La Course de Bourg Blanc
(157 ème course)
4 semaines, il y a 4 semaines, j'étais aux 30 kilomètres de Trégarantec. Que de souvenirs, toujours aussi longues ces semaines
de repos. Un peu de vélo et quelques petites sorties de 30 minutes en trottinant..
Ça y est, j'ai rechaussé les runnings.
Ce matin, 10h et 12 kilomètres mais doux, tout doux
Aujourd'hui donc, reprise de la compétition sur le 12 kms de Bourg-Blanc, un petit échauffement avec 2 côtes et une petite
pointe à 13 km/h sur 3 minutes, juste pour voir comment tournait le moteur. Et bien, le mollet est encore un peu fatigué, c'est un peu difficile mais cela revient.
500 coureurs sont prêts à s'élancer sur les deux boucles autour du lac.
10h00 le départ est donné, je me trouve bien au chaud à l'arrière du peloton avec le dossard "93". Eh oui, au milieu d'un peloton d'amis très dense, il fait chaud même quand le temps est froid comme aujourd'hui.
Les
premiers kilomètres se passent bien à 13 de moyenne, je suis dans un petit groupe, on plaisante, on déconne, on interpelle les spectateurs,… tout se passe bien. Au quatrième kilomètre
de course, j'ai décidé de suivre l'exemple de quelques fusées qui dépassaient tout le monde : je me suis rangé complètement à droite pour dépasser les coureurs plus lents que moi, montant
parfois sur les trottoirs quand la place manquait. Les nuages s’éloignent petit à petit et laissent la place à un ciel clair. Cela a son importance. Il
ne va pas pleuvoir, on aura juste un peu de vent… Une bonne nouvelle non !!!!!! Après avoir doublé énormément de coureurs en début de course, j'ai eu l'impression de me faire dépasser plus
souvent que je ne dépassais. Ce n'était pas grave, j'étais dans ma bulle et je faisais ma course à moi.
Le 10 ème kilo arrive et j’ai une petite douleur au mollet qui revient, ma vitesse va passer de 12 à 9 km/h. Ça ne va plus très bien dans la tête, je n'ai plus la
frite.
Que se passe-t-il ?.
Cela va t'il empirer ??.
Mais que m’arrive-t-il ???
Il y a quelque chose qui cloche….
Maintenant, les deux derniers kilomètres vont s'enchaîner à 10 km/h. J'avance un peu moins vite, j’ai compris qu'à cette
allure je pourrais aller jusqu'à l'arrivée.
J'ai mal aux jambes, mais je gère.
Et le moral !!!!!
J’ai les pieds qui râpent le sol, les foulées sont très lourdes, je tape le sol avec violence. Je n’ai plus la force de
lever mes jambes. Mais je le sais, je vais finir. Comment, je ne sais pas mais je vais passer la ligne.
J'ai senti que la montée vers l'arrivée se passait plutôt bien. À une vingtaine de mètres du sommet,
j'ai accéléré pour dépasser une jeune fille qui semblait être rendue au bout de ses réserves. Cette accélération m'a fait prendre conscience également qu'il ne me restait de mon côté plus
beaucoup d'essence dans le réservoir. En tournant à gauche vers l'arche d'arrivée, j'ai vu que ma montre indiquait moins d'une heure cinq minutes, et j'ai compris que
l'affaire était dans le sac. Est-ce que ça m'a fait ralentir ? Au contraire! Je me suis mis à courir le plus vite que je pouvais sur les vingt derniers mètres, comme pour célébrer l'atteinte du
but final. J'ai finalement franchi l'arrivée en 01h04'39" à ma montre.
Une boisson chaude, du pain d'épice et direction la voiture pour un bon massage des jambes, en espérant que la douleur au
mollet soit due au manque d'entraînement.
ésultats
Vitesse
Cardio
Dénivelé