2 mai 2013
4
02
/05
/mai
/2013
15:41
17ème Trail An Henchou Treuz
(222 ème Course)
(222 ème Course)
COURIR C'EST BIEN, COURIR UTILE C'EST MIEUX.
En 2012, notre soutien a été auprès de la jeune association carantécoise "main dans la main pour
Stécy".
En six éditions, grâce à votre participation, un total de 5500€ a pu être redistribué aux associations locales, qui
viennent en aide auprès des enfants malades.
Le 1er mai 2013, nous vous invitons à venir courir pour Stécy, pour la seconde année.
Plourin Lès Morlaix est une commune incroyablement riche de vieux chemins réaménagés et d'anciens sentiers sortis de l'oubli. C'est donc tout naturellement qu'un jour les "ribinn" et "riboul" ont été préférés à l'asphalte...L'ambition et la passion aidant, l'idée d'organiser un trail a fait son chemin! La septième édition, An Henchou Treuz se déroulera ce MERCREDI 1er Mai 2013.
Une organisation parfaite et des bénévoles au Top, tout était réuni ce 1er mai 2013 pour un accueil chaleureux des quelques
210 participants présents sur le 20 km pour en découdre en terre morlaisienne.
Temps un peu frais 8°, un beau soleil, des conditions idéales pour courir malgré un vent assez fort de face par moment.
Dossard "126" pour Eric et "35" pour moi.
Dossard "126" pour Eric et "35" pour moi.
Place maintenant au départ, pour un parcours 100% nature, superbe et varié avec une alternance de chemins roulants entre
terres agricoles et sous bois, mono trace ponctué de belles bosses sans oublier la traversée attendue ou redoutée mais très rafraîchissante des différents cours d'eau.
9H30 pétante, en avant pour 19 Km officiel (20,4 Km au GPS), un tour dans le bourg et le 1er chemin en légère
descente dans le bois étire le peloton. Devant c'est parti vite. Très vite. Trop vite. Décidément, plus le temps passe et plus je me rends compte que je ne suis pas fait pour les
sprints...
Les deux premiers kilomètres ont été avalé en 10 minutes, trop rapide, le peloton s’étire vraiment, et je prends mon
rythme, connaissant le parcours quasiment par cœur, c'est ma quatrième participation, j’en garde sous le pied car, le gros du dénivelé positif se
trouve entre le 5ème et le 8ème kilo avec quelques gros pétards, ce qui n'est pas ma spécialité. En plus la route commence à grimper, les chemins
sont plutôt secs contrairement à l'année dernière. C'est pas trop la forme, les pulsations à 160, va falloir calmer la bête. Je me mets donc dans les pas d'Eric et je suis le
train.
En haut de cette montée nous longeons le bois, puis nous revenons dans la vallée et de nouveau une bonne grimpette suivie de
presque 1 km, tout en devers et en faux plat montant, c’est usant pour les chevilles. Dans une partie montante, je marche, les mains sur les genoux et je rattrape ceux qui essayent de
courir. Mon copain m'attend en haut et commence une longue descente, je passe devant, je lâche les chevaux, et patatra, je me retrouve étalé de tout mon long sur le chemin, la main gauche dans
les ronces. Ça saigne un peu mais bonne nouvelle rien de grave, je repars. Au kilomètre 10, Eric décide d'accélérer, je le laisse partir, et je continue mon
bonhomme de chemin. Nous sommes au 11èmekilo et j’ai un moment dur. A la recherche d’un second souffle… Une bonne demi-douzaine de gars vont me passer entre le
12ème et le 13ème. Vers
le kilomètre 14 la chute est oubliée, j'accélère, le terrain s'y prête, le moral est revenu au beau fixe. Je rejoins une féminine, la dépasse et continue à envoyer du gros. Je me dis qu'il faut bien que je me fasse plaisir à un moment.
Un instant je pense à mettre les gaz jusqu'à l'arrivée... Soit 6 bornes. Mais je redeviens sage tout de suite... A 3 semaines du marathon, faut pas pousser, surtout que les dix jours à
venir vont être un peu chaud. Bon, du coup c'est ma séance de seuil qui commence. Un peu plus de 2 kilomètres environ pendant lesquels je me lâche sur l'ancienne voie ferrée de
"Coatelan". Arrive alors le virage à gauche pour reprendre les petits sentiers pleins de racines, le signal pour moi qu'il faut calmer le jeu et reprendre un rythme
d'entraînement. Je surveille mon rythme cardiaque qui s'est stabilisé à 145, ce qui est plutôt correct vu les conditions. J’ai depuis ma gamelle abandonné tout espoir caché de
chrono, j’essaye juste d’avoir une foulée légère et de me décontracter. On passe dans un tunnel où un cours d’eau profond et froid a décidé qu’il n’y avait pas assez de difficulté comme ça,
il s’est carrément incrusté sur le parcours. Y’en a
j’vous jure, ils respectent rien. Bon, comme je suis un grand gamin je trouve ça génial alors je patauge dans la flotte pendant un vingtaine de mètres, le courant est fort. Devant c’est une
nouvelle bosse qui se dessine, avec de la boue. Ah dommage, je l’avais pas prévue celle-là. Bon tant pis, on va marcher un peu plus longtemps que prévu…Arrivé au sommet, je sens que
dans mes chaussures, il y a un peu de tout : des graviers, des cailloux, des feuilles… Un castor pourrait fabriquer un HLM avec tout ce qu’il y a dans mes godasses. Je profite donc du ravito pour
retirer mes ramasse-boue et faire un peu de ménage avant de repartir.
Le parcours est diversifié : nous avons des petits passages bien piégeurs avec pierres et boue, une descente raide avec
une corde, des petites côtes à flanc de colline. Puis le passage dans un tunnel d'une vingtaine de mètres, accroupis et les pieds dans l'eau, ça fait mal aux cuisses et
au dos.
De nouveau retour dans le vallon pour attaquer le dernier gros morceau avant l’arrivée, il reste à peine 2 Km, un coureur à 150m devant
moi, je reviens sur lui dans cette montée, mais arrivé sur le plat il relance aussitôt alors que je cale
de nouveau dans les 200 m après la montée, grrrrrrr, il me colle 100m, je n’arriverai jamais à revenir sur lui. Je prend la 133ème place (192 arrivants) avec un chrono de 2H02’49″
secondes, quasiment le même temps qu’en 2012 sur un parcours un peu rallongé mais toujours aussi pentu.
Les sensations étaient très bonnes pendant la course, cela fait plaisir, même si j’ai encore des trucs à bosser à
l’entrainement, le foncier va bien, les cuisses et les mollets itou, c’est déjà ça !
Un grand bravo à tous les concurrents qui ont visiblement apprécié le parcours et le déroulement global de la
manifestation.
Bilan : une bonne petite séance trail réussie. Aucune douleur malgré deux descentes abordées tambour battant et
une grosse chute. Bref, c'est bon signe, à 3 semaines de Poitiers, tout va bien !
Bravo Sylvie Eric la casquette te va mieux
Bravo Sylvie Eric la casquette te va mieux
Comme l'année dernière en cadeau une paire de manchette
ésultats officiels :
Temps:
01h02'52"
136 ème sur 249.
26 ème V2h sur 72
Moyenne 11,76 km/h
soit 5'06" au kilo
Si vous avez aimé cet article, inscrivez-vous à la newsletter (c'est gratuit)
Vous pouvez également laisser des commentaires dans le liens en bas à gauche "écrire un
commentaire"
Merci d'être venu passer un moment avec moi et à la semaine prochaine pour le" Trail d'Hanvec"
Vitesse
Dénivelé