Brest Court Côté ville/Côté mer
(306 ème Course)
Pour les coureurs du dimanche comme pour les confirmés,
c'est devenu une institution en ville. La onzième édition de
Brest court se déroulera, avec des départs et arrivées sur le
quai de la Douane, au port de commerce. Dans le Finistère,
l'épreuve phare de 10 km est aujourd'hui classée deuxième
sur 120 épreuves référencées et entre dans le Top 10 des plus
importantes manifestations bretonnes. Sur l'ensemble des
épreuves, pas moins de 2.000 coureurs sont attendus.
Pour les courses enfants, à partir de 13 h 15, les
inscriptions se font sur place. Ensuite départ des 5 km à
15 heures et des 10 km à 16 h.
Cette année encore, "Brest Court" soutient l’association
"Les Papillons de Charcot", dont l’objet est de mieux faire
connaître la sclérose latérale amyotrophique. Un podium
avec accessibilité aux handicapés sera installé sur la zone
d'arrivée pour faire mieux connaître la maladie.
8ème participation à cette épreuve, et aujourd'hui il va
falloir oeuvrer avec des conditions météo très difficiles.
Après trois trails, je change de style avec les courses de masse
sur le bitume Brestois (10km) aujourd'hui,
Folgoatien (15 km) ensuite et Rennais (42 km).
Si un temps propice à l'apparition des escargots était
annoncé depuis le début de la semaine, c'est finalement par
vent fort et hallebardes que va se dérouler la
11 ème édition de Brest court, côté ville/côté mer.
Le parcours est identique à celui de 2013.
C'est pas la grande foule au niveau spectateurs, même les
escargots sont restés chez eux à l'abri.
16h : départ ! Devant ça part vite. Très vite. Trop vite.
Décidément, plus le temps passe et plus je me rends compte
que je ne suis pas fait pour les sprints de départ ; 10 km c'est
trop court, le temps que je chauffe mon diésel. Il me faudra
une petite minute pour passer la ligne, j'ai pris le départ
dans les derniers. Au passage sous l'arche, je déclenche
mon chrono, c'est parti !!
La première difficulté est de trouver la bonne trajectoire
dans cette foule compacte et dont de nombreuses personnes
sont nettement plus lentes que moi.
Courir sous la flotte n’a jamais tué, mais il faut l'avouer
c'est facile de se démotiver.
Le plus dur sous la pluie reste de se mouiller ! Une fois que
vêtements et pieds sont trempés, le geste sportif devient aussi
naturel par temps humide que sec.
Je me surprends même à prendre un vrai plaisir
à courir ainsi sous ce déluge, lorsque tant d’autres,
autour de moi, cherchent à se mettre à l’abri.
Il ne faut pas oublier que je ne pourrais pas choisir les
conditions météo de mes prochaines courses. Autant donc
m' habituer. Ça mouille ? Et alors…" Il n'y a que les belles
plantes qui se font arroser".
Une boucle de 3 kilomètres qui nous fait passer une nouvelle
fois sur la ligne de départ. Je suis sur un rythme où je ne
force pas, ayant pour objectif de rester le plus longtemps
possible à 13km/h. Ça me place sur une allure d'environ
4'45" au kilo. J'arrive donc assez frais à la mi-course. 22'45"
au passage des 5 kilo. Avant ça, c'est du plat en ligne droite,
plutôt monotone. Encore 500 mètres et c'est le
ravitaillement. Ça fait du bien, surtout que la course est loin
d'être terminée.
Pour tout vous dire, cette course, je l’attends depuis un
moment. J’en ai vraiment d'excellents souvenirs et la
deuxième partie du parcours me motive beaucoup. Pour
rappel, mon temps sur cette course était de 54’35 l’année
dernière. Passage au 6e kilomètre un peu en avance sur
l’objectif en 27’ et des poussières. Dans les temps pour faire
mieux que l’année dernière mais je risque de le payer plus
tard, le vent est de face et la route est encore longue.
Le passage dans l'arsenal et l'aller-retour sur la digue reste
toujours très agréable malgré le vent.
Je me sens bien, le rythme s' accélère encore un peu.
Le 9 ème km arrive (je ne l'ai pas vu venir!!). Tout va bien,
les sensations sont bonnes.
Le dépassement des autres coureurs et la capacité d'accélérer
sur le dernier kilomètre m'ont confirmé que je suis en forme;
j'espère que ça va durer jusqu'à la fin novembre. Sur la
digue, une fois le demi tour effectué vent de face, c'est dur.
L'arrivée est proche et je lâche tout, j'adore le sprint final où
je m'éclate royalement même si du coup, je me rends compte
que j'en avais encore pas mal sous la semelle et que je n'ai pas
tout donné, c'est bien moi ça !!
L'arche est là, c'est la délivrance.
Top j'arrête ma montre : 00 h 46 mn 24 s !!!
C'est comique à dire, courir me donne un sentiment de
satisfaction, mais le sentiment intense que je ressens c'est
celui du soulagement lorsque je franchis la ligne d'arrivée.
J'ai été régulier tout le long pas de coup de pompe, j'ai les
jambes prêtes pour Rennes.
Direction le ravito final, sponsorisé par Savéol......
Une superbe course encore cette année, malgré ce temps de
Toussaint. Une satisfaction énorme d’avoir gagné quasi
8 minutes sur le même parcours par rapport à l’année
dernière.!!! Ce résultat m’encourage encore plus pour le
Marathon. J'ai encore pris beaucoup de plaisir !! Va falloir
que je recommence! C'est décidé, l'année prochaine je
reviens.
Un magnifique maillot collector en cadeau.
ésultats officiels :
Temps officiel : 00h47'07"
Temps Réel : 00h46'24"
452 ème sur 1041.
42 ème V2h sur 92
Moyenne 12,93 km/h
soit 4'38" au kilo
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«Foulées Folgoatiennes »