11 mars 2013
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17:21
"Au pieds des Monts"
(216 ème Course)
(216 ème Course)
1ère épreuve du challenge Armorik
Trail 2013
Le challenge a lieu dans le parc naturel régional d'armorique et dans les communes avoisinantes. Au pied des monts se lance dans le développement durable en souhaitant diminuer la quantité de déchet plastique que peut générer une course, pour ce faire nous utiliserons des gobelets réutilisables lors des ravitaillements en course et à l'arrivée.
Cette année toujours des prairies de la lande et plus de sous bois et de monotrace comme le souhaitaient les coureurs de l'année dernière.
L'avant course:
Réveil prévu à 7h, mais réalisé à 6h (tiens, il y a un peu de pression ?), p'tit déj habituel (café, pain, yaourt, orange,
hydratation +++). En route à 08h00 pour récupérer Éric à Guipavas et direction Le Cloître St Thégonnec.
Arrivée au bourg à 9h. Beaucoup de coureurs déjà sur place, direction la salle pour récupérer les dossards.
Arrivée au bourg à 9h. Beaucoup de coureurs déjà sur place, direction la salle pour récupérer les dossards.
On trouve une salle noire de monde, avec des queues de concurrents grognons et une
organisation débordée.
Un gros couac informatique a empêché la sortie des listes pour le retrait des dossards. C'est la pagaille,
je ne félicite pas l'équipe informatique, les listes se sortent et s'affichent la veille. Le départ doit être retardé de 30 minutes et se fera à 10h00. Après une bonne demi heure
d'attente, muni de mon certif et des 5 euros, je récupère enfin le bout de papier tant désiré ce sera le numéro "418" pour moi. Bonjour aux nombreuses connaissances... ça sent bon
l'ambiance d'avant course. Dossard épinglé, je pars m'échauffer un tout petit peu. (il fait 8°, beau temps).
Je me rappelle mes consignes : partir doucement, arriver à peu près frais au sommet vers le 13 ème km, début des hostilités avec 9
kilomètres de descente, pour essayer de finir les 4 derniers km de montée à une allure un peu plus rapide que mes concurrents. Quel stratège !!!!!
Je me rappelle mes consignes : partir doucement, arriver à peu près frais au sommet vers le 13 ème km, début des hostilités avec 9
kilomètres de descente, pour essayer de finir les 4 derniers km de montée à une allure un peu plus rapide que mes concurrents. Quel stratège !!!!!
La course:
Le plan de bataille a été établi il y a une semaine, et imprimé dans ma petite tête. Dès le départ je vais me mettre dans
le tempo prévu un peu sous les 10km/h. Au pied des Monts est une course longue où un départ trop rapide se paye cash quand les chemins commencent vraiment à monter,
mais le retard peut vite devenir impossible à rattraper si on s’est fixé un objectif de temps, pour moi ce n'est pas le cas.
Et c'est parti ...
Bon départ à 10 km/h, le 1er km, se fait dans le dernier tiers du peloton. Ca bouchonne un peu. Je m'amuse à repérer les maillots que je connais : tiens, Guipavas, Plouider, Morlaix, Brest, Landerneau, etc... J'écoute les conversations, on discute pendant que l'on peut encore, je cherche Eric. Au premier sentier, c’est une belle mare de boue qui nous accueille et nous met franchement dans la course. Les champs détrempés sont également là pour magnifier le paysage et nous dire que l'on attaque les choses sérieuses.
Au km 3, j'accélère un peu, je double, et je retrouve Eric, nous resterons ensemble jusqu'au kilomètre 20.
Arrivent les premières difficultés : on commence par des petits raidillons suivis de quelques passages assez longs dans les herbes. Ensuite, un peu de forêt. Je me suis installé avec mon binôme de club dans un petit groupe de 6 coureurs, on double des concurrents de "courir à Morlaix puis d'autres qui semblent être déjà en difficulté.
L'occasion de me rappeler que la route (oups, le chemin) est encore long et qu'il ne faut pas forcer l'allure. Je laisse partir quelques coureurs
légèrement plus rapides.
Et c'est parti ...Bon départ à 10 km/h, le 1er km, se fait dans le dernier tiers du peloton. Ca bouchonne un peu. Je m'amuse à repérer les maillots que je connais : tiens, Guipavas, Plouider, Morlaix, Brest, Landerneau, etc... J'écoute les conversations, on discute pendant que l'on peut encore, je cherche Eric. Au premier sentier, c’est une belle mare de boue qui nous accueille et nous met franchement dans la course. Les champs détrempés sont également là pour magnifier le paysage et nous dire que l'on attaque les choses sérieuses.
Au km 3, j'accélère un peu, je double, et je retrouve Eric, nous resterons ensemble jusqu'au kilomètre 20.Arrivent les premières difficultés : on commence par des petits raidillons suivis de quelques passages assez longs dans les herbes. Ensuite, un peu de forêt. Je me suis installé avec mon binôme de club dans un petit groupe de 6 coureurs, on double des concurrents de "courir à Morlaix puis d'autres qui semblent être déjà en difficulté.
L'occasion de me rappeler que la route (oups, le chemin) est encore long et qu'il ne faut pas forcer l'allure. Je laisse partir quelques coureurs
légèrement plus rapides.
Grosses côtes, obligé de marcher pour les finir, les jambes commencent à devenir raides, le souffle est court : à peine
récupéré d'une côte, il y en a une autre qui arrive. On fait même de l'équilibre pour passer quelques obstacles en travers de notre route. Le décor est super. Là, on aperçoit en contre
bas des concurrents qui ont une vingtaine de minutes de retard. Un paysage de tourbières sauvages, des landes énigmatiques... 
Telle est l'atmosphère saisissante des Rochers du Cragou. Le dernier endroit
vierge de toute intervention humaine en Bretagne.
Telle est l'atmosphère saisissante des Rochers du Cragou. Le dernier endroit
vierge de toute intervention humaine en Bretagne.
C'est maintenant une autre grosse difficulté. Il faut passer le sommet du mont en plein vent, une
montée qui dure et qui dure, j'y laisse beaucoup d'énergie. C'est après, que normalement,dans la descente, je devais en avoir gardé pour accélérer. 
Que nenni, les 4 kms suivants en légère descente sont difficiles, avec des
jambes qui me font mal, plus de force, des portions glissantes sur un chemin de planches, puis un sentier de cailloux avec des trous où les pieds (et la tête) en ont marre d'aller dans tous
les sens. Je me suis pourtant amusé avec un concurent à un coup je te double, un coup c'est toi et puis voila le deuxième ravitaillement.
Le moment tant attendu où on a l'impression d'être un héros, les bénévoles nous encouragent, nous réconfortent et toi
après avoir lancé un "merci" tu repars bêtement à fond sur 10 mètres, question d'orgueil.
Que nenni, les 4 kms suivants en légère descente sont difficiles, avec des
jambes qui me font mal, plus de force, des portions glissantes sur un chemin de planches, puis un sentier de cailloux avec des trous où les pieds (et la tête) en ont marre d'aller dans tous
les sens. Je me suis pourtant amusé avec un concurent à un coup je te double, un coup c'est toi et puis voila le deuxième ravitaillement. Le moment tant attendu où on a l'impression d'être un héros, les bénévoles nous encouragent, nous réconfortent et toi
après avoir lancé un "merci" tu repars bêtement à fond sur 10 mètres, question d'orgueil.
Les montées sont difficiles et les descentes piégeuses. Dernier kilomètre et la ligne d'arrivée, super
sensation. Eric m'attend pour une ultime photo, il est aussi satisfait que moi et il peut l'être.
Apparemment, beaucoup de coureurs sont satisfaits de ce tracé difficile. Je vous confirme que tous les 2 on a
fait ce que l'on pouvait.. on était là pour se faire plaisir et je crois que l'on a réussi, même si le plan longuement préparé n'a pas marché. Après plusieurs échanges, retour à la
voiture. Nous sommes encore dans la course à expliquer que c'était génial et patati...et patata. Enfin, je vous rassure nous avons passé une très bonne fin de matinée et
un bon début d'après midi, même si ce fut difficile.
Apparemment, beaucoup de coureurs sont satisfaits de ce tracé difficile. Je vous confirme que tous les 2 on a
fait ce que l'on pouvait.. on était là pour se faire plaisir et je crois que l'on a réussi, même si le plan longuement préparé n'a pas marché. Après plusieurs échanges, retour à la
voiture. Nous sommes encore dans la course à expliquer que c'était génial et patati...et patata. Enfin, je vous rassure nous avons passé une très bonne fin de matinée et
un bon début d'après midi, même si ce fut difficile.
Félicitations à tous, coureurs et bénévoles, la simplicité, le plaisir, voila les deux mots qui me viennent à l'esprit
pour terminer ce compte rendu. C'est l'esprit trail restons comme cela.
Un très joli parcours trail dans nos montagnes Finistériennes, bien diversifié, du dénivelé, des monotraces, de la lande, du sous
bois, sapinières, des belles vallées, des jolis ruisseaux et rivières à traverser, des prairies humides, pas trop de boue juste assez, la montée vers le plateau supérieur, joli
panorama, des beaux raidillons pour l'arrivée, un parcours bien balisé, et un bon ravitaillement à l'arrivée: crêpes confiture, soupe aux légumes ... une superbe
organisation, malgré le gros beugue informatique au retrait des dossards.
MERCI ET BRAVO pour cette 1ère épreuve de l'Armorik Trail.
Un grand merci à "Maguy" qui m'a boosté dans le final.
Pourquoi si peu d'arbres sur les monts d'Arrée ? La légende raconte qu'autrefois recouverte de forêt, le Ciel demanda aux arbres de la région de rejoindre Bethléem à la naissance du Christ pour saluer l'enfant. Refusant de traverser l'Océan, les arbres furent condamnés à dessécher sur place.
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ésultats officiels :
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le "Tour de
Guip"
ésultats officiels :
Temps: 03h01'34"
213 ème sur 254
43 ème V2h sur 65
Challenge V2h 43 ème
Moyenne 8,9 km/h
soit 6'43" au kilo
Vitesse
Cardio
Dénivelé
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