6 ème course du Challenge Armorik Trail
4ème édition : c'est ma deuxième participation au 28kms.
L'association NATURVAN nous propose 2 trails dans la campagne de St Urbain et ses environs un 13 kms et un 28 kms. Cette manifestation fait partie du Challenge "Armorik Trail". Le 28 kms : départ à 14h30
2 ravitaillements, en eau uniquement, sur le parcours. Dossards, chrono, classement, et ravitaillement copieux à l'arrivée avec une bonne "mousse".
L'inscription est de 6€ dont 1 euro est reversé à l' ICM
(l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière)
Arrivé à 13h30 salle "TY-KREISKER" à St Urbain, je vais récupérer mon dossard et un petit cadeau sympa au choix une primevère ou quelques tomates cerise.
Trail dans des conditions pas au top avec la pluie de la veille.
Même si cette année il s'agit de faire la distance "tranquillou" et surtout ne rien casser, je sais que cette course est un véritable juge de paix sur le travail effectué tellement elle est exigeante et technique.
Il y a les incertitudes avant marathon : où est-ce que j’en suis en vitesse de base ? Est-ce que j’ai assez développé mon foncier ? Est-ce que j’ai fait suffisamment de côtes ?
A ces incertitudes « classiques » pour chacun de nous se rajoute pour moi l’incertitude de mon talon.
A la différence de l’an passé, je me place directement en fin de peloton bien décidé à partir cool et d'éviter la bousculade en arrivant dans le premier single glissant .
Le départ est donné, je suis dans le groupe de fin. Tous les favoris sont partis très vite devant. Bien entendu, j'ai salué les têtes connues : Eddy Huitlec, Patrick Brelivet, Thierry Jouis, Franck Leborgne et Rivalland, .... avant le coup de pistolet, car je ne les reverrai plus aujourd'hui.
On quitte les allées roulantes pour des chemins empierrés et ça court assez vite. Ma montre m'indique 5’40 au kilo et je fais du 10km/h dans les premières petites bosses.
Je vois bien que ça va vite mais je me sens bien, je sais aussi qu'il ne faut pas prendre de risques. Je reste dans le groupe en attaquant les premiers singles sans me coller aux coureurs pour mieux voir où je mets les pieds. Je suis motivé à rester le plus longtemps possible avec eux. Les pierres sont très glissantes et mes chaussures qui adhèrent bien sur les portions boueuses sont des patinoires sur les pierres polies. Je suis très (trop) prudent et un peu crispé, je fais gaffe à mes chevilles et je croise pas mal de concurrents en train de monter en marchant.
Nous sortons sur la route qui mène au golf, je relance un petit peu mais ça monte, nous ne sommes plus que trois et je me sens toujours bien, l'allure est parfaite un petit 10km/h, avant l’entrée dans la forêt et les pentes raides. Les jambes répondent, mais je ne vais pas forcer dans le "raide". Mes dernières séances de côtes ont été faites à la Forest et j’ai peur de manquer de puissance, surtout que celles ci sont très grasses.
Après le premier ravitaillement certains coureurs ont pu découvrir avec douleur la difficulté du parcours : des descentes boueuses et glissantes, des montées à fort pourcentage sans oublier les cours d'eau.
La plupart ont du revoir leur vitesse afin de pouvoir survivre à l'épreuve et prendre un minimum de plaisir !
Au kilomètre15 le concurrent devant moi se fait une petite entorse sans conséquence. Je suis en train de boire et je me dis qu’il faut que je reste concentré sur mes appuis. A peine cette pensée me traverse l’esprit que je me prends le pied droit dans une racine, je tombe à genoux dans la boue. Je peste et boite sur quelques appuis, ça a l’air d’aller. Heureusement que ce n’est pas l’autre sinon la course s’arrêtait là.
Arrive ensuite une longue portion de bitume en très légère montée, ça permet de décrotter les semelles et de décrontracter la bête. Ca se passe pas mal, je vois des coureurs juste devant moi et je sens que ce n’est pas loin derrière. Nous sommes tous éloignés de quelques mètres tout au plus. Cette montée sur la petite route est vraiment difficile, un long faux plat montant, interminable, où on est tout le temps en prise. Il faut courir mais on n’avance pas et c’est très long mais comme l’an passé, personne ne rentre sur moi sur cette partie et au contraire, je distance le petit groupe de coureurs que je distingue derrière moi dans les virages. Enfin on quitte la route pour un chemin qui entre dans un bois. J’essaie de récupérer des forces avant la montée finale.
Malgré un petit coup de moins bien depuis le km 23, j’ai pû augmenter l’allure dans les 2 derniers kilomètres, pour me classer finalement 103ème avec un temps de 3h11mn, 16ème de ma catégorie pour une moyenne de 8.77 km/h.
Satisfait pour cette avant dernière course du challenge "Armorik Trail", ou vraiment je ne comprends rien au classement, plus je fais de course, plus je fais de kilomètres et plus je recule dans le classement. En conclusion: Parcours très sympathique avec quelques belles difficultés. Aucun soucis au talon. Mon GPS affichait finalement 28,17 kms pour un dénivelé de 710m+ …. il y en avait assez, pour la difficulté, la météo d'hier a ajouté un petit plus !!!
ésultats officiels :
Vitesse
Cardio
Dénivelé