"Corrida de Quimper"
(369 ème Course)
La Corrida de Quimper, organisée par L'ULAQC, se déroule
en nocturne, au cœur de la ville, sur un circuit en boucle
valorisant la diversité du secteur piétonnier Quimpérois.
Pour ce 20ème anniversaire les organisateurs ont mis
les bouchées doubles pour que la fête soit encore plus belle :
fanfare avant, pendant et après dans les rues du vieux
Quimper à proximité du parcours, gros effort financier
pour les lots du tirage au sort, mobilisation générale des
bénévoles pour que tous les petits soucis d'une telle
organisation soient évités et que les coureurs prennent
le maximum de plaisir sur leur course.
Les fêtes de fin d'année, les illuminations urbaines, le public
très nombreux, tout participe à créer une ambiance
très festive sur cette épreuve.
Une course féminine en ouverture, une course masculine
en clôture, avec entre les deux une course réservée aux
enfants, pour qu'eux aussi profitent de la fête.
Ambiance, orchestres, déguisements multiples chez les
coureurs, speaker professionnel, tombola avec de multiples
lots de qualité, tout est en place pour que la fête soit belle.
Avec Christiane nous sommes arrivés vers 16h30
au pied de la cathédrale St Corentin.
J'étais prêt à en découdre pour la 9 ème fois avec
le parcours urbain de la 20 ème édition,
pensant au départ faire les 8 bornes cool.
1h30 avant le début de l'épreuve, je gare
la voiture et nous allons chercher mon dossard.
Ensuite une petite balade dans les rues piétonnes,
avant la course des féminines.
17h30, il est tant que je me change, puis c'est parti
pour un échauffement de 10 minutes, dur de se frayer
un chemin parmi la foule.
En regagnant la ligne de départ, je croise des
vieux camarades de jeux, on se lance quelques blagues
tout en s'incrustant parmi les 650 concurrents.
Devant la cathédrale, commence le décompte puis le
coup de feu du départ se fait attendre,
la corrida commence enfin.
Pas de changements notoires cette année dans le
tracé du circuit, si ce n'est le départ qui s'est fait
au pied de la cathédrale.
Mon entraînement très régulier me permettait
d’aborder la course sans crainte et j'étais prêt à battre
mon record de l’année dernière (37’35“ ).
Au bout de 400 mètres un premier passage devant
le podium, c'est parti pour 4 tours.
Je m'occupe l'esprit comme je peux.
Je jauge le style de course de mes voisins, et trouve
qu'ils ne sont pas tous très élégants, surtout ceux
qui (comme moi) gagneraient à perdre encore
quelques kilos. Je m'imagine un dialogue surréaliste....
Le temps est idéal et les pavés sont secs, ma montre
affiche une moyenne de 14 km/h.
Deuxième passage devant le podium, le peloton
s’est très vite étiré, j’arrive à garder la même cadence.
J’ai pu constater, après coup, que j’ai tenu un rythme
hyper régulier, remarquable.
L’excitation de la course, l’émulation, l’encouragement
des spectateurs et l’enthousiasme ont fait que ce rythme
m’a paru très facilement tenable. Tout allait très bien,
aucune gêne, aucune douleur.
Troisième passage, je me fait doubler par quelques
bolides à fond, ils me prennent un tour, ce qui peut
soit déprimer, soit donner des ailes. Leurs passages
donnent lieu à bien des encouragements par la foule
massée autour du circuit et c’est bien sympa.
Et le côté cool c'est que j'ai également commencé à
doubler quelques coureurs, pas peu fier le Dom.
Mon allure depuis le départ n'est jamais descendu sous
les 4'30" au kilomètre. C'est largement mieux que ce
que j'avais prévu, je me sens bien.
Quatrième passage au kilomètre 6, j’étais euphorique,
je ne craignais plus la panne et je savais que d'ici
10 minutes, je franchirais l’arche. Je ne pensais qu’à une
chose, gratter chaque seconde pour battre mon record,
ne fût-ce que d’une fraction de minute, "Grosse pression".
Je me forçais à allonger chaque foulée, à remettre un peu
d’énergie à chaque mètre, je m’en serais voulu de lâcher
et de ne pas me battre à chaque seconde.
Peu avant la dernière difficulté de la course
(on ne rit pas) : la montée avec un dénivelé d'au moins
5 mètres. C'est évidemment totalement ridicule,
et je suis surpris de voir mes compagnons du moment
ralentir, voire, pour certains, marcher. Conscient que
l'occasion de doubler une bonne dizaine de personnes
d'un coup ne se représentera guère, j'en profite pour
placer une accélération modérément fulgurante qui les
cloue sur place (du moins je le pense) et j'en remets
une petite couche avant la descente vers la ligne d'arrivée.
Dans le final la course se déroule vraiment bien,
je profite une dernière fois du parcours,
quelques saluts aux amis (es) venus m’encourager.
Je boucle les 8 km en 35’46“ à ma montre.
Je suis ravi, j’ai donné tout ce que j’avais.
Le chrono officiel donnera 36'32", record battu d'une
minute et trois secondes.
Le ravitaillement est appréciable. Je récupère un
thé également pour Madame, il commence à faire frais.
Petit bémol, la remise des prix et le tirage au sort
prennent beaucoup trop de temps, il fait froid, les gens
desertent les alentours du podium, c’est moche, nous
partons également. Au revoir et à l’année prochaine.
Merci aux organisateurs et aux nombreux bénévoles
qui ont assuré le bon déroulement de la course. Et enfin,
merci aux coureurs déguisés pour le côté fun.
ésultats officiels :
Temps: 00h36'32"
397 ème sur 637
6 ème V3h sur 23
Moyenne 13,14 km/h
soit 4'34" au kilo
Un Bandeau Multi Usage en cadeau
Visible à 3'08 et a 3'43
50 COURSES
24 Trails (4 de nuit)
6 Ultra de +50 kms
3 Semi-Marathons
2 Marathons
15 courses sur route
2050 Kilomètres de parcourus
en 203 heures 21minutes.
Moyenne 10,1 km/h.
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