour la 26ème édition des courses pédestres de Plabennec qui aura lieu le  dimanche matin au lieu du samedi après midi.
Les courses partiront et arriveront toutes du complexe de kéroriou autour de la piste d'athlétisme. 10h15 : Départ des 15 kms qui constitueront la 6ème épreuve du challenge de l'Elorn.
Cette année, nous vous proposons le même parcours que l'année dernière. Plusieurs coureurs ont apprécié ce changement qui sera composé d'une boucle de 7.5 kms, réalisée 2 fois pour la course comptant pour le challenge de L'Elorn. L'arrivée et le départ se feront toujours sur la piste du terrain de rugby (l'arrivée se faisant désormais en entrant sur le stade par la route de Bourg Blanc).   Plabennec027Plabennec016 Plabennec031   
         14 membres du club de la "Forest Landerneau" s'étaient donné rendez-vous à Plabennec. ( marche et 15km )

      Arrivée à Plabennec vers 09h00. Quelques minutes pour assister au départ du 7,5 km. Quelques minutes à patienter pour retirer mon dossard (98) et un splendide sac à chaussures.

Plabennec033.jpgQuelques minutes à batailler pour agrafer mon dossard (une plaie les épingles). Quelques minutes pour trottiner en guise d’échauffement, et me rendre compte que le vent assez fort et froid sera au programme. Plabennec030.JPGQuelques minutes pour les photos et un autre tour de terrain pour se réchauffer, puis une autre photo.

      Enfin, à 10h15 précises c’est le départ.

La foule n'est vraiment pas impressionnante. J'ai souvenir d’avoir vu beaucoup plus de spectateurs quand la course se faisait le samedi après midi.

Plabennec035.jpg
Après un départ poussif autour du stade, j’arrive enfin à la sortie de la piste à trouver mon rythme et là c’est parti pour 15 km de bonheur.
Plabennec039.JPGLe parcours est vallonné mais agréable, le public n'est pas présent à cause du froid sans doute.
Au bout de 30 mn, je retrouve des coureurs du club, pour moi toujours la forme et le même rythme.
Plabennec040.jpgUn peu avant le ravitaillement je suis surpris car je rattrape Jean, une tape amicale sur l’épaule et je continue afin de ne pas perdre mon allure.
Plabennec045.JPGLes kilomètres défilent, passage dans le stade et toujours la forme, mais une alerte arrive au 8ème, j’ai le genou droit qui coince. Le moral tombe dans les chaussettes je me dis que ça va être difficile de finir, je me masse un peu le genou et là " miracle " plus de douleur, c'est reparti jusqu'à l'arrivée. 
Plabennec013.JPG Un peu avant le deuxième passage au ravitaillement j'accélère un peu, je vais m'arrêter quelques secondes pour dire bonjour à Jean-Claude un cousin à Christiane.       
Après cette petite pause, c'est reparti de plus belle, je remonte beaucoup de monde, j'fais la course quoi!, j'me balade pas!.
Je passe le 12ème kilo en 1 heure pile. Je double encore pas mal de monde, et je me demande si je ne vais pas doubler la tête de course! Jusqu'au moment où j'aperçois un camarade, je dois l'aider ! alors je me mets à sa hauteur et je prends de ses nouvelles, je passe ce 13ème kilo à 11 km/h, j'me sens bien et j'ai envie de continuer alors je prends quelques mètres d'avance sur mon pote. Je me retourne souvent pour voir si la distance ne se creuse pas et moi dans le même temps je perds mon rythme le vent n'aidant pas.
Plabennec041.JPGLa route s'élève un peu et vent de face ce n'est vraiment pas marrant, il me fait signe de partir alors j'accélérer jusqu'à retrouver mon rythme. "Pas trop vite" ! suivre ma stratégie en fonction de mes sensations et du parcours. Plabennec046Puis au 14ème je commence mon accélération progressive pour atteindre les 13km/h sous l'arche.
Je sens alors l'arrivée et la vue du feu tricolore me donne des ailes, le feu est au vert. Moi j'accélère, je veux réussir mon défi perso, une fois le bitume fini, virage à droite et l'on rentre sur le site du stade, j'ai  une bonne allure, je veux poursuivre !.
En toute fin de parcours sur les 100 mètres de piste, je suis à fond et je franchis la ligne en 01h14'49". Dernier kilo en 4'34''.

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Après un bref passage au buffet, je retrouve Éric qui décide d'aller rejoindre les filles du club, pour les accompagner jusqu'à l'arrivée.Plabennec022.JPG
        Bilan : Un temps pour l'honneur qui ne veut absolument rien dire mais qui m'a permis de gérer ma vitesse 12,03 : mission accomplie. Très bonne organisation, il ne manquait qu'un peu de chaleur. Peu de monde même sur le dernier kilo. Bravo aux membres de l'association "La joie de courir à Plabennec" qui ont participé ce dimanche aux stands et qui se sont surpassés sur la route !   
Un sac à chaussures en cadeau     
Plabennec009             ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 01h14'49"
199 ème sur 341.
46 ème V2h sur 82
Challenge V2h 135 ème
Moyenne 12,03 km/h
soit 4'59" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le "Marathon de Poitiers"     

 

Visible 01'21" à 01'24"

04'58 à 05'06"

Plabennec007.png
Vitesse
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Cardio
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Dénivelé
 
 
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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 17:57
Huelgoat000.jpg
Huelgoat011.jpg
Huelgoat010.jpg9 ème Semi marathon Huelgoat-Carhaix
(225 ème Course)
   
Parfait compromis entre distance et vitesse, le semi-marathon est l'épreuve populaire par excellence. Longue de 21,100 km, elle requiert quand même une préparation sérieuse, et constitue un très beau défi. Le semi-marathon Huelgoat-Carhaix, au parcours en ligne performant, empruntant routes bitumées et sentiers ombragés, conjuguera cette année encore tourisme sportif et chronos de haut Huelgoat002.jpgniveau. Huelgoat003.png
L' arrivée est jugée au cœur du site exceptionnel de la vallée de l'Hyères, l'une des plus belles vallées de l'Ouest et véritable domaine préservé dédié au sport et à la détente entre ami(e)s ou en famille. Un cadre magnifique comme la Bretagne en a le secret. 
     Huelgoat007.JPG
    Avec Éric nous sommes arrivés au camping municipal de Carhaix (lieu de l'arrivée) vers 13h30 pour un départ à 16h00 au centre d'Huelgoat, tout va bien on trouve une place direct, et nous voilà partis récupérer les dossards et puces électroniques (272 pour moi), le temps c'est pas top pour la mi-mai, très couvert,  beaucoup de vent, ça c'est pas cool, quand à la température je vous dirai seulement que "Les trois saints au sang de navet, Pancrace, Mamert et Servais, sont bien nommés les saints de glace." 
Mon objectif, faire les 21 kms à de 12 km/h (mon allure marathon).
Huelgoat012.JPG
Puis nous rejoignons l'aire de départ des navettes. Les autocars nous conduisent du camping municipal de la vallée de l'Hyères jusqu'à Huelgoat. Presque une heure de trajet, le chauffeur s'étant trompé deux fois de chemin.
Huelgoat009.JPG
Je me prépare tranquillement, un petit échauffement, on retrouve quelques amis, on tape un peu la papote, puis à 15h45 direction l'arche de départ où pour des contraintes logistiques le nombre d'athlètes est limité à 550 sur le semi-marathon. Un parcours pas extrêmement difficile, 21,100 km en ligne mesurés selon les normes IAAF. 2/3 sur bitume, 1/3 sur sentier (voie verte et parcours-santé), mais par-contre de longues lignes droites avec quelques petits faux plats sympatoches dans le final. 
Huelgoat026.jpg
Aux ordres du starter dès 15h50 et départ à 16h00, rue du Général de Gaulle, sur les bords du lac.  
Go ! Le départ est plutôt rapide. Après quelques centaines de mètres à peine, à part les meilleurs qui se sont déjà envolés, un groupe compact s'est formé autour du meneur des 1h45. Huelgoat027.jpgÉric est déjà parti, je reste en retrait. Mes sensations sont bonnes. Je boucle le 1er kilo en 4'30". Le profil du parcours est très favorable jusqu'au 8 ème km, ça me permet de rester au contact du groupe, à une allure de 4'40" - 4'50" sur les 7 premiers km (moyenne 12,7km/h). Huelgoat032.JPGJe suis plus prudent que Éric, je préfère lever le pied pour ne pas me mettre en sur-régime. J'insiste pendant 1 km encore, sur le plat. Ma fc est stable, à 156-158. Au bout du 8ème km, ma moyenne est de l'ordre de 12,3. Ça n'empêche pas le meneur d'allure de disparaître petit à petit devant moi. 
Huelgoat034.jpg
Arrive la partie la plus redoutée " Poullaouen"  4 km en montée légère mais quasi-ininterrompue, essentiellement sur chemin. Le sentier est sinueux, on n'en voit pas la fin, et je commence à douter. Le rythme baisse (5'35 - 5'45"), et je psychose. Ma précieuse moyenne augmente ! Ça y est, c'est sûr, je vais exploser en plein vol. J'aurai dû rester à 12 km/h dans la descente.
Vers le 11ème km, un concurrent me double à un bon rythme, puis se retourne et me propose de faire un bout de route avec lui. On court côte à côte pendant 2 bornes environ. C'est stimulant pour moi, je m'accroche. Le rythme est bon, dis-donc, tu vaux 1h45', me dit le gars. Cette déclaration péremptoire me scie un peu. Comment peut-il me juger après à peine quelques minutes ? Sitôt après, il me décramponne, au train, tranquillement... 
Huelgoat035.JPG
Au début du 14ème km, arrive une petite bosse de 300 m, un joli casse-pattes à ce stade de la course. Je vois plusieurs coureurs se mettre à marcher pour la passer. Je m'accroche, je joue des bras pour me pousser vers le haut ( j'ai l'impression d'être une marionnette à fils ). Vient ensuite une descente assez brutale, où je lutte pour ne pas me désunir.
Huelgoat036.jpg A partir de ce point, le parcours vers l'arrivée alterne entre descentes légères et portions de plat. La fatigue et la lassitude se font sentir. Je compte les minutes, je calcule sans arrêt la distance qu'il me reste à parcourir. Je n'arrive plus à être objectif, j'ai l'impression de ramer, et pourtant ma cadence oscille entre 5'10" et 5'20. Impossible d'accélérer. Malgré mes efforts, ma fc refuse de passer la barre des 165. A 3 kilomètres de l'arrivée, j'avale un gel coup de fouet.
Huelgoat016.JPG
Enfin, je touche au but ! Les derniers 500 mètres se font sur un chemin très ombragé et caillouteux. Je tire sur mes bras, je souffle, la fc daigne enfin augmenter un peu. A 100 mètres de l'arrivée, je vois quelques spectateurs qui m'encouragent. Super agréable. Encore quelques mètres et ça y est, la délivrance. J'arrête le chrono, je regarde le temps : 1h46'56"  . Chrono officiel 1h46'40".
Grand moment de satisfaction : le travail des 3 derniers mois a payé. Je me fait interviewer par le speaker.
Je retrouve Éric à la collation, il est content de lui aussi. Belle journée pour tout le monde.
Huelgoat018.JPGHuelgoat020.JPG
Et maintenant ? Eh bien... Évidemment, je pense à faire sauter la barre des 3h45' à Poitiers. Mais ceci est une autre histoire. 
Huelgoat024.jpgBilan : Pour ma part, je viens de faire une course longue où j'ai enfin réussi à retrouver certaines bonnes sensations, j'ai moins souffert que sur les autres semi et je me suis même surpris à mener le train pour un groupe de quatre coureurs et les mener sur un bon rythme pendant les trois derniers kilo. Je suis très satisfait même si je suis un peu déçu du chrono mais ça vient. Je termine  à la 205 ème place et 41ème V2. Cette course est géniale, le parcours très joli quoique lassant par moment mais l'organisation est sans faille, bravo aux organisateurs et aux bénévoles 
Huelgoat033.JPG
Merci aux quelques 230 bénévoles mobilisés pour cette neuvième édition "Huelgoat-Carhaix". Certains sont postés à Huelgoat, d'autres à Locmaria-Berrien, une cinquantaine à Poullaouen, presque autant à Plounévézel. Côté Carhaisien, plus d'une centaine sont sur le qui-vive depuis le début de l'après-midi. Tous affublés d'un tee-shirt rouge, ils sont clairement identifiables.  
   Huelgoat025.JPG  ani018-R.gifésultats officiels :   
Temps: 01h46'40"
205 ème sur 368.
41 ème V2h sur 80      
Moyenne 12,00 km/h      
soit 5'00" au kilo     
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les " 15 km de Plabennec"         
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Vitesse
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Cardio
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Dénivelé
 
 
 
 
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 12:15
                   
Bohars000
Bohars001.gif
     22 ème édition des 10 km de Bohars
            (224 ème Course)
 
Courir pour redonner l'espoir
Courir pour une cause humanitaire,
Une oasis pour la sclérose en plaques
Une belle fête  s’annonçait avec un soleil au rendez-vous sans oublier un petit vent qui rafraîchissait l’atmosphère. Des conditions idéales pour cette grande après-midi sportive au profit de l’association « Une oasis pour la sclérose en plaques » (chaque coureur a reversé 1 euro).  
C'est ma cinquième participation, et aujourd'hui l'objectif, courir à 12,5 km/h soit un temps de 50 minutes, avec les nouvelles chaussures fluo.
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  Direction la salle des sports pour récupérer le dossard.
Aujourd'hui "545" 
 L’épreuve du jour est assez conséquente en termes de participation puisque ce ne sont pas moins de 400 coureurs qui prennent part aux 10km.  
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Au final, c’est bien content et bien motivé que j’ai pris la direction de Bohars pour participer aux 10 km et tenter de concrétiser mes séances de VMA et de 1000 m de ces deux dernières semaines. Les méchantes courbatures que je me suis farcies après le trail d'Hanvec ont très vite disparues, j’avais des bouts de bois à la place des cuisses! ça m’a fait un peu cogiter mais ça s’est amélioré le lendemain.Bohars009.JPG

Un bon quart-heure d’échauffement sans stress avec quelques lignes droites. Il faut bien ça car les conditions sont idéales mais la température est fraîche à cause du vent.

Ah tiens, le départ est dans 7 minutes… ça me laisse le temps de refaire un dernier pipi (pourquoi transporter ces quelques grammes inutiles, hein ?). Bon, je vais faire ça contre un arbre en bas de la route alors… en me disant que ça a quand même du bon de partir d' une zone assez éloignée des spectateurs et que c’est cool d’être un mec.
Bohars012.JPG       Je m’approche de la ligne de départ. Je suis au milieu du peloton. Le pistolet pointe alors son canon vers le ciel bleu de Bohars et retentit. C’est parti. Ma stratégie "me mettre bien à droite pour éviter d’être obligé de doubler" et de plus, je serai du bon coté, pour les photos de Christiane. Mais du coup, je suis happé par des coureurs qui partent vite, très vite, trop vite. Bien que je n’arrête pas de me faire doubler, je suis à une allure de 4’30" au kilo. J’essaie de ralentir pour me poser autour de 5′/km. Mais c’est dur de ralentir. Et je sais alors que ce départ rapide, avec ce vent de face, annulera toutes mes chances de battre mon chrono perso.Bohars013.JPGLe premier km est toujours un peu compliqué puisque nous sommes en plein milieu du pack. Il faut jouer des coudes, je manque même de m’étaler par terre à un moment donné en me prenant dans les pieds d’une coureuse qui essaie de me dépasser.  
Bohars021Bohars023   Le deuxième km en 4 min 46 encore trop vite. Il faut baisser le rythme pour terminer en 50 minutes, conformément à mon objectif. La traversée du bourg  se déroule sans problème avec un pack qui commence à s’effilocher, on commence à courir avec aisance.Bohars025.JPGBohars026
Cinquième kilomètre; Chouette la mi-course: c’est un bon tempo et je n’ai pas l’impression de me griller. Le peloton est dense mais ça court bien et je limite les zigzags.   
Deuxième passage au bourg, parfait continuer comme ça aussi longtemps que possible et rester concentré sur les indications de ma montre. 
Il fait chaud, il fait du vent et j’ai la gorge sèche mais, comme j'ai zappé le 1er ravito, quand j'arrive au deuxième et dernier, je n’hésite pas à faire le détour et à marcher quelques pas pour boire un gobelet d’eau.Bohars032.JPG
Je suis toujours souple, très à l’aise et régulier entre 4’55" et 5'05" au kilo. Mais, de peur de tout gâcher, j'hésite de faire ce minuscule effort qui me permettrait de passer les deux derniers kilo en 4’45".
Bohars037.jpgEt c’est la fin qui approche, je ne veux pas accélérer, de toute manière je sens que je dois être sous les 50'. Je fais le cabotin pour les photographes. Bohars036.JPGAllez un dernier "petit coup de reins" pour l’arrivée. 
    Certes, ce n’est pas mon meilleur chrono sur 10km mais c’est sans doute ma course la plus aboutie, la mieux gérée, celle que j’ai le mieux vécue, avec la meilleure technique, les meilleures sensations et le plus grand plaisir. Et puis, comme souvent à Bohars, l’ambiance était top. Non, vraiment, je ne regrette pas d’être venu.
L’après-course est bien sympa, pour faire durer le plaisir, je m’offre un dernier footing de 15’ pour rejoindre Ghislaine et l'accompagner jusqu'à l'arche d'arrivée.
Ensuite, je me suis refait la cerise grâce au copieux ravito mis en place par les organisateurs à l’arrivée (merci!)    
Bohars027
            Bohars028.JPG  ani018-R.gifésultats officiels :   
Temps: 00h48'15"
          232 ème sur 397.
25 ème V2h sur 62    
Moyenne 12,45 km/h    
soit 4'50" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le" Trail d'Hanvec"     Bohars004.png
    Vitesse 
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Cardio 

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    Dénivelé     
 
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 17:11
Hanvec001.jpg
Hanvec002.jpg
3 ème Trail d'Hanvec
(223 ème Course)
  
2 ème épreuve du challenge Armorik Trail 2013    
Après l’énorme succès de l’édition 2012,  les membres de l’association relève à nouveau le défi de vous proposer un trail vraiment nature qui se doit de rester populaire tout en poussant chacun à dépasser ses limites. Les 2 courses (d’environ 10 et 20 km) partent, comme l’an dernier, simultanément du bourg de Hanvec et empruntent immédiatement les sentiers vallonnés de la commune.
Hanvec030.JPGHanvec031.JPG Les parcours se séparent dans la forêt au Km 5. Pendant que les coureurs du 10 km rentrent vers le bourg, le parcours long, rallongé de 2 km par rapport à l’année dernière, entraînera les traileurs plus profondément sur les sentiers escarpés de la forêt du Cranou. Des ravitaillements sont prévus sur les 2 parcours, au km 6 sur le 10 km, et aux kms 7 et 16 sur le trail long.
Hanvec008.JPGHanvec032.JPGL'arrivée et le départ se feront sur la place des écoles où les coureurs seront accueillis par un ravitaillement généreux animé d’un concert suivi pour ceux qui le souhaitent d'un barbecue. 
Hanvec005
Hanvec040La journée commence. Réveil à 6:00, petit déjeuner, préparation et habillage, direct en tenue de course. Éric arrive et une bonne demi-heure de route plus tard, nous voilà à Hanvec sur la place de l'église. Évidemment, le nouveau GPS Éric s'est perdu, et nous avons eu droit à une petite visite en pleine campagne. 
Une météo idéale était au rendez-vous, la température est agréable,  soleil et ciel bleu pour nous accompagner sur ce parcours. 
Hanvec045.JPG
Hanvec028.JPGRemise des dossards :  Ghislaine 418, Eric (après beaucoup de misère) 350,
Moi le 282
Ma course : Je décide de rester et de tenter de tenir un rythme de croisière régulier afin d'avoir un effort bien réparti sur toute la durée de la course. Je me place dans les 50 derniers.
Hanvec012.jpgMon départ est vraiment sage et prudent. Petit à petit chacun trouve son rythme, je suis vraiment déconnecté du mode compétition et tente de profiter du parcours, rien ne m'empêchera de profiter pleinement des panoramas.
Hanvec017.jpgJe suis tout de même concentré sur mon hydratation et mon alimentation (2 gels en tout ) en vu de Poitiers (fin mai ).
On arrive en forêt, première côte, première difficulté. Je dois poser les mains pour grimper un talus. Je monte la côte en trottinant, et dois même passer sur le coté du sentier pour éviter un arbre tombé, la côte m’a bien surpris, j’ai les cuisses chaudes… déjà ! 
Hanvec021.JPGJe double pas mal de monde d’ailleurs ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais j’y reviendrai. Ça remonte un peu, on passe un ruisseau puis ça redescend, en faux plat pendant quelques hectomètres.
Hanvec007.JPGHanvec041.jpgÇa repart en faux plat montant, je suis le rythme. Je regarde la montre. Zut on n’a fait que 4 km et je me suis déjà mis presque dans le rouge. J’essaie de ralentir un peu le rythme, Éric se cale derrière moi dans un long mono-trace et une chance un gros bouchon, je vais pouvoir récupérer un peu.
Hanvec042.JPGÇa repart de plus belle, je suis surtout le peloton, en particulier j’essaie de me caler sur un jeune de Briec que j’ai repéré depuis un moment et qui semble avoir un rythme qui me convient. En même temps j’essaie de faire attention à ce qui se passe derrière.
Hanvec049.JPGEric part devant. Certains concurrents tentent de relancer mais je garde ma ligne de conduite à savoir la régularité. J'arrive à bien courir, plus les kms passent et plus j'ose envisager sans forcer outre mesure une fin de parcours à mon avantage. Je pense même un instant être sur un rythme passant sous les 02 h 00 de course. Je reste humble et concentré et je me dis que c'est la forme du moment qui décidera.   Hanvec047.JPG
Après le deuxième ravitaillement, je reviens sur une féminine, au détriment d'un énorme effort, je  la passe rapidement, elle a  des cuisses de cycliste !! . Je fais une belle montée, les jambes brûlent, j'alterne marche et course je sens que les mollets durcissent et deviennent douloureux. Il faut vite faire un constat, réfléchir, ne pas s'affoler. Je décide de lever le pied, de gérer ce mauvais moment car je sais qu'avec mon expérience, je peux atténuer et même faire disparaître les douleurs. Seulement, cela veut dire pas d'accélérations violentes, pas de crispations. En avant.   
Hanvec023.JPGUne descente technique s'offre à moi, OUAHH!!  mais malheureusement je suis en période de crise ( gestion des mollets),  continuer il le faut. Sans m'affoler je descends à 7km/h là ou je pourrai courir presque deux fois plus vite. Je me force à boire, puis reboire par petites gorgées , j'avale mon dernier gel et tente de retrouver de nouveau une allure régulière.     
Hanvec035.JPGJe rejoins des participants, je savais que sur la fin je pouvais un peu me refaire. Bien sûr me voyant,  "les trois lascars" ne veulent rien lacher, il reste 2 kms soit 15 min de course. Nous échangeons quelques mots et ils accélèrent " une attaque " mais je sais que si je réponds, c'est de l'arrière que je risque de voir d'autres gars débouler. C'est de bonne guerre, je suis contrait de garder mon rythme et de les laisser partir.
Hanvec063.JPGHanvec064.JPG 

J'oublie le défi de revenir sur eux , même si je pense que j'avais largement la capacité de le faire, c'est ainsi ils sont devant, ils sont meilleurs aujourd'hui.

Hanvec053.JPGLe bourg, la forêt, la campagne, la forêt, le bourg...et le chrono !! ? Mer... si je tentais de passer sous les 02 h 15 histoire de dire 02 h14, pourquoi pas. Je relance, fais l'effort le chrono défile 56 , 57 , 58 , 59 mince je me suis réveillé un peu tard , il faut traverser la place de l'église, je sprinte  pour atteindre la ligne d'arrivée. Sous l'arche le chrono indique 02h14mn47s, je suis content.

Hanvec054.JPG
Hanvec056Maintenant le bilan. Je suis vraiment content de l’avoir faite. Et finalement, la course dans les bois, dans la nature ça me plaît ! L’esprit de compétition était quand même là, mais finalement ça m’a mis dans le rouge, au lieu de me concentrer sur mon rythme je suis parti trop vite. C’est la grande leçon aujourd'hui. La Fontaine l’a dit il y a plusieurs siècles : rien ne sert de courir il faut partir à point.Hanvec059.JPG

    Le travail de qualité au niveau de l'allure marathon m'a permis d'augmenter très légèrement ma cadence ( 0,2 km gagné au km ) sur des portions roulantes, cela ne se néglige pas.

Maintenant place à la récupération active cette semaine, avec les 10 km de Bohars (moyenne recherchée 12,5km/h), et le semi Huelgoat-Carhaix (moyenne recherchée 12km/h), pas de séance fractionnée afin de permettre une bonne régénération musculaire.

Un grand merci à Didier et à tous les photographes qui nous permettent de revivre les courses. 

  St-Thegonnec003.jpgani018-R.gifésultats officiels :    
Temps: 02h14'47"
185 ème sur 247    
26 ème V2h sur 43   
Challenge V2h ??? ème
Moyenne 8,9 km/h
soit 6'43" au kilo 
     
     
     
  
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les " 10 km de Bohars"  
 
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 Vitesse 
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Cardio 
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Dénivelé 
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 15:41
Henchou000.jpg
Henchou001.jpg
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    17ème Trail An Henchou Treuz
        (222 ème Course)
COURIR C'EST BIEN, COURIR UTILE C'EST MIEUX.
En 2012, notre soutien a été auprès de la jeune association carantécoise "main dans la main pour Stécy".
En six éditions, grâce à votre participation, un total de 5500€ a pu être redistribué aux associations locales, qui viennent en aide auprès des enfants malades.
Le 1er mai 2013, nous vous invitons à venir courir pour Stécy, pour la seconde année.
 

Plourin Lès Morlaix est une commune incroyablement riche de vieux chemins réaménagés et d'anciens sentiers sortis de l'oubli. C'est donc tout naturellement qu'un jour les "ribinn" et "riboul" ont été préférés à l'asphalte...L'ambition et la passion aidant, l'idée d'organiser un trail a fait son chemin! La septième édition, An Henchou Treuz se déroulera ce MERCREDI 1er Mai 2013.
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Henchou018       
Une organisation parfaite et des bénévoles au Top, tout était réuni ce 1er mai 2013 pour un accueil chaleureux des quelques 210 participants présents sur le 20 km pour en découdre en terre morlaisienne.  
Temps un peu frais 8°, un beau soleil, des conditions idéales pour courir malgré un vent assez fort de face par moment.
Dossard "126" pour Eric et "35" pour moi.Henchou038.JPG
Place maintenant au départ,  pour un parcours 100% nature, superbe et varié avec une alternance de chemins roulants entre terres agricoles et sous bois, mono trace ponctué de belles bosses sans oublier la traversée attendue ou redoutée mais très rafraîchissante des différents cours d'eau.
Henchou039.JPG9H30 pétante, en avant pour 19 Km officiel (20,4 Km au GPS), un tour dans le bourg et le 1er chemin en légère descente dans le bois étire le peloton. Devant c'est parti vite. Très vite. Trop vite. Décidément, plus le temps passe et plus je me rends compte que je ne suis pas fait pour les sprints...Henchou044.JPG
Les deux premiers kilomètres ont été avalé en 10 minutes, trop rapide, le peloton s’étire vraiment, et je prends mon rythme, connaissant le parcours quasiment par cœur, c'est ma quatrième participation, j’en garde sous le pied  car, le gros du dénivelé positif se trouve entre le 5ème et le 8ème kilo avec quelques gros pétards, ce qui n'est pas ma spécialité.Henchou020.JPG En plus la route commence à grimper, les chemins sont plutôt secs contrairement à l'année dernière. C'est pas trop la forme, les pulsations à 160, va falloir calmer la bête. Je me mets donc dans les pas d'Eric et je suis le train. 
Henchou026.JPGEn haut de cette montée nous longeons le bois, puis nous revenons dans la vallée et de nouveau une bonne grimpette suivie de presque 1 km, tout en devers et en faux plat montant, c’est usant pour les chevilles. Dans une partie montante, je marche, les mains sur les genoux et je rattrape ceux qui essayent de courir. Mon copain m'attend en haut et commence une longue descente, je passe devant, je lâche les chevaux, et patatra, je me retrouve étalé de tout mon long sur le chemin, la main gauche dans les ronces. Ça saigne un peu mais bonne nouvelle rien de grave, je repars.Henchou040.JPG Au kilomètre 10, Eric décide d'accélérer, je le laisse partir, et je continue mon bonhomme de chemin. Nous sommes au 11èmekilo et j’ai un moment dur. A la recherche d’un second souffle… Une bonne demi-douzaine de gars vont me passer entre le 12ème et le 13ème. Vers le kilomètre 14 la chute est oubliée, j'accélère, le terrain s'y prête, le moral est revenu au beau fixe. Je rejoins une féminine, la dépasse et continue à envoyer du gros.Henchou023.JPG Je me dis qu'il faut bien que je me fasse plaisir à un moment. Un instant je pense à mettre les gaz jusqu'à l'arrivée... Soit 6 bornes. Mais je redeviens sage tout de suite... A 3 semaines du marathon, faut pas pousser, surtout que les dix jours à venir vont être un peu chaud. Bon, du coup c'est ma séance de seuil qui commence. Un peu plus de 2 kilomètres environ pendant lesquels je me lâche sur l'ancienne voie ferrée de "Coatelan".  Arrive alors le virage à gauche pour reprendre les petits sentiers pleins de racines, le signal pour moi qu'il faut calmer le jeu et reprendre un rythme d'entraînement. Je surveille mon rythme cardiaque qui s'est stabilisé à 145, ce qui est plutôt correct vu les conditions. J’ai depuis ma gamelle abandonné tout espoir caché de chrono, j’essaye juste d’avoir une foulée légère et de me décontracter. On passe dans un tunnel où un cours d’eau profond et froid a décidé qu’il n’y avait pas assez de difficulté comme ça, il s’est carrément incrusté sur le parcours.Henchou046.JPG Y’en a j’vous jure, ils respectent rien. Bon, comme je suis un grand gamin je trouve ça génial alors je patauge dans la flotte pendant un vingtaine de mètres, le courant est fort. Devant c’est une nouvelle bosse qui se dessine, avec de la boue.  Ah dommage, je l’avais pas prévue celle-là.  Bon tant pis, on va marcher un peu plus longtemps que prévu…Arrivé au sommet, je sens que dans mes chaussures, il y a un peu de tout : des graviers, des cailloux, des feuilles… Un castor pourrait fabriquer un HLM avec tout ce qu’il y a dans mes godasses. Je profite donc du ravito pour retirer mes ramasse-boue et faire un peu de ménage avant de repartir.Henchou033.JPG
Le parcours est diversifié : nous avons des petits passages bien piégeurs avec pierres et boue, une descente raide avec une corde, des petites côtes à flanc de colline. Puis le passage dans un tunnel d'une vingtaine de mètres, accroupis et les pieds dans l'eau, ça fait mal aux cuisses et au dos. 
Henchou027.JPG
    Henchou016De nouveau retour dans le vallon pour attaquer le dernier gros morceau avant l’arrivée, il reste à peine 2 Km, un coureur à 150m devant moi, je reviens sur lui dans cette montée, mais arrivé sur le plat il relance aussitôt alors que je cale de nouveau dans les 200 m après la montée, grrrrrrr, il me colle 100m, je n’arriverai jamais à revenir sur lui. Je prend la 133ème place (192 arrivants) avec un chrono de 2H02’49″ secondes, quasiment le même temps qu’en 2012 sur un parcours un peu rallongé mais toujours aussi pentu.
 Henchou017.jpgHenchou009
Les sensations étaient très bonnes pendant la course, cela fait plaisir, même si j’ai encore des trucs à bosser à l’entrainement, le foncier va bien, les cuisses et les mollets itou, c’est déjà ça ! Henchou043.JPG
Un grand bravo à tous les concurrents qui ont visiblement apprécié le parcours et le déroulement global de la manifestation.
Bilan : une bonne petite séance  trail réussie.  Aucune douleur malgré deux descentes abordées tambour battant et une grosse chute. Bref, c'est bon signe, à 3 semaines de Poitiers, tout va bien !
Bravo Sylvie                       Eric la casquette te va mieuxHenchou035.jpg
Henchou045.jpgComme l'année dernière en cadeau une paire de manchette 
                                                                                     Henchou034  ani018-R.gifésultats officiels :   
Temps: 01h02'52"
136 ème sur 249.
26 ème V2h sur 72    
Moyenne 11,76 km/h    
soit 5'06" au kilo 
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Henchou004.png
Vitesse
Henchou005.png
 
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    Dénivelé 
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:56
Kerlouan000.jpg
Kerlouan001.jpg
Kerlouan002.jpg
        27 ème Semi du Pays Pagan
        (221 ème Course)
   

Kerlouan012.jpgLa 27ème édition du semi marathon du pays Pagan est organisée par l’association Kerloisirs (Kerlouan). Cette épreuve constitue la 5ème étape du challenge de l’Elorn. C’est un superbe parcours de 21,1 kms qui permet aux coureurs de sillonner les routes de Plounéour Trez, Kerlouan et Brignogan.
Le semi qui traditionnellement part de Kerlouan, Brignogan-Plages,  ou Plounéour-Trez: le lieu de départ change chaque année. Cette année, le départ sera donné à 10 h du centre de Plounéour-Trez, pour un parcours à 65% le long de la côte, parmi un décor magnifique.       

Kerlouan030

Kerlouan018.jpg

Je vais faire court, la nuit a été courte (couché à 03h00 debout à 07h00), ce matin je  me sens pas très pessimiste ; j’ai les jambes lourdes et fatiguées de la soirée ( Très agréable, d’ailleurs, merci ERIC ). Je suis sur les rotules, au sens propre comme au figuré.
Un réveil difficile, dehors le temps est clair et le thermomètre indique 0°. Après un petit déjeuner léger, je dois gratter la gelée blanche de mon pare brise avant de faire route. J'arrive vers 09h15 à Plounéour Trez,  pas de vent, et un soleil qui je pense va bientôt réchauffer nos corps.
Récup du dossard le "107" et retour à la voiture pour me changer. 09H40, il est plus que temps que je m'échauffe un peu. Je rencontre plein de connaissances, ça discute, ça papote. Je suis obligé de refaire un retour par la case "je m'échauffe" pour être finalement sur la ligne de départ avant 10h.   
Kerlouan021.jpg
    Il faut économiser ses forces et son souffle avec assez d’adresse pour arriver jusqu’au but.
    Ma course: Je pense que je vais souffrir sur ce demi-marathon, mais voilà  j’aime les longues sorties. Je ne me sens pas super en forme, pour la course, je me sens len-----t. Et donc peu confiant.
10h00 : top départ. Dans une atmosphère plutôt fraîche mais sous un beau soleil, le peloton de 400 coureurs était ainsi lâché  dans les rues de Plounéour Trez. Je suis dans le 1er tiers comme d'hab, ça part moyennement vite, je reste tranquille et j'essaie de garder une bonne respiration. J’ai couru le premier kilomètre « au feeling », un bon effort mais bien gérable et je l’ai rentré en 4’54. Je me suis alors dit que 5’00 allait être un bon rythme pour ce semi. Durant les 3 premiers km, je suis dans le groupe où l'on discute énormément, devant, ils sont déjà  loin. Nous sommes sur du plat (ou presque).    
Kerlouan022.JPGA partir du 4ème, nous montons et c'est interminable mais les heures passées à m'entraîner me font garder la tête sur les épaules même si le souffle est vraiment court. A partir de la montée, je vais tout faire tout seul, soit presque 17 km en mode gestion, seul comme un grand.
Les sensations sont bonnes, tout baigne, pourvu que cela dure ! Après ce " tour de chauffe " on plonge sur Kerlouan. Il fait beau, la traversée du bourg est magnifique et les couleurs sont superbes, on est gâté. Petit salut à Jacquot qui fait la signalisation. Planqué !    
Au 9ème, la vue du célèbre corps de garde du Ménez Ham situé à 20 mètres au dessus du niveau de la mer, (au milieu d'un chaos de granite qui le protège et le dissimule) nous indique le début d'un petite descente, j'en profite pour lever le pied et retrouver une bonne respiration. La descente me fait du bien, je n'ai pas envie de trop brûler d'énergie.
 Kerlouan011.jpgKerlouan009.jpg
L'histoire du village de Menez-Ham: les Douaniers au XVIIIe siècle le construisirent pour surveiller la côte. Pour assurer leur discrétion, ils avaient camouflé les maisons parmi les roches, limitant les ouvertures et couvrant les toits de chaumes et de terre.
Au km10, ça remonte et je ne peux m'empêcher de regarder ma montreKerlouan023 49'50", je suis parfaitement dans les temps pour passer au 12ème en 1 heure. Nous avons ensuite une succession de montées et de petites descentes jusqu'au km 14. Au niveau de la plage des crapauds, les bénévoles du 3ème ravitaillement nous attendent. Je sais maintenant que je peux utiliser les ravitos sans perdre de temps et que mon corps s’adapte de mieux en mieux à l’effort,  ma FC baisse dans cette deuxième partie pour un effort d’une même intensité. Ce qui est un peu curieux mais… à creuser. Franchement, je suis scotché !!! Je continue à stabiliser ma  vitesse et s'ouvre devant moi une longue ligne droite, un beau macadam, que du bon !!! Je me repose un peu sur le kilomètre suivant. Au km 15, à la faveur d’un virage à droite, j’ai pu jauger ma position. J'ai aux fesses un groupe de cinq coureurs et je ne veux pas qu'ils me rattrapent. Devant un autre groupe à 100 mètres, je suis en chasse-patate et ça c’est moins cool. Tant pis, de toute façon, faut bien avancer, non ? Là, le terrain est mauvais pour moi, une petite Kerlouan010montée de 400m qui me scie les jambes, je serre les dents, c'est là que je connais un coup de mou. Je l'attendais celui-là, ça fait partie de la     course. Mon moral  en prend un coup. L'accroche au niveau du sol est vraiment pas bonne, les secondes se rajoutent inexorablement. Le temps au kilo vient de grimper à 5'30. Kerlouan025.JPGAu 16ème kilomètre c'est la traversée du bourg de Brignogan, le moral revient et je décide de mettre les bouchées doubles, s' ils veulent me rattraper, il va falloir venir me chercher. Je ne me retourne plus, j'appuie chaque fois plus fort, la tête, qui commande mes moindres faits et gestes depuis le début est à son maximum.
Mon allure va ensuite rester sous les 5'10" au kilo pendant les deux Kerlouan024kilomètres suivant. Ma FC reste toujours raisonnable, mais les jambes commencent à être vraiment raides… l’acide lactique commence
 sûrement à s’accumuler, mais l’arrivée n’est plus très loin et le parcours monte sur le finish ce qui ne facilitera pas les choses ! 
 Kilomètre 20, c'est précisément là que j'ai fini de rigoler. J'avais fait mon malin devant le groupe, genre warrior, eh bien là c'était fini. Plus de warrior, juste un bourricot qui a commencé à avoir un mal de chien dans les jambes et une énergie en chute libre. Traîner les pieds en courant, je l'ai fait. Comprendre l'expression "avoir les jambes coupées" en live et sans trucage, je l'ai testé. Bref, j'en ai chié. Dans la montée de la rue Pelleuz,  je me suis mis en mode "j'ai plus de jambes mais j'avance quand même grâce à ma volonté". Abominable. Bon vous connaissez tous ce que c'est. Les derniers 500 mètres ont été finalement moins durs, tant le but devenait proche. C’est très gratifiant. Génial ! Je regardais ma montre et je me disais "moins de 1h50, tu peux le faire!"  dans les derniers 200 mètres, je gratte  deux places, je suis comme un fou, je cours, je cours, je cours, je ne lâcherai pas. Je " sprinte "  pour gratter encore une place avant l'arche et finir sous les ovations des groupies ( dans mes rêves seulement ).Kerlouan017 La délivrance: Je passe la ligne et tout le stress redescend d’un seul coup, je ne peux contenir ma joie liée à toute cette décharge d’adrénaline. Je mets au moins 1’, à récupérer,  je souffle enfin, c’est fini. Je suis super content de ma gestion de course. J’ai su gérer mon semi, ne pas m’inquiéter et remonter la pente quand mon esprit commençait à me jouer des tours. Mine de rien, un semi c’est quand même une sacrée expérience humaine. Face à soi, on doit faire avec les doutes qui vous assaillent, vous disent d’arrêter pour ne plus souffrir. Mais si vous persistez un peu, vous vous rendez compte que vous êtes capable, sans cesse de repousser vos limites.
Kerlouan019.JPGLa course s'est bien passée et j'en tire de grands enseignements. Je réalise un temps honorable (pour moi) de 1h47'23" soit une minute de plus que ma dernière performance sur ce semi. Une 225 ème place sur 391 arrivées.
J'ai réussi à rester mobilisé malgré le manque de sommeil et un repas trop copieux la veille.
J'essaie tant bien que mal de garder le cap vers le marathon de Poitiers mais ce n'est vraiment pas évident, surtout qu'après ce semi, la fatigue s'est installée, sans parler de ce cruel manque de sommeil.
Mais après l’effort, le réconfort ! Je retrouve Sylvie et Serge les héros du jour (100 et 101 ème) tout sourire de leur superbes perfs. Sylvie termine 2ème féminine au général  en 01h35mn, soit 13,3 de moyenne.
             Bravo  les filles                                             Un tee-shirt de plus en cadeau   
Kerlouan020  Kerlouan007 
                 ani018-R.gifésultats officiels : 
Temps: 01h48'25"
      225 ème sur 391.
50 ème V2h sur 91   
Challenge V2h 123 ème
Moyenne 11,80 km/h
   soit 5'05" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les"Foulée de St Evarzec"   
        
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    Vitesse 
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    Cardio 
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    Dénivelé 
 
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 19:18
Ploudaniel000Ploudaniel00115ème Foulée Verte à Ploudaniel
    (220 ème Course)
 
Plus le corps est faible plus il commande, plus il est fort plus il obéit.
Ploudaniel037.jpg
Cette année, deux boucles de 6km sur les sentiers de Langazel et du château de Trébodenic. Un parcours composé à 2/3 de chemins stabilisés en lisière des bois et à 1/3 de route. Quelques changements cette année. L'épreuve a lieu le dimanche matin, au lieu du samedi après midi et la grande course habituellement de 15 km est ramenée à 12 km. 
Ploudaniel034Ploudaniel036   
A vrai dire, je n'ai pas hésité une seule seconde à m’inscrire aux foulées, c'est ma 5ème participation et on est toujours très bien reçu par l'équipe de "PLAISIR DE COURIR PLOUDANIEL". Cette année la météo ayant été particulièrement pourrie toute la semaine entre pluie, averses et vent, le parcours a du être légèrement modifié. 

Le profil du parcours du 12km est annoncé roulant mais, après un petit footing d’échauffement, je déchante un peu car, entre les relances, les faux-plats et les longues parties boueuses, çà ne devrait pas être si rapide que ça. On verra bien. Le terrain sera beaucoup plus gras et instable que prévu.

Ploudaniel002.JPG

J’espère juste profiter de ma forme actuelle  pour aller chercher un chrono "moins d'une heure", pour garder mon allure marathon. Moins de 5 minutes au kilo, ça serait top.    

Le temps d'arriver dans la salle, récupérer le dossard "56" et hop, hop, hop, je m'habille. 15' plus tard, je fais mes premières foulées. Le temps est frais, un léger vent se fait sentir. Les premières sensations sont vraiment excellentes. Les jambes tournent vraiment bien, le souffle est là, ça peut le faire mais je reste tout de même sur ma réserve, on verra au coup de pistolet.
Ploudaniel020.JPG  Ploudaniel019.jpg
   
L’épreuve du jour est assez conséquente en termes de participation puisque ce ne sont pas moins de 260 coureurs qui prennent part  aux 12kms. 
Christiane et Danielle sont venues pour m'encourager, et prendre quelques photos, comme tous les ans à l'occasion de cette course.
Ploudaniel029.JPGAprès la course des 6kms, à 10h30 le départ est donné pour la longue.  
Ça part très vite, le 1er km à 13km/h (temps intermédiaire relevé à ma montre). Après la cohue du départ et les premiers virages, le paquet s’est étiré assez vite dans le long faux-plat montant du premier kilomètre. Je sens que ça va un peu trop vite mais je ne ralentis pas pour autant.
Ploudaniel024.JPGAu deuxième kilomètre, la vitesse est passée à 12,5, premier chemin boueux et le groupe dans lequel j'ai pris subsistance accélère ! Mais c’est qu'ils veulent me tuer ?Je ne veux pas les suivre, ou du moins je ne peux pas les suivre, je ralentis en faisant bien attention où je mets les pieds et je les laisse filer … 
Ploudaniel008.JPGAprès un premier tour  « facile » en 29'50", je n’ai pas l’impression de coincer, ne suis pas dans le rouge mais je suis incapable de maintenir la vitesse de 12km/h prévu au départ.
Ploudaniel013.JPGJe prends un rythme régulier à 11,50 km/h calé dans un autre groupe où je repère 2 connaissances qui ont été plus malin que moi, ils courent chaussés en Trail. C'est vrai que vu les conditions d' hier, les chaussures de Trail était beaucoup plus appropriées aujourd'hui. Le kilomètre qui suit est quasi plat mais assez gras.
Ploudaniel027.JPG

Je passe au 7ème kilomètre en 34’56, je sais que j’ai un peu d’avance par rapport à mon objectif mais je reste prudent, il me reste tout de même 5 Kms et les difficultés vont arriver. Je continue malgré tout à cette allure, sans fléchir dans les montées malgré le cardio qui s’affole mais ça va, les jambes vont bien et je suis décidé à prendre des risques, ce que je fais. Je passe au 10ème kilomètre en 50’23 et je suis content, je suis encore juste dans les temps ; et ce qui est surprenant c’est que je n’ai pas l’impression d’être dans le rouge.Ploudaniel028

Je continue sur la même allure et je profite de l'entrée dans le parc du château, pour accélérer et doubler un groupe d'une dizaine de coureurs. Le passage au 11ème kilomètre me donne un coup de fouet, je décide de pousser encore un peu plus sur les jambes jusqu'à l'arrivée.

Ploudaniel030.JPG Nous passons à ce niveau de la course dans un bois, avec un chemin un peu mou par endroit, mais praticable ; ça arrive très bien pour récupérer, car juste après il y a eu une petite bosse, vent de face qui nous conduit jusqu'à l'arche d'arrivée. Je sors du bois, et je suis surpris de continuer à doubler des concurrents,  je me cale dans la foulée d' un concurrent et je décide de finir avec lui mais mon esprit « compétiteur » me pousse à accélérer légèrement et à finir au sprint.Ploudaniel033                                           Je franchis la ligne d’arrivée en 01h02’52, ce qui  me ravit quand même un peu. 

Je suis lessivé mais heureux et vraiment content de franchir la ligne. J'ai couru la deuxième boucle d'une façon plus régulière, le peloton s'était bien éffiloché et plus de problème pour doubler quelques concurrents sans doute partis trop vite. J'ai essayé de rester dans la même allure sur les montées et de récupérer en descente. Dans le final les jambes ont commencé à tirer un peu, mais le moral a pris le relais jusqu'à l'arrivée.
Après un petit moment de récupération, je reprends le circuit en trottinant à la rencontre de Ghislaine. Une fois la jonction faite, nous voilà repartis vers la ligne d'arrivée. Il reste un petit kilo à faire. A la sortie du bois, Ghislaine se cale dans ma foulée à l'abri du vent, et le rythme va aller en s'accélérant jusqu'à l'arrivée.  
Ploudaniel031.JPGConclusion: 
L’organisation de cette épreuve est superbe alors à l'année prochaine, sur un terrain plus sec.
Chrono un peu décevant, mais je dirai que c'est à cause du terrain, pour me donner bonne conscience, mais j'ai eu beaucoup de plaisir quand même.    
Ploudaniel014.JPG
    Un sac à Chaussures en Cadeau 
  ani018-R.gif  ésultats officiels :   
Temps: 01h02'52"
136 ème sur 249.
26 ème V2h sur 72    
Moyenne 11,76 km/h    
soit 5'06" au kilo 
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    Vitesse 
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    Cardio 
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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 07:51
Aber000.jpg
Aber026.jpg
8ème Trail de l'Aber Wrac'h
(219 ème Course)
L'association a pour but de réaliser le rêve des enfants malades et handicapés pour tenter de leur redonner le sourire et un peu d'espoir.
                Une association locale, de Ploudaniel, très dynamique et innovante.
Aber025.gif     

Le trail fun : 14 Km

Un parcours accessible à tous (avec un peu d’entraînement), très ludique, semé d'embûches, à travers les prairies, les bois, emmènera les coureurs dans la vallée du Mingant. Aucun ravitaillement sur le parcours.    

La fin du parcours (500 Aber018.JPGAber023.JPGderniers mètres) sera l’occasion pour tous de s’essayer à de l’AGILITY TRAIL.  Alors gardez en sous la semelle !        

 "L'AGILITY TRAIL" sera une des nouveautés cette année. Le dernier km sera l'occasion pour tous de tester les passages ludiques, artificiels mis en place par les organisateurs : rires ou pleurs !!!! 
*Aber035************Aber034.JPG
Bon bah ça y est, j'y suis dans mon entraînement spécifique pour le Marathon. L'objectif de ce début d'année est dans 7 semaines. Un peu tôt à mon goût puisque je n'ai pas vraiment l'impression de m'être préparé correctement jusqu'à maintenant. La reprise sérieuse a débuté début avril avec 4 entraînements par semaine, et cela jusqu'au 26 mai. Autant dire que l'épreuve  d'aujourd'hui est abordée avec humilité.         Aber040.JPG Pour la troisième année consécutive, en ce début avril, je pars à la rencontre de l'Aber Wrac'h. Au cours des semaines précédentes, je me suis longtemps interrogé sur la distance que j'allais finalement affronter : le 46, le 23, ou le 14 kms. Finalement, je fis le choix de la raison préférant m'aligner sur la plus courte, d'une part, afin d'éviter de passer toute une demi journée à courir et d'autre part de continuer à gagner un peu en endurance (mon niveau actuel ne permettant pas vraiment de pouvoir "courir" sur une telle distance). En tout cas, le parcours nous promet encore de grands moments et beaucoup de nouveauté !              
    Aber014-copie-1 En tout cas, pendant que tout le monde maudit du fond de son lit le froid, j'écourte encore en peu plus une nuit pour avoir l'honneur d'être l'un des premiers à récupérer mon dossard, le "167". Il fait froid mais sec avec un petit vent glacial, je ne suis toujours pas près pourAber001 affronter cette offensive hivernale aussi longue. Une fois sur place, malgré les conditions, la foule est impressionnante ! Même si le terrain est à 95% de chemin et 5 % de route avec un dénivelé de 650 mètres, les concurrents présents sont essentiellement issus de la route, en atteste les tenues multicolores représentant la majorité des clubs de la région et d'un peu plus loin encore ! D'une équipe à l'autre l'ambiance diffère du tout au tout : certains sont là pour la compétition, d'autres ne sont clairement pas là pour ça...  Aber002.JPGAu moment du départ, je me place en toute fin de peloton. Sous l'impulsion du speaker, tout le monde à l'unisson procéde au décompte, et c'est parti... Plusieurs dizaines de secondes à patienter avant d'esquisser le premier pas.

Aber016.JPG Le briefing avant le départ.  

Aber003  Et c'est parti pour les 645 inscrits et moi et moi et moi.  

Aber027.JPG

Après la sortie du bourg, arrive une portion ultra rapide de prés de 2 km en légère descente qui permet au peloton de s'étirer fortement. Ici, la moyenne kilométrique tourne aux alentours de 12km/h, tant le terrain se prête à cela. J'en profite pour grappiller quelques places. Les chemins larges fontAber028.jpg finalement place à des singles plus techniques au fur et à mesure que le parcours s'enfonce au milieu des arbres. Je me souvenais de cette partie difficile de 2012, la pente s'est inversée. La descente s'est transformée en une montée technique sur un terrain instable semé d'embûches. D'ailleurs, alors que je rattrape un groupe de coureurs, mon prédécesseur glisse et y laisse un peu de vernis.  

Nous sortons des bois par un long chemin en montée, le terrain instable fait finalement place à la terre et aux cailloux. Nous passons à nouveau un petit ruisseau et nous entamons une partie peu passionnante, tout en montée le long d'un champ. Cette transition nous permet de récupérer un peu. Là, à plusieurs reprises je frise la correctionnelle dans des ornières cachées par les herbes. Malgré les pluies des derniers jours, le terrain demeure sec et rend, de ce fait, le terrain plus cassant. 

Aber030.JPGUne fois arrivés en bas, sans surprises, nous remontons directement. La pente est ici beaucoup trop sévère pour que nous courrions. Le terrain n'étant pas trop gras, on parvient à progresser sans trop de difficultés. Une fois en haut, nous longeons un court instant une rivière avant de plonger à nouveau dans la forêt.

Arrivé au point culminant, un énorme descente et dans ce toboggan, je m'accroche à ce que je peux pour éviter de prendre trop de vitesse et de partir en hors piste.

Aber039.jpg

 Nous arrivons à la jonction : le duo à gauche, le fun à droite. Le temps de rattraper une nouvelle portion privée et c'est une longue montée sur un chemin large et finalement suivie d'un chemin roulant pour ceux qui ont encore les jambes.   Eh oui, à peine récupéré de cette partie montante on nous prie gentiment de prendre à gauche. Euh, mais il n'y a pas de chemin c'est normal... ?! Bon bah on y va alors... On s'accroche à ce que l'on peut pour grimper, impossible de dépasser alors on suit le mouvement. La montée n'est pas très longue, mais la pente tellement raide. Les jambes à peine reposées,  sont à nouveau "sur-sollicitées".
    Aber036Une fois en haut, nous dévalons immédiatement une partie de ce que l'on venait de gravir et dans le bas nous finissons dans un sillon boueux. A nouveau un peu de grimpette. Une fois le terrain plus propice, nous déroulons dans cette belle descente. A nouveau une petite portion de macadam afin de récupérer un nouveau trésor déniché par nos hôtes : une courte portion marécageuse suivie de la traversé de la rivière , d'abord sur un joli pont puis ensuite sur un pont de fortune (formé de plusieurs palettes). Eh oui le traileur est aussi bricoleur ! Enfin une partie relativement "calme" m'a permis de reprendre un peu le dessus. Je parviens de nouveau à prendre un peu de vitesse et regagner quelques places.      Aber031.jpg Un traileur ne doit pas être sensible à la fraicheur de l'eau, et il doit pouvoir continuer son périple avec des pieds mouillés en evitant les ampoules. 
Aber037
 Le cadre et les chemins sont hyper agréables, même si je commence à ressentir un peu de fatigue, impossible de souffrir dans un tel endroit. A gauche, à droite, en haut, en bas, dans la boue, accroché aux branches... je m'éclate ! En guise d'apothéose, on finit même par traverser un magnifique ruisseau. Quel pied ! Une fois la baignade terminée, il est grand temps de reprendre la route, avec de telles portions, pas de risque que je fasse augmenter ma moyenne...J'ai l'impression de me traîner, mais finalement aucun concurrent me rattrape. Si je résonne en kilomètres, je me dis que la fin est proche (moins de trois kilomètres), si je résonne en temps, l'effort peu encore durer une bonne demie heure. Je ne préfère pas y penser. Je continue de monter, monter, pourquoi ? Pour rejoindre les hauteurs de ce maudit "Camp de César" et pour mieux le redescendre ensuite !
Puis sur un kilomètre le terrain est parfait pour reprendre un peu de vitesse tout en s'économisant.  
Comme à l'accoutumée, le passage sur les "poutres de Guiziou" fait leAber038 bonheur des photographes ! Mais pour cette année, impossible de trouver une photo de moi à ce moment. (ma tête devait probablement être trop effrayante).
Flamme rouge: Le voilà enfin, ce fameux dernier kilomètre ! Les organisateurs n'ont pas manqué de faire passer le message, "il va falloir en garder pour la fin..." J'en ai tellement entendu parler de ce final que je ne sais pas réellement si je suis impatient ou inquiet de le découvrir ! Une chose est sûre, le temps est venu de l'affronter et le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas des plus frais. Alors je prends mon temps. J'entrevois sur les hauteurs, une foule de spectateurs qui crie au passage des coureurs !
Aber005.JPGCe que je sais c'est que ce sera mon tour d'être là haut dans moins de 2 minutes. Qu'est ce qui m'attend ? Me restera t'il assez de force ?.  A 200 mètres de l'arrivée, il faut en effet passer par un parcours du combattant,  passer sous un filet, roundballers à escalader, ramper dans une buse, rondins de bois et pneus à franchir ! 
Aber006.JPG
Finalement, je termine la course en 1h27 à la 267e place. 
Aber007.JPGConclusions:

Il est vrai que moi aussi je cherche forcément à réaliser le meilleur résultat possible, mais je réalise finalement que, désormais, courir un trail me procure autant de plaisir à tenter de me dépasser qu'à découvrir et apprécier les lieux que je traverse... Pourvu que ça ne change pas ! 

Pour en venir à l'épreuve en elle-même, ce fut une nouvelle fois une belle réussite confirmée par les très nombreux commentaires à l'arrivée. Merci aux organisateurs et bénévoles et photographes pour ce magnifique trail.

Le cadeau offert aux Finishers
Aber032Aber033 
Le cadre merveilleusement champêtre et forestier du parcours est un vrai festin visuel. 
Mais ce magnifique décor serait bien sombre sans l’éclat des sourires qui le colore. La chaleur des soutiens incessants donne l’énergie nécessaire pour transformer les jambes endolories en véritables ailes permettant ainsi de survoler les obstacles qui ne manquent pas de se dresser sur ce 
long chemin. Organisateurs, bénévoles, supporters, spectateurs, personne ne s’y trompe, quelque soit son rang chaque trailer est un champion, les lauriers de l’effort sont pour tous ! 
Ainsi ce parcours est un véritable bijou de technicité sauvage et un pur régal pour les sens des amoureux de course au grand air, ce trail est avant tout une fête, un joyeux lieu de communion où l’allégresse coule à flot. L’effort est si intense qu’au final le réconfort se déguste toujours dans une festive exubérance.  Aber041.jpg
   ani018-R.gif  ésultats officiels :   
    Temps: 01h27'34"
262 ème sur 558.
47 ème V2h sur 188    
Moyenne 09,66 km/h    
soit 6'13" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour la "Foulée Verte de Ploudaniel"    
 
Aber010.png
    Vitesse 
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Cardio
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Dénivelé
     
 
 
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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 08:12
Corrida000.jpg
Corrida001
    4 ème Corrida de Landerneau
(218 ème Course)
   
    Le parcours est relativement plat, en circuit (une boucle de 2km et deux boucles de 4km) dans le centre ville de Landerneau, en partie le long des quais; cela augure donc de bonnes performances chronométriques.
La Corrida,une course où seul le plaisir de courir a de l'importance.
Christiane a bravé la fraicheur de ce dimanche des rameaux, pour  venir m'encourager. Direction la salle Kerros pour récupérer le dossard. Quand je pense que l'année dernière lors de la 3ème édition, il faisait une chaleur étouffante.
Aujourd'hui le numéro "113"  sera épinglé sur ma poitrine.    
Je retrouve Ghislaine à l'échauffement, on décide de partir ensemble car son objectif : "être sous l'heure de course".
Un peu de vent, température fraiche sans le soleil mais ça va. Je fais un petit échauffement sur le parcours. Il est vraiment roulant ce circuit. Il y a beaucoup de très bons coureurs, ceux qui sont là pour battre leur record, ceux qui viennent des grands clubs…et beaucoup comme moi qui sont venus prendre du plaisir…Bref, une belle après-midi s'annonce pour les près de 1100 participants, toutes courses confondues. (368 Courses enfants, 206 sur le 5kms, 553 sur le 10kms)Corrida003.jpg
Allez c'est parti, je vois que devant ils partent comme des malades, ce coup-ci je me dis que je vais freiner pour ne pas me faire avoir. Mon souffle est bon ça roule. On passe le 1er kilo en 5'09" une moyenne de 12 il faut réduire. Devant ça galope je me dis qu'il y a du level devant. On me dépasse de tous les côtés.Corrida013.JPGComme prévu, j'attaque tranquille au cardio les premiers kilomètres. Je me retourne souvent pour ne pas prendre trop de distance avec Ghislaine. Côté sportif, mes sensations sont au beau fixe avec un déroulé super.Corrida006.JPG
Arrive le 3ème kilométre, 15mn29 de course et l'allure est tombée à 10,85  il faut accèlérer. Passage au 4 ème en 21mn03, la cadence est repassée à 11.5 , mais ghislaine me dit de partir. Corrida010.jpg 
J’ai fait les premiers 5km en 25 minutes 39, j’étais à 5’20’’ au km, du 11,2 km/h, je réalise que malgré les premiers kilométres à allure réduite, j’ai couru ce 5km à mon allure marathon. Je me lance alors un petit défi : Faire les 5 derniers kilométres à 13 km/h et rattraper le meneur des 50 minutes. Mais ce n'est pas une réelle folie, simplement un petit jeu, un peu de piment au milieu de cette corrida. Et là j'entame une véritable chevauchée : le chrono indiquera
 des vitesses entre 13 et 13,5 à l'heure. 
 J'ai essayé de vite me sortir de la foule, un coureur à l'arrêt je lui ai littéralement rentré dedans, je me suis excusé, j'étais dans mon nouveau défit . J'ai continué, plus personne à mes côtés. J'ai tout donné, j'étais en effort permanent. Complètement obnubilé par mon défi, je n'ai pas besoin de réfléchir, juste besoin de me donner au maximum, juste donner le meilleur de moi-même.  Cette course est devenue particulière maintenant, j'ai 5 kilométres pour rattraper le lièvre. Je ne peux pas m'économiser, mais il faut garder une bonne énergie pour les derniers mètres. J'ai l'habitude d'accélérer en côte, et là j'ai essayé de m'économiser pour mieux récupérer, pour mieux repartir. J'ai couru, couru, doublé et encore doublé. Je me suis frayé un chemin dans des petits troupeaux, j'ai couru, couru, j'ai regardé ma montre 13,2 au kilo. J'ai vu le marquage "8km", j'ai regardé mon chrono : 39 minutes 14. Je n'arrêtais pas de me dire: "Tu ne lâches pas!!!!". Je savais que 50 minutes était possible. Je voulais tant y arriver, le meneur des 50  est à 100 mètres devantCorrida0007.JPG. Après l'ultime passage sur le pont, il reste la bosse à franchir. Mais par rapport à la semaine dernière à Guipavas, c'est une "vaguelette de bitume". Enfin arrive  le dernier kilomètre. Je suis à fond. Le GPS indique 13,4 à l'heure. Je double encore et encore. La foule sur le quai de l'Elorn me donne des ailes.Corrida008.JPG
Enfin l'arche, 0h49'13'' : c'est le temps qu'indique mon chrono au terme de cette superbe Corrida Landernéenne. Ghislaine franchira la ligne en 56mn 18s, contrat rempli en 10,66 km/h de moyenne. 
Dépasser mes propres limites a été "kiffant" - pour employer un terme que je n'utilise jamais mais qui, là, correspond tellement à l'état d'esprit dans lequel je me trouvais !

Motivation, abnégation, introspection, et surtout un bel effort, une nouvelle expérience. Ensuite vient l’occasion de partager une tranche de vie et de rigolade avec une multitude   d' amis dans la salle, baskets aux pieds, lors de la remise des prix !!!!

Le temps de la récupération est maintenant venu. Le rideau se baisse sur cette riche journée qui m' aura une nouvelle fois offert de bons moments.    

La 4ème édition de la Corrida de Landerneau a été une très belle réussite. Avec un temps clément, coureurs et spectateurs ont été au rendez-vous. 

Prochain objectif : Le Trail de l'Aber Wrac'h .

Un magnifique "mug" en cadeau pour l'édition 2013  

Corrida002.JPG
     
   ani018-R.gifésultats officiels :
Temps: 00h49'06"
347 ème sur 553.
43 ème V2h sur 90
Moyenne 12,22 km/h
soit 4'55" au kilo
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la  prochaine pour le " trail de l'Aber Wrac'h"     Corrida016.png
    Vitesse 
Corrida015.png
Cardio 
Corrida014.png
Dénivelé   
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:42
Guip003.jpg
Guip000.jpg
    14 ème édition du tour de Guip
(217 ème Course)
4 ème épreuve du challenge de l'Elorn 2013     
Guip001.jpg
Le circuit des 15 kms emprunte un parcours différent des années précédentes, avec tout de même le passage en bord de mer.  
En 2013, "le Tour de Guip" soutient de nouveau l'association de l'hôpital Morvan de Brest

wp13f5bcba.jpgMerci pour la générosité des coureurs et des marcheurs qui ont donné 1€ supplémentaire en faveur de cette association qui vient en aide aux enfants hospitalisés.

Connaissant très bien le parcours, je sais qu'a partir du kilomètre 11 ça monte jusqu'à l'arrivée. J'ai donc décidé de faire les 12 premier kilomètres en 01h00, pour garder mon allure marathon, et ensuite je verrai !!!!! 

Guip019.JPG

Départ donné à 10h00 sous une météo menaçante. Fraîche mais pas de vent et pas de pluie, parfaite finalement. Guip000
Je pars assez vite sur les 2 premiers kilomètres avec Pierre. Eric n'est pas loin derrière. Un petit coup d'oeil à ma montre, 4'50/km. Et tout ça sans forcer. Que demande le peuple... A la fin de la descente, je laisse Pierre prendre quelques longueurs car je sais qu'il risque d'aller trop vite pour moi et le faux plat débute.Guip018.JPG

Au ravitaillement du 5ème km je ne m'arrête pas comme prévu et je continue ma course. La longue descente commence, alors j'allonge ma foulée et je m'éclate.  

Mon cardio est devenu normal (140), puis ça remonte mais pour le moment, ça va.

Je double, double, et redouble encore. Je m'interroge, vais-je trop vite? D'après les informations de ma montre, je suis à la bonne allure. Puis tout à coup , une nouvelle bosse, mais je double encore quelques personnes.

Les bords de l'élorn arrivent et c'est free style. Quelques passages assez techniques où je galère un peu mais globalement je m'en sors pas mal, je mène un petit groupe de 5 et après 10 minutes faites activement, je laisse tout le monde passer car je veux continuer à mon rythme. J'ai déjà dans la tête, le virage à droite et la grosse montée en sortant des rives de l'élorn, l'année dernière elle m'a trop épuisée. Bizarre d'avoir cette sensation à l'avance. Je sais que j'aurai mal, et mon approche de la douleur est un peu spéciale, il faut que je m'en fasse une amie...et même une sacrée copine pour continuer.

Je double encore. je déroule pas mal, je gère mon cardio sans trop forcer. La course est encore longue.Guip011
Je passe les 12 kilomètres en 59 minutes 18 secondes et me dis que maintenant  l'objectif est réalisé.

  Sortie des berges, commence l'ascension, j'essaie de rester en footing, et de repousser la marche aux gros pourcentages. Je connais bien la côte,  je sais que la difficulté va crescendo. En me retournant je vois Eric et une petite dizaine de coureurs qui me double. Ça s'annonce mal cette côte, je vais moins vite je suis au ralenti et cela jusqu'à Kerlily. Maintenant un bon kilomètre jusqu'au moulin de Kerhuon pour récupérer.Guip015Puis arrive la longue montée vers Guipavas, j'ai bien récupéré et maintenant il faut que je gère correctement la montée et je sens que le palpitant se calme c'est bon signe pour la suite.. Dès le début, je me cale entre 140 et 145 de fréquence cardiaque, cela Guip009 me donne une allure d'environ 5'20" au kilo. Je suis assez confortable, de ce fait le début de montée est agréable. Je peux observer les coureurs autour de moi et profiter. Quand je dis agréable, c'est d'un point de vue cardio. Par contre au niveau des jambes c'est un peu moins bien, j'ai les jambes et surtout les mollets durs. En haut de la côte, je regarde le temps "1 h12 mn". Un petit bonjour à mes supportrices venues m'encourager en haut de la montée (Marie, Emmanuelle, Christiane, et aussi la famille d' Eric. Le fameux rond point  : tous ceux qui ont couru " le tour de Guip" au moins une fois le connaissent. Il se situe en haut de la côte de Kerhuon et il est synonyme de " fin du calvaire ". Après le ravitaillement, je cours plutôt bien sur cette portion urbaine et je prends un plaisir fou. Enfin je retrouve une route moins pentue. Les kilomètres défilent et plus la ligne d'arrivée approche, plus je vais vite. Guip021Je ne sais pas où je trouve cette énergie mais je dévale ces kms aussi vite que mes jambes peuvent le faire. Je rattrape le groupe qui était devant moi dans l'ascension.  C'est plat maintenant mais je ne lâche rien. Je suis surpris de courir encore à cette vitesse. Je suis  flashé dans le dernier kilomètre à 12.2km/h ce qui est certes une vitesse ridicule pour beaucoup mais je peux vous dire qu'avec 15 km dans les pattes vous avez l'impression de voler.
 Ce sont les derniers 500 mètres, ça va aller au bout, et j'ose me lâcher... Ma montre indique 1h19'30, je suis satisfait même si ce chrono est loin de celui attendu, il me semble conforme à mon niveau.  
 Guip027.JPGGuip020.JPG 
     
   Guip016Direction le ravitaillement un thé chaud et une tranche de gâteau, je cherche sans succès Eric.
 
Le cadeau remis a chaque concurrent un petit sac à dos sympa.
 ani018-R.gifésultats officiels :
    Temps: 01h19'42"
315 ème sur 488.
59 ème V2h sur 102
Challenge V2h 105 ème
Moyenne 11,56 km/h
soit 5'13" au kilo 
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour la "Corrida de Landerneau"   
    Visible une seconde au alentour de 09mn45 
Guip006
Vitesse 
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Cardio

Guip004.png

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