9h55 : Tout le monde se place sur la ligne de départ. Digne d'un départ de cross : Terrain de foot à traverser avant de plonger vers deux virages à droite très serrés.10h00 : 5, 4, 3, 2, 1 ; Me voilà parti sous un soleil de plomb accompagné de quatre cents camarades, une grande boucle de 15 km pour nous dégourdir les jambes le long du bord de mer. Je pars bien, tellement bien que je me retrouve à passer le premier virage dans le groupe de tête. Tout de suite le 2ème virage, je freine; Arfff, je fais encore quelques mètres, je me retourne, bon ça va mieux j'attends mon pote.
Passage au 1er ravitaillement, un petit bonjour à François entre deux verres d'eau. C'est reparti pour
un enchainement de virages sur le magnifique sentier cotier.
Beaucoup de chemins de terre étroits, avec de part et d'autre des paysages splendides . Un passage sur quelques rochers, "mef" aux chevilles. Le parcours est relativement plat mais les nombreuses relances font très très mal ! Au bout de 10km parcourus en 52'48, j'étais un peu carbonisé. Sans mon acolyte, trailer averti, qui me relayait, les choses auraient pu être beaucoup plus compliquées.
L'esprit course nature était là. Des coureurs qui ne se prennent pas la tête, un circuit super sympa alternant tous les types de terrain. Les choses n'ont pas été très faciles entre le 10 et le 12 ème kilo, l'alternance des petites montées et descentes casse-pattes fatigue. J'avais pourtant décidé de faire cette épreuve en rando-course, à allure cool, mais l'ambiance en a voulu autrement. L'esprit course est un truc très spécial, une drogue qu'il est bon de goûter et de regoûter. Même sans trop forcer, les jambes en prennent pour leur grade. Vers le km12, passage au ravitaillement, je me verse une bouteille d'eau froide dans le cou, j'avale trois gobelets d'eau, et me voilà reparti pour la partie finale. Je retrouve de bonnes sensations, c'est même l'euphorie, j'ai perdu mon compagnon de route, pour lui la dernière partie fût difficile. Je sens que je fatigue un peu. Les jambes sont lourdes et je sues à grosses gouttes, mais bon c'est bien ça élimine ! Je reste plus ou moins sur un rythme aux alentours de 11km/h et je fais les deux suivant en 4'55.
Montée et sable, me font un peu mal tout de même.Je regarde mon chrono, plus que 1000 mètres et 01h12 de course; Ah bah c'est plutôt pas mal, au vu du parcours, je me dis que
ce sera une excellente sortie. Là, à la faveur d'un virage, je rejoins un coureur que je connais bien, qui me double des fois sur certaines courses. Ah pas question qu'il termine
devant moi cette fois.
Je maintiens mon rythme et on reste à se suivre comme ça. Je tiens toujours, j'accélère, je prends quelques
mêtres. Il me suit à peu près à la même vitesse, l'écart ne bouge plus. A l'entrée du terrain de foot, j'ai
une vingtaine de mètres d'avance. Je passe la ligne en 01h16'20", le dernier kilomètre aura été
avalé en 4'37". Très content de moi, sans trop forcer, je termine assez frais. Une petite boisson, quelques étirements, et je repars en footing avec
Eric à la rencontre de Ghislaine. Ah ça y est, là voilà. Elle rigole et parle, donc on peut
accélérer un peu, jusqu'à l'arrivée. Le bruit
court que ce serait la dernière édition, j'espère que non, ça serait dommage de ne plus courir ici. L'accueil, l'organisation et le circuit, tout est parfait. Le coût de
l'inscription était de 5 euros, dont 1 pour la Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés.