Transléonarde Duo

 

Marathon du Finistère "La Transléonarde en Duo"

(2 fois 21 km)

(176 ème course)

Notre contrat en moins de 03h30 !!!!!!!!!!! 

Château de Kerjean    ----> Goulven    21km pour Moi

Goulven                     -----> Guissény  21 km pour Éric

Les deux cents derniers mètres ensemble pour franchir la ligne d'arrivée.

Samedi sous un soleil magnifique, direction le château de St Vougay avec Éric pour récupérer nos dossards.

La grande interrogation : " le temps pour demain ? " Les plus pessimistes nous prévoient du vent, du froid et des fortes pluies.

On n'y croit pas trop vu le temps et la chaleur aujourd'hui.

L'année dernière la Transléonarde s'est courue sous une canicule, qui a provoqué une véritable hécatombe dans les rangs des sportifs. Ce ne sera pas le cas cette année.

  J'avais pris soin de préparer ma tenue et tout ce que j'avais besoin à l'avance ; je vais détailler pour ceux qui trouveraient çà intéressant , les autres vous pouvez passer.
- sparadrap : pour éviter les frottements
- crème pour les pieds pour diminuer les risques d'échauffement / ampoules
- montre Garmin, Cardio
- 3 gels Overstim endurance ; j'ai prévu d'en prendre un au 5,10 et 15ème km.
- et la tenue classique (cuissard court, tee-shirt manche courte, Socquettes et un sac poubelle préparé en cas de fraîcheur matinale. J'ai laissé de coté casquette et lunettes de soleil.
Donc tout était près la veille pour éviter un coup de stress le matin. J'ai finalement passé une bonne nuit de sommeil. Levé à 5h45, oui j'aime bien prendre mon temps. J'ai pris un petit déjeuner encore marqué du sceau "Overstim" avec un gatosport . Je n'ai pas eu de problème digestif pendant la course.

Bientôt le départ pour les 130 premiers relayeurs

Temps gris et très pluvieux avec une température fraîche et un vent fort voilà les conditions avec lesquelles il faudra jouer. 

Ma course:

Le départ a été assez fluide, j'ai rapidement réussi à me mettre dans mon allure cible. Le fait de faire le départ Duo après le Marathon  y est évidement pour beaucoup. En plus, je me suis mis sur la partie droite de la route qui était beaucoup moins ventée".

J'ai donc essayé de me caler à 4:55 de moyenne au kilomètre et j'ai mis en place ma "routine" de ravitaillement : un gel un peu avant le 5 ème km, et un verre d'eau à chaque buvette. Routine que je suivrai scrupuleusement jusqu'à la fin.
A posteriori, je m'aperçois que je me suis calé plutôt vers 4:50 que les 4:55 prévus et ce même avant de rattraper les premiers marathoniens  vers le 5 ème km.
 

Du coup, j'ai couru avec cette fois la volonté "consciente" de ma part de prendre un peu plus de risque que je ne l'avais envisagé au départ en me calant sur une allure de 4:50. J'étais conscient que c'était peut être l'erreur à ne pas commettre mais plusieurs informations avant course m'ont incité à prendre le risque.
Mon estimation théorique "au taquet" d'un semi marathon qui était plus vers 01h35 que 01h40,  j'avais envisagé 1h45 un peu pour "assurer".
Mon indice d'endurance "bas" corroboré par ma relative facilité à tenir 85% de ma vma lors des séances d'endurance, ce qui devrait évidement être un atout majeur pour un semi-marathon.
Malgré des indicateurs toujours au vert, j'espère à ce moment que je ne vais pas le payer au prix fort dans 10/15km... J'ai donc pris le risque de m'aligner sur cette allure.
Coté sensation, je me sentais vraiment facile.
J'ai discuté de choses et d'autres pendant les kms suivants, avec les concurrents du  marathon que je doublais sans oublier le petit mot "courage"  mais cela toujours en contrôlant très régulièrement mon allure.

Les kms 11 à 15 se passeront très bien, sans à coup, régulièrement.

Les allures (04:48, 04:46, 04:49, 04:46, 04:48), nettement plus rapides que mon allure prévue initialement, m'inquiéteront légèrement malgré tout. J'espérais simplement que la marge théorique que j'avais en visant 1h40 était réelle... et pas seulement théorique.
Le 17e et le 18e seront courus encore plus rapidement, un "retour au calme" sera nécessaire.

Les jambes deviennent lourdes au bout d’un moment mais le souffle est bon. Ce n’est donc pas le moment de lâcher, je suis toujours en avance et j’ai pas l’intention de perdre cet acquis ! Sur le côté, certains lâchent prise et stoppent leur élan, pliés en essayant de retrouver du souffle. Mêlé à ceux qui me doublent en ayant l'air de faire un petit footing pour aller chercher le pain le dimanche matin, faut bien garder le moral pour ne pas à mon tour lâcher l'affaire! Bon ça serait mal me connaître, je n'abandonne pas! Même si je dois finir en rampant je le ferai! De toutes façons moi aussi je double ceux qui baissent l'intensité de leur course dans ces derniers kilomètres. Dernier virage en légère descente, j’ai encore du jus et en profite pour accélérer. Je passe l'arche du relais en : 1’’41’’17 en temps réel, je suis épuisé mais content du résultat. Le travail fourni lors des entraînements commence à payer!

Je passe le relais à Éric avec 03:43 minutes d'avance sur le temps prévu au départ.

Après un petit tour au ravitaillement, une boisson chaude pour me réchauffer un peu, je fais ma récup’ en rejoignant le camping-car d'Éric dans un champ détrempé. Là une surprise m’attendait ! 

Impossible de quitter le champ de Goulven, le super véhicule qui devait me ramener à Guissény est enlisé. Trop lourd pour pousser, il faut demander à un organisateur de nous trouver un tracteur pour nous sortir de la gadoue.

Une fois arrivé à Guissény, il faut que j'attende Éric, pour faire le dernier kilomètre ensemble. A attendre sous la pluie j'ai froid, j'ai pourtant mis une veste pour me réchauffer, mais il pleut de plus en plus et le vent est très froid dans cette montée vers la ligne d'arrivée en plein courant d'air. Hourra voilà Éric..........

J'entame tant bien que mal le dernier kilomètre mais je suis toujours dans mon état de glaçon, même si j'ai tendance à bien suivre son l'allure. Dernier virage sur la droite et plus que quelques centaines de mètres à parcourir, les «allez !» et les applaudissements retentissent, ça nous donne des ailes pour terminer notre périple. A cet instant le speaker annonce nos noms. Objectif l'arche! Le tapis rouge menant à l'arrivée se présente à nous. Épuisés mais heureux d'avoir terminé ce premier marathon en duo, le chrono géant indique  3h24mn18s. Superbe...

A peine arrivés, on se retrouve avec une médaille autour du cou, et un super maillot technique, ainsi qu'une franche poignée de main d'un responsable qui nous félicite de nos efforts.

Après nous être requinqués au stand,  un nouveau déluge s'abat sur Guisseny. A moins que ce ne soit un Tonnerre de Brest ?

Ce premier Duo restera pour moi une expérience extraordinaire! Malgré le temps exécrable tout cela restera un moment de partage gravé dans ma mémoire ! 

Conclusion:

Ma perf est satisfaisante. J'ai fait preuve de volonté et je suis récompensé par un nouveau record perso sur un semi, mais je reste malgré cela un peu sur ma faim (et oui je deviens gourmand). A l'arrivée j'étais "relativement frais" et j’ai le sentiment qu’avec un peu plus de densité et moins d’hésitation dans mon allure je pourrai encore grappiller de précieuses secondes... Le sentir c’est bien mais le faire c’est mieux !

ésultats officiels :

Temps 1er semi     : 01h41'35"

Temps 2ème semi : 01h42'43"

Temps Marathon   : 03h24'18"

  36 ème sur 122.

      8 ème V1h+V2h sur 33.

     Moyenne 12,40 km/h 

soit 4'50" au kilo 

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et à la prochaine pour

 les 15 km de Plabennec

Dénivelé

Cardio

Vitesse

Comments

[landry]

Salut et bravo à tous les deux, il faut être complètement givré pour courir par un temps pareil. Mais quand on aime!
Amicalement
Bruno