7 janvier 2013
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sique
Trail " Entre chien et Loup "
(208 ème Course)
Nouveauté pour 2013: la distance passe de 13 km à 15 km et l’épreuve est limitée à 350 participants (au lieu des 250 les années précédentes).
(208 ème Course)
Nouveauté pour 2013: la distance passe de 13 km à 15 km et l’épreuve est limitée à 350 participants (au lieu des 250 les années précédentes).
Après le retrait des dossards et le briefing dans la salle des sports, rendez-vous devant le musée du loup où le
départ sera donné. Une petite boucle dans le bourg sous les flambeaux des bénévoles et très vite vous serez plongé dans la pénombre des chemins et l’obscurité des sapinières. Passage les pieds
dans l’eau fraîche afin de décrasser vos chaussures. En cette saison et dans la nuit, le circuit sera assez technique, avec des relances. Passage au télégraphe, point culminant du parcours
qui se situe à 256m d’altitude, avant de replonger vers le Cloître Saint-Thégonnec où l’arrivée sera jugée à l’intérieur de la salle des sports.
Durant votre course vous aurez une pensée pour le loup qui jadis dans la nuit hivernale surveillait ses proies, et peut-être
aurez-vous la sensation de l’entendre appeler d’autres congénères.
Les Loups, 1 heure avant le
départ
Les même Loups au départ
Objectif pour ce premier trail nocturne de l'année 2013 : descendre en-dessous de 1h45. Ma semaine de
prépa est prudente et « minimaliste » : une sortie de 1h30 mercredi en mode running juste pour retrouver un rythme après les fêtes
et vendredi veille de la course, une petite sortie trail d’une heure, surfaces et rythmes variés, histoire de trotter quelques instants au calme dans un environnement similaire
à celui qui m’attend sur le circuit des Loups.
Après le retrait de mon dossard "42" et le briefing dans la salle des sports, nous nous rendons à allure contrôlée devant
le musée du loup pour le départ officiel.
18h00 le départ est donné aux 350 traileurs sur la place de la
commune.
Après un petit tour dans le bourg au milieu des flambeaux rouges, une petite portion de route et nous
attaquons un single ou l'affluence sera de mise jusqu’au premier passage boueux ; là j'ai été obligé de rire, j'ai vu quelques coureurs masculins essayer de ne pas trop se mouiller
les pieds, alors que les deux féminines (que je suivais) sans hésitation ont traversé cette mare de boue sans ralentir, j'ai continué à les suivre, elles avaient un rythme qui me
convenait parfaitement pour ce début de course.
A l'entrée de la forêt où les monotraces s'enchaînent avec des petites relances, j’aime ça, j’accélère un peu la cadence et je
suis ravi car la boue diminue et je me fais plaisir.
Je mène le train à un bon rythme et j'essaie tant bien que mal de rattraper mon retard suite au bouchon du 2 ème
kilomètre. Voilà la première longue montée elle se fera sur un bon rythme malgré une première chute.
Ça y est dès le 6 ème kilomètre, c’est l’horreur, la boue devient de plus en plus présente avec des passages
techniques dans des chemins étroits, mais il faut avancer alors je fonce guidé par ma frontal.
Arrive la bascule, nous faisons un groupé, avec un groupe qui était juste devant nous. Un léger
ralentissement, pour reprendre notre souffle et nous attaquons une descente. Bigre que ça fait du bien, la descente se fait sur un rythme assez rapide avec mes
compagnons de route. Un single au pied de celle ci me fera perdre un peu de distance.
Dès le 10 ème km, je lâche petit à petit mes compagnes de course, je cours encore dans certaines montées alors
que certains marchent, je suis bien, je ne force pas trop, je n'ai pas envie de me griller. C’est magnifique dans la montée, on peut voir tous les serpentins de lampe frontale. La
bruine commence à faire son apparition mais rien de bien méchant.. Entre la boue et la pluie fine, nous sommes servis.
Encore une chute sur ce tronçon glissant, 2 pas en avant et 1 pas en arrière... Arrive enfin une
nouvelle portion de bitume où je peux taper du pied pour décrotter mes chaussures. Les jambes sont bien lourdes avec toute cette gadoue, cette portion de route me fait du
bien. Je suis maintenant isolé, et je n’arrive pas à rattraper le coureur à une trentaine de mètres devant, mais comme je suis bien, je ne veux pas trop
appuyer. Et la galère continue, on arrive au 13ème km, avec une descente dans un bois, fidèle à moi-même, je fonce tête baissée, mais en bas du chemin, un virage
serré à droite avec une petite montée très glissante qui donne sur une mare, un mélange d'eau et de boue…Oh putain, je perds l’équilibre et je glisse sur le côté pour finir dans le
talus. Pas de casse, je me relève et je continue. Je rattrape un gars complètement lessivé, qui n’arrive plus à avancer, il me dit qu'il n'a plus le moral, c’est son
1er trail nocturne et il est parti trop vite. Je lui propose de rester avec moi et de faire route ensemble jusqu'à l'arrivée, je crois qu'il m’a remercié une
bonne dizaine de fois . Il ne s’imaginait pas l'énergie qu'on laisse la nuit sur un tel terrain.. On discute et voilà que le moral revient, il recommence à courir sur un bon
rythme. Le parcours se poursuit ça descend après un chemin plat à travers les champs avant de remonter d’un coup, là une ferme illuminée au milieu de nulle part, je continue la
montée, une montée en single rocailleuse à travers de la végétation digne d'un film d'épouvante, puis nous attaquons une longue descente.
Je dépasse encore quelques coureurs mais à 3 km de l'arrivée, je sens que les jeux sont faits. Derrière aucune frontale en
vue, et devant je n'ai que deux ou trois coureurs en point de mire maximum. Si je maintiens cette allure correcte dans les bosses et si j'arrive
à relancer dans les plats, personne ne peut me reprendre, à part un loup.
La dernière grosse montée est là et elle est raide, et va durer 2 km, mon objectif sera de ne pas m'arrêter et de la
faire d’un bloc. Je me mets sur le côté pour éviter les glissades mais pas toujours évident avec les branches et les ronces, je fais comme je peux en me servant beaucoup des bras pour rester debout. Je garde un œil sur mon compagnon, il
s’est alimenté et va mieux. Un gars est en vue et je sens que je vais plus vite que lui. Je reviens à sa hauteur, garde son allure pendant 30 secondes et avant la fin de la côte, je place une
attaque. Je sais qu'il vient de prendre un coup de massue et qu'il va galérer pour revenir. Mais il s'accroche et pendant 500 métres je l'entends derrière moi...quel match...Tout à coup
j'aperçois les lumières de l'arrivée et j'accélère. Voilà le sommet et une partie de route goudronnée , cool cela permet d’avancer un peu plus facilement et de décrotter les
chaussures…Fini les chemins glissants casse pattes de montée/descente qui ont laissé des traces et usé les cuisseaux.
Il ne reste plus qu'à descendre tranquillou vers la salle de sport dont on appercoit les lueurs.
Ca y est je rentre dans la salle et je passe la ligne d’arrivée en 01 h 44min 41 sec, content je rejoins le
ravitaillement pour un bon bol de soupe récupérateur.
Pour terminer un petit message de félicitation pour
cette très belle course.... Un grand merci aux gars de "Redeg 29" et à l'ensemble des bénévoles pour ce superbe moment de convivialité... un trail avec l'esprit "trail", comme on
aimerait en courir tous les WE, loin du sport business, comme en témoigne le tarif d'inscription (5 euros).
D'autres organisations avec des moyens bien plus conséquents (et des tarifs d'inscription excessifs), ne sont pas capables
de mettre au point un trail comme vous l'avez fait.
Chapeau et merci !!! Vous pouvez être fiers de ce que vous avez réussi à mettre en place ...A bientôt sur vos
chemins le 10 mars pour les 26 kms du trail "au pied des monts"
La "Fangothérapie" est une technique de soin proposée dans les centres de thalassothérapie, les centres de
spa et les instituts de bien-être. Les soins visent à soulager les douleurs musculaires et articulaires par l’utilisation de boues.
ésultats
Temps : 01h44’41"
267 ème sur 351
30ème V2h sur 40
Moyenne 8,60 km/h
soit 6'50" au kilo
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