14 ème édition du tour de Guip
(217 ème Course)
4 ème épreuve du challenge de l'Elorn
2013
Le circuit des 15 kms emprunte un parcours différent des années précédentes, avec tout de même le passage en
bord de mer.
En 2013, "le Tour de Guip" soutient de nouveau l'association de l'hôpital Morvan de Brest
Merci pour la générosité des coureurs et des marcheurs qui ont donné 1€ supplémentaire en faveur de cette association qui vient
en aide aux enfants hospitalisés.
Connaissant très bien le parcours, je sais qu'a partir du kilomètre 11 ça monte
jusqu'à l'arrivée. J'ai donc décidé de faire les 12 premier kilomètres en 01h00, pour garder mon allure marathon, et ensuite je verrai !!!!!
Départ donné à 10h00 sous une météo menaçante. Fraîche mais pas de vent et pas de pluie, parfaite finalement.
Je pars assez vite sur les 2 premiers kilomètres avec Pierre. Eric n'est pas loin derrière. Un petit coup d'oeil à
ma montre, 4'50/km. Et tout ça sans forcer. Que demande le peuple... A la fin de la descente, je laisse Pierre prendre quelques longueurs car je sais qu'il risque d'aller trop vite pour moi
et le faux plat débute.
Au ravitaillement du 5ème km je ne m'arrête pas comme prévu et je continue ma course. La longue
descente commence, alors j'allonge ma foulée et je m'éclate.
Mon cardio est devenu normal (140), puis ça remonte mais pour le moment, ça va.
Je double, double, et redouble encore. Je m'interroge, vais-je trop vite? D'après les informations de ma montre, je
suis à la bonne allure. Puis tout à coup , une nouvelle bosse, mais je double encore quelques personnes.
Les bords de l'élorn arrivent et c'est free style. Quelques passages assez techniques où je galère un peu mais
globalement je m'en sors pas mal, je mène un petit groupe de 5 et après 10 minutes faites activement, je laisse tout le monde passer car je veux continuer à mon rythme. J'ai déjà dans la tête, le
virage à droite et la grosse montée en sortant des rives de l'élorn, l'année dernière elle m'a trop épuisée. Bizarre d'avoir cette sensation à l'avance. Je sais que j'aurai mal, et mon
approche de la douleur est un peu spéciale, il faut que je m'en fasse une amie...et même une sacrée copine pour continuer.
Je double encore. je déroule pas mal, je gère mon cardio sans trop forcer. La course est encore longue.
Je passe les 12 kilomètres en 59 minutes 18 secondes et me dis que maintenant l'objectif est
réalisé.
Sortie des berges, commence l'ascension, j'essaie de rester en footing, et de repousser la marche aux gros pourcentages. Je connais bien la côte, je sais que la difficulté
va crescendo. En me retournant je vois Eric et une petite dizaine de coureurs qui me double. Ça s'annonce mal cette côte, je vais moins vite je suis au ralenti et cela jusqu'à
Kerlily. Maintenant un bon kilomètre jusqu'au moulin de Kerhuon pour récupérer.Puis arrive la longue
montée vers Guipavas, j'ai bien récupéré et maintenant il faut que je gère correctement la montée et je sens que
le palpitant se calme c'est bon signe pour la suite.. Dès le début, je me cale entre 140 et 145 de fréquence
cardiaque, cela me donne une allure d'environ 5'20" au
kilo. Je suis assez confortable, de ce fait le début de montée est agréable. Je peux observer les coureurs autour de moi et profiter. Quand je dis agréable, c'est d'un point de vue cardio.
Par contre au niveau des jambes c'est un peu moins bien, j'ai les jambes et surtout les mollets durs. En haut de la côte, je regarde le temps "1 h12 mn". Un petit bonjour à mes
supportrices venues m'encourager en haut de la montée (Marie, Emmanuelle, Christiane, et aussi la famille d' Eric. Le fameux rond point : tous ceux qui ont couru " le tour de
Guip" au moins une fois le connaissent. Il se situe en haut de la côte de Kerhuon et il est synonyme de " fin du calvaire ". Après le ravitaillement, je cours plutôt bien sur cette
portion urbaine et je prends un plaisir fou. Enfin je retrouve une route moins pentue. Les kilomètres défilent et plus la ligne d'arrivée approche, plus je vais vite.
Je ne sais pas où je trouve cette énergie mais je dévale ces kms
aussi vite que mes jambes peuvent le faire. Je rattrape le groupe qui était devant moi dans l'ascension. C'est plat maintenant mais je ne lâche rien. Je suis surpris de
courir encore à cette vitesse. Je suis flashé dans le dernier kilomètre à 12.2km/h ce qui est certes une vitesse ridicule pour beaucoup mais je peux vous dire qu'avec 15 km
dans les pattes vous avez l'impression de voler.
Ce sont les derniers 500 mètres, ça va aller au bout, et j'ose me lâcher... Ma montre indique 1h19'30, je suis
satisfait même si ce chrono est loin de celui attendu, il me semble conforme à mon niveau.
Direction le ravitaillement un thé chaud et une tranche de gâteau, je cherche sans succès Eric.
Le cadeau remis a chaque concurrent un petit sac à dos sympa.
ésultats officiels :
Temps:
01h19'42"
315 ème sur 488.
59 ème V2h sur 102
Challenge V2h 105 ème
Moyenne 11,56 km/h
soit 5'13" au kilo
Si vous avez aimé cet article, inscrivez-vous à la newsletter (c'est gratuit)
Vous pouvez également laisser des commentaires dans le liens en bas à gauche "écrire un commentaire"
Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour la "Corrida de Landerneau"
Visible une seconde au alentour de 09mn45
Vitesse
Cardio
Denivelé