Trail de la Baie du Kernic
(305 ème Course)
Une course nature pour ceux et celles qui souhaitent courir
tout en découvrant la côte et la campagne sur ce parcours
plouescatais. Le départ et l'arrivée des trails se font au Centre
Nautique, au port de Porsguen à Plouescat.
Il faut vivre ce que l’on aime.
Cette course nature n’était pas dans la liste de mes objectifs
mais je ne regrette pas de l'avoir ajouté, surtout en
"formule récup", j'ai adoré.
Ma bonne forme durant la "Toul an Dour" m’incite à ne pas
trop forcer aujourd’hui.
En cette saison automnale, l'air est frais mais les conditions
météo sont plus que convenables.
Quatre membres de " La Forest " s'étaient donnés
rendez-vous à Plouescat, pour en découdre avec les
14 bornes, mais aussi pour découvrir le cadre sauvage
et dépaysant de la côte nord et un cours d'eau "Le Kerallé".
Un échauffement de 10 minutes me permet d’être bien
chaud musculairement pour le départ qui s’annonce. Je
croise beaucoup de monde connu au départ. Ce trail est
court pour moi mais c’est un choix qui me
permettra de décrasser et de récupérer au mieux.
Il y avait foule dès 9h aux abords du centre nautique de
Porsguen. Avec Ghislaine, nous avons décidé de former un
binome jusqu'à l'arrivée.
09h30 - La corne de brume retentit, près de 450 passionnés
de course à pied en terrain accidenté ont pris le départ
des 14 km. Une partie en zone urbaine assez plate et roulante
d' un kilomètre pour débuter.
Le deuxième kilo consiste à traverser "le Kerallé" pour le
moins «humide» dans la baie du Kernic au sud de
"Rohou Braz", direction Paluden Hir et Pont Christ.
Vase, boue, sable et eau rien n'avait été oublié.
Le Kerallé, un ruisseau de 16 km qui prend sa source à Saint Vougay, traverse les communes de Plougar, Cleder et Plounévez-Lochrist, et qui a son confluent en baie de Kernic à Plouescat.
Les kilomètres défilent, j’ai de bonnes sensations même si
mon mollet droit m’embête un peu en ce début de course
(la douleur disparaîtra assez vite).
J’appréhendais un peu cette situation car ce n’est pas la
première fois que cela m’arrive ! Une montée d’acide lactique
qui me remplit et m’empoisonne les jambes ! Les mollets me
brûlent, heureusement ces déchets toxiques s'évacuent d’un
coup de baguette magique.
Le parcours est plutôt roulant sur cette première partie de
course et les conditions sont vraiment idéales.
Rien n'est jamais parfait dans ce bas monde!
Au lieu dit le "Petit Moulin" kilomètre 5,5 - Un gros
bouchon s'est formé.
Pendant 13 minutes nous sommes à l'arrêt, nous profitons de
ce moment de répit pour discuter de tout et de rien. Nous
sommes à l'ombre et la température est quelque peu
frisquette, j'ai froid, ça n'avance pas très vite, je peste.
Bien sur que c'est facile de critiquer. Mais ces moments ne
devraient pas exister. Ce coup de gueule est surtout pour que
les organisateurs ne fassent pas la même erreur l'année
prochaine.
C'est à notre tour, on descend dans l'eau froide, Ghislaine a
la jupette qui trempe, quand à moi j'en ai jusqu'au dessus des
genoux. On commence par le passage sous un pont, puis le
ruisseau "le Kerallé" (encore lui), il faut le remonter sur une
cinquantaine de mètres.
Méthode Kneipp : L’eau froide fait des miracles.
L’abbé Kneipp est encore méconnu chez nous. Son crédo :
L’eau glaciale, c’est bon pour la santé ! L’eau fraiche est
idéale pour « rétablir l’ordre dans le corps ». Elle ôte la
chaleur superflue (dont la transpiration) tout en obligeant
l’organisme à générer sa propre énergie calorifique pour
éliminer les éléments « inutiles et insalubres » (« graisses et
mauvaises humeurs » !).
C'était la minute Thalasso, Bien être.
Revenons à la course. Après la séance de thalasso, j’ai
beaucoup de mal à me réchauffer. Quarante minutes de
course réelle, nous attaquons une partie très agréable en
sous bois. Niveau sensation, tout va bien, je suis dans une
course de gestion, la respiration est fluide. Les jambes
répondent correctement, ça pourrait être mieux mais ça
pourrait surtout être bien pire. Je veille à ce que notre allure
reste cohérente, nous tournons autour des 9 de moyenne, je
dois parfois me freiner. Arrive le ravito, j'en profite pour
avaler ma barre énergétique "saveur pizza". (Le créateur de
cette barre n'a jamais mangé de pizza.........................)
La mi-course passée, il faut maintenant se hisser au point
culminant à travers de jolis petits secteurs de campagne.
J’ai trouvé cette montée assez régulière, superbe.
La vue de là haut est juste magnifique. Mais nous devons
plonger vers la baie de Kernic. Une belle descente d'environ
deux kilomètres, qui permet de nous faire plaisir.
Rapidement nous arrivons au bord de mer, signe que
l'arrivée est proche. Une borne dans le sable et l'eau, on
traverse la baie de Kernic pour rejoindre Porsguen,
sans oublier une dernière fois de prendre un bain dans le
Kerallé et la mer.
Encore un petit effort la traversée de la plage de Porsmeur.
500 mètres sur un single côtier et nous voilà sous l'arche
d'arrivée. Nous finissons avec un chrono qui n’a rien
d’exceptionnel mais correct : 01h47' à mon chrono
(hors bouchon) et 02h02 officiel.
Ce parcours est très beau, varié avec des passages techniques
et des passages roulants, de quoi satisfaire un maximum de
coureurs. C’est un rendez-vous pour l’année prochaine.
Une paire de manchette en cadeau.
Une crêpe saucisse pour reprendre les kilos perdus.
Je ne suis pas mécontent de ma course. Je l’ai vécu sans
pression, à admirer le paysage, à encourager Ghislaine.
Pas de souffrance dans l’effort. Aujourd’hui j’ai redécouvert
le trail-plaisir, celui qui vous dépose sur un sentier inconnu,
devant un paysage merveilleux !
Bien sûr j’ai pensé à la compétition : il m’est impossible de ne
pas comparer les sensations d’hier avec celles d’aujourd’hui !
Mais j’ai aussi retrouvé les sensations et le plaisir, et ça c’est
cool. Le trail est une discipline exigeante pour qui veut
briller, mais c’est aussi une discipline fort agréable, où
chacun peut trouver de quoi se régaler, preuve en est le
nombre de trails proposés, et le nombre de participants à
chaque fois.
ésultats officiels :
Temps: 02h02'05"
409 ème sur 444.
ésultats réels :
Temps: 01h47'49"
Moyenne 08,55 km/h
soit 7'02" au kilo
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les
10 km de « Brest Court »