3 ème Trail d'Hanvec
(223 ème Course)
2 ème épreuve du challenge Armorik Trail
2013
Après l’énorme succès de l’édition 2012, les membres de l’association relève à nouveau le défi de vous proposer un trail
vraiment nature qui se doit de rester populaire tout en poussant chacun à dépasser ses limites. Les 2 courses
(d’environ 10 et 20 km) partent, comme l’an dernier, simultanément du bourg de Hanvec et empruntent immédiatement les sentiers vallonnés de la commune.
Les parcours se séparent dans la forêt au Km 5. Pendant que les coureurs du 10 km rentrent vers le bourg, le parcours long, rallongé de 2
km par rapport à l’année dernière, entraînera les traileurs plus profondément sur les sentiers escarpés de la forêt du Cranou. Des ravitaillements sont prévus sur les 2 parcours, au km 6 sur le 10 km, et aux kms 7 et 16 sur le trail long.
L'arrivée et le départ se feront sur la place des écoles où les coureurs seront accueillis par un ravitaillement généreux animé d’un concert suivi pour ceux qui le souhaitent d'un
barbecue.
La journée commence. Réveil à 6:00, petit déjeuner, préparation et habillage, direct en tenue de course. Éric arrive et une bonne
demi-heure de route plus tard, nous voilà à Hanvec sur la place de l'église. Évidemment, le nouveau GPS Éric s'est perdu, et nous avons eu droit à une petite visite en pleine
campagne.
Une météo idéale était au rendez-vous, la température est agréable, soleil et ciel bleu pour
nous accompagner sur ce parcours.
Remise des dossards : Ghislaine 418, Eric (après beaucoup de misère) 350,
Moi le 282
Ma course : Je décide de rester et de tenter de tenir un rythme de
croisière régulier afin d'avoir un effort bien réparti sur toute la durée de la course. Je me place dans les 50 derniers.
Mon départ est vraiment sage et prudent. Petit à petit chacun trouve son rythme, je suis vraiment déconnecté du mode compétition et tente de profiter du parcours, rien
ne m'empêchera de profiter pleinement des panoramas.
Je suis tout de même concentré sur mon hydratation et mon alimentation (2 gels en tout ) en vu de Poitiers (fin mai ).
On arrive en forêt, première côte, première difficulté. Je dois poser les mains pour grimper un talus. Je monte la côte en
trottinant, et dois même passer sur le coté du sentier pour éviter un arbre tombé, la côte m’a bien surpris, j’ai les cuisses chaudes… déjà !
Je double pas mal de monde d’ailleurs ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais j’y reviendrai. Ça remonte un peu, on passe un
ruisseau puis ça redescend, en faux plat pendant quelques hectomètres.
Ça repart en faux plat montant, je suis le rythme. Je regarde la montre. Zut on n’a fait que 4 km et je me suis déjà mis presque dans le
rouge. J’essaie de ralentir un peu le rythme, Éric se cale derrière moi dans un long mono-trace et une chance un gros bouchon, je vais pouvoir récupérer un peu.
Ça repart de plus belle, je suis surtout le peloton, en particulier j’essaie de me caler sur un jeune de Briec que j’ai repéré depuis un moment et qui semble avoir un
rythme qui me convient. En même temps j’essaie de faire attention à ce qui se passe derrière.
Eric part devant. Certains concurrents tentent de relancer mais je garde ma ligne de conduite à
savoir la régularité. J'arrive à bien courir, plus les kms passent et plus j'ose envisager sans forcer outre mesure une fin de parcours à mon avantage. Je pense même un instant être sur un
rythme passant sous les 02 h 00 de course. Je reste humble et concentré et je me dis que c'est la forme du moment qui décidera.
Après le deuxième ravitaillement, je reviens sur une féminine, au détriment d'un énorme effort, je la
passe rapidement, elle a des cuisses de cycliste !! . Je fais une belle montée, les jambes brûlent, j'alterne marche et course je sens que les mollets durcissent
et deviennent douloureux. Il faut vite faire un constat, réfléchir, ne pas s'affoler. Je décide de lever le pied, de gérer ce mauvais moment car je sais qu'avec mon expérience, je peux
atténuer et même faire disparaître les douleurs. Seulement, cela veut dire pas d'accélérations violentes, pas de crispations. En avant.
Une descente technique s'offre à moi, OUAHH!! mais malheureusement je suis en période de crise ( gestion des mollets),
continuer il le faut. Sans m'affoler je descends à 7km/h là ou je pourrai courir presque deux fois plus vite. Je me force à boire, puis reboire par petites gorgées , j'avale mon dernier
gel et tente de retrouver de nouveau une allure régulière.
Je rejoins des participants, je savais que sur la fin je pouvais un peu me refaire. Bien sûr me voyant, "les trois lascars" ne
veulent rien lacher, il reste 2 kms soit 15 min de course. Nous échangeons quelques mots et ils accélèrent " une attaque " mais je sais que si je réponds, c'est de l'arrière que je
risque de voir d'autres gars débouler. C'est de bonne guerre, je suis contrait de garder mon rythme et de les laisser partir.
J'oublie le défi de revenir sur eux , même si je pense que j'avais largement la capacité de le faire, c'est ainsi ils sont
devant, ils sont meilleurs aujourd'hui.
Le bourg, la forêt, la campagne, la forêt, le bourg...et le chrono !! ? Mer... si je tentais de passer sous les 02 h 15
histoire de dire 02 h14, pourquoi pas. Je relance, fais l'effort le chrono défile 56 , 57 , 58 , 59 mince je me suis réveillé un peu tard , il faut traverser la place de l'église, je
sprinte pour atteindre la ligne d'arrivée. Sous l'arche le chrono indique 02h14mn47s, je suis content.
Maintenant le bilan. Je suis vraiment content de l’avoir faite. Et finalement, la course
dans les bois, dans la nature ça me plaît ! L’esprit de compétition était quand même là, mais finalement ça m’a mis dans le rouge, au lieu de me concentrer sur mon rythme je suis parti trop
vite. C’est la grande leçon aujourd'hui. La Fontaine l’a dit il y a plusieurs siècles : rien ne sert de courir il faut partir à point.
Le travail de qualité au niveau de l'allure marathon m'a permis d'augmenter très
légèrement ma cadence ( 0,2 km gagné au km ) sur des portions roulantes, cela ne se néglige pas.
Maintenant place à la récupération active cette semaine, avec les 10 km de Bohars (moyenne recherchée 12,5km/h), et le
semi Huelgoat-Carhaix (moyenne recherchée 12km/h), pas de séance fractionnée afin de permettre une bonne régénération musculaire.
Un grand merci à Didier et à tous les photographes qui nous permettent de revivre les
courses.
ésultats officiels :
Temps: 02h14'47"
185 ème sur 247
26 ème V2h sur 43
Challenge V2h ??? ème
Moyenne 8,9 km/h
soit 6'43" au kilo
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Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour les " 10 km de Bohars"
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