21 èmes Foulées de Saint Divy

31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 16:59

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Les 21 èmes Foulées de Saint Divy

(263 ème course)

1ère épreuve du Challenge de L'Elorn

Les foulées de Saint-Divy, une course de 15 km au départ du bourg, qui est en même temps la course d'ouverture

du challenge de l'Elorn. Le circuit est identique à celui proposé l'an dernier, avec des points de ravitaillement à divers endroits du circuit.

Un superbe parcours, une petite puis une grande boucle avec trois passages et l'arrivée en plein centre du bourg, de la route avec quelques chemins, de belles montées et quelques

descentes rapides, de quoi bien s'amuser.

Pas du tout déçu par le parcours que je faisais pour la

cinquième fois. Je suis venu cette année pour faire une bonne heure d'effort en préparation du trail de l'Aber Wrac'h.

Un temps un peu frisquet, mais agréable pour courir, il ne faut pas se plaindre vu les conditions de ces derniers jours.

Avant le départ je me suis fixé un petit challenge (pour me

motiver), essayer de battre les 01h20 mn de l'année dernière, et de me rapprocher le plus près possible de 01h15mn, cette fois il faut prendre des risques dès le départ de la course, quitte à mal finir.

Pan, c'est parti pour les 15 bornes. Ca part vite, je suis assez mal placé, j'essaie de remonter sans me griller. Je vois un coureur qui a sensiblement le même niveau que moi, il est parti fort, je m'accroche même si je sens les jambes chauffer.

Je pense que je suis parti pour un temps correct. En effet, je passe en 9 min 45 au 2 ème kilo. Tout roule, je me fais vraiment

plaisir, je profite notamment de cette foule chaleureuse, en

passant pour la deuxième fois au centre bourg.

Les encouragements des amis font plaisir !

Je continue à l'arrière d'un peloton d'une vingtaine de coureurs, nous passons en 12 min 30 au km 5. Petit à petit le groupe

commence à se disloquer, un par un des larrons lâchent prise, je m'accroche, je me retourne, je scrute mon cardio, il me donne des informations bizarres. Cela va durer un bon kilomètre, puis dans une montée, avec un autre V2, nous commençons aussi à flancher, je ne suis plus très bien et je ne peux plus pousser sur les jambes.

Je décide de m'arrêter pour remettre mon cardio en place, rien n'y fait, il me donne toujours des informations dignes de

"Superman", j'en conclus que la pile est trop faible.

Je repars, je perds sûrement pas mal de temps dans l'histoire.

Je rentre dans un autre groupe où figure François, sympa, l'idée de rester dans sa foulée pour les 5 derniers kilo, m'est

passée par la tête.

Passage au kilomètre 10 en 51 minutes.

Le souffle est parfait, malheureusement je sens cette petite

douleur dans le dos, très légère, mais présente, peut-être

simplement une contracture.

Avant de renter une nouvelle fois dans le bourg, je décroche.

Je continue mon chemin en solo, le V2 dont je parlais tout à l'heure me double, je prends sa foulée, je reste au contact pour le dernier passage sur la place, mais doucement je fléchis.

Tout commence à devenir plus compliqué vers le km 12, un faux plat montant assez difficile, à ce moment, le mal de dos est plus violent.

Je marche en faisant quelques étirements, la douleur se calme.

Je repars en trottinant, je pense aussi que la fatigue arrive.

Dès les premiers pas, je sens bien qu’il sera très difficile de

reprendre ma cadence ! Les jambes sont incroyablement raides, plus aucune souplesse dans le bas du dos…

Je n'ai plus le rythme, au ravitaillement je décide de

m'arrêter et de refaire encore quelques étirements.

Je repars, c'est difficile, je suis dans un mauvais passage.

Décidément, ça ne le fait pas aujourd’hui.

J’essaie bien de me secouer mais les jambes ne répondent pas. J’ai l’impression d’être collé au bitume en montée et de subir les descentes.

Peut-être que ce n’était pas une bonne idée de courir

aujourd'hui.

Et puis, ce satané dos qui s’est réveillé et qui me fait souffrir !

Tout ça pour un chrono qui sera décevant à l’arrivée.

Bordel mais qu’est-ce que je suis venu foutre ici ?!

Le mois dernier, avec une prépa pour 10 kms je m'étais surpris à Guissény et Douarnenez.

Du coup, je m’étais vu trop fort et j'avais sans doute offensé les dieux du 15 kilomètres.

Ils m’ont remis les pieds sur terre. Mais, ça, ce n'est pas grave. Ce qui m’inquiète davantage, c’est le dos.

Elle est interminable cette dernière ligne droite en montée, je respire comme une vieille loco à vapeur sur le déclin, je cherche mon souffle, je ne regarde même plus mon cardio, il doit me dire que je suis mort.

Allez encore 300m dans la rue qui mène à l'arche, au centre du bourg, tant pis pour le mal de dos, j'en remets une couche sortie dont on ne sait où (dernier km en 4'55"), je passe la ligne en 1h20'51s.

Je suis content, même si je pensais faire mieux. Va falloir

maintenant refaire un peu d'endurance dans les 2 semaines à venir avant de prendre le départ à Landerneau.