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1ème édition des 10 km de Plouzané (124ème course)

La course sur route de Plouzané a connu un joli succès tant au niveau de sa participation (330 coureurs)  que des louanges reçues par les organisateurs pour le nouveau "look" de l'édition 2011. Exit la course du Technopole....Bienvenue aux 10km de Plouzané et sa ligne d'arrivée située en plein bourg de la commune. 8ème course du Challenge Prévadiés.Matmut

La course:

Un 10km c'est pas vraiment mon truc, mais il faut bien l'avouer de temps en temps ça fait du bien même si c'est dur, et très rapide.

Une nouvelle formule pour cette épreuve, un tout nouveau circuit dans la ville relativement plat avec des longues lignes droites à parcourir 3 fois. Et un horaire particulier, avec un départ à 20h15.

Une compétition qui était prévue dans mon planning, mais pas avec une anesthésie générale la veille du départ, enfin tant pis ça remplacera une séance de fractionné, en course on s'arrache plus que sur un entrainement.

Pas trop de choses à raconter sur cette distance...Tu cours, tu relances, tu t'accroches par moment, tu sens la caisse qui est prête à exploser c'est dur mais à l'arrivée t'es satisfait, ça fait un bel effort, au  km5  22mn20s et pour finir moins de 45mn ce qui fait une moyenne de 13,5 km/h."

Le départ est donné et après le 2ème km je ne peux déjà plus suivre Serge et Sylvie, l'allure est trop rapide mais heureusement j'arrive à accrocher un autre coureur, mais juste pour le suivre,impossible de le relayer.

Un tour, deux tours et arrive enfin le dernier km, la ligne droite, l'arrivée est au bout, ça semble long. Un coureur revient sur moi, je le laisse passer, il n'y a plus rien à faire. Plus de force ni de jus.

Aujourd'hui j'ai senti une sacrée différence par rapport aux précedentes épreuves. J'ai couru avec moins de facilité et pour un même résultat.

Il y avait beaucoup de monde sur le bord de la route, ça motive quand les spectateurs t'encouragent. Il y avait également mon cousin Dédé qui avait fait le déplacement pour me prendre en photos.

Au final "44mn56s" un temps que j'aurai sans doute pu améliorer sans mon passage à la clinique vendredi (rien de grave juste un petit contrôle mais avec anesthésie générale)

Au ravitaillement de l'arrivée, pour remplacer le cadeau souvenir les organisateurs nous ont offert un sandwich grillade, boissons et crêpes. C'est sympa vu l'heure tardive.

 ésultats

Temps

00h44’56

Classement

146ème sur 274.
23ème V2h sur 41.

Moyenne

13.49km/h 

J'allais quand même trop vite pour DéDé.

18ème édition de La Course du Pont à Plougastel (122ème course)

Créée en 1994, la Course du Pont sur l'Elorn fêtera en 2011 sa 18ème édition.
Son histoire est indissociable de celle des ponts sur l'Elorn, car elle fût organisée initialement lors de l'inauguration du nouveau pont sur l'Elorn -le pont de l'Iroise - le 14 juillet 1994 : 1 700 coureurs franchissaient alors la ligne d'arrivée de ce nouvel ouvrage haubané presque parallèle au vieux pont de 1930, 1er pont en béton armé précontraint.
Désormais c'est ce vieux pont aux trois arches élégantes qui donne son nom à la course.
En association, à l'origine, avec les " Koalas " de Kerhuon (1994), puis le foyer laïque de St Marc (1995 et 1996), le club Redeg E Plougastell en assure seul l'organisation, depuis 1997, réussissant à mobiliser plus de 200 bénévoles qui contribuent au succès de la manifestation.
Au fil des ans, la journée s'est articulée autour de trois temps forts : la partie sportive, la fête ou l'animation musicale et le partenariat humanitaire.
La course phare des 15km (comptant pour le challenge Mut'Ouest) a régulièrement, depuis 1995, regroupé près de 600 coureurs.
Jusqu'en 1999, il s'agissait d'un 15 km parcouru pour les premiers en 50' . Les derniers eux bouclant l'épreuve en 1 h 40'. Depuis l'an 2000 un nouveau tracé privilégie les paysages de la presqu'île de Plougastel et abandonne la traversée du Polder derrière le Moulin Blanc ; le pont restant au cœur du parcours et demeurant ligne d'arrivée. Ce nouveau parcours, plus roulant rajoutant du plaisir à l'effort, a fait l'unanimité des coureurs, car les 3 dernières éditions ont connu une augmentation des participants.
Depuis 2001, le parcours des 15km bénéficie d'un mesurage officiel.

La course:

C’est ma troisième participation à cette course qui est vraiment très bien organisée, avec des bénévoles très sympathiques. 

Mon premier objectif : courir les 15kms à plus de 13km/h.

Deuxième objectif avec Serge : amener Sylvie sur le podium. (ça va être dur !!!!!!).

500 participants se sont alignés sur le 15km

17h00 Pan ! La course est lancée ! ça part vite, ma montre est reglée sur 4'30" au kilo pour ne pas me laisser emporter par la foule dès le départ. Sylvie et Serge sont partis juste derrière moi, ils vont rester à mon allure le plus longtemp possible. Je connais bien le parcours, et déjà dès le début ça monte un peu. Nous passons le km1 en 4’26,  le km2 en 4'20.

 

 ésultats officiels : 1h08’29.

                  30ème V2h sur 110.

Moyenne 13,4 km/h soit 4'29" au kilo

Nota

Sylvie se classe 3ème en V1F (sur le podium) et termine 5ème féminine au général.

Plougonven

Dimanche 1er Mai 2011

Courses vertes de Coatélan

Coatélan, lieu de départ de la course, est situé

à 3 km du Bourg de Plourin-les-Morlaix, en

direction de Plougonven.

Départ des 15 km à 10h30

Parcours dans un cadre boisé et agréable

un tiers de route et deux tiers de chemin stabilisé

sur l'ancienne voie ferrée Morlaix-Carhaix.

Chronométrage au 1er, 5ème, 10ème et à l'arrivée.

Ravitaillement tous les 5 kms

et à l'arrivée.

 27ème Courses Vertes de Coatélan  

 Le plaisir de courir, courir pour vivre de plaisir .

 Ma troisième participation

10h30 Le départ est donné, nous sommes plus de 217 coureurs.

Je suis parti sur les chapeaux de roues sur ce parcours qui débute par une descente. Je suis dans un petit groupe qui connait très bien le parcours….. Mais voilà, c’est 15 km et il faudra garder le même rythme le plus longtemps possible pour conserver ma 7ème place au challenge, de plus c'est une course  vallonnée ! Après le petit tour autour des maisons de Coatélan, déjà une côte à la fin de laquelle la moitié du groupe a disparu.

Vu l’allure que j'ai pris, je n’ai pas eu le temps de vérifier mon chrono. Juste après cette côte, ça redescend et je vois Patou la photographe officielle du Finistère, un petit sourire et je suis dans la boite. Bitume et chemin stabilisé, à travers la forêt alternent sur cette première partie du parcours, assez roulante mais en léger faux plat montant. Il y aura juste un passage en sous bois un peu plus difficile. Un peu plus loin, dans un chemin plus large, une féminine nous dépasse. Et là je sens que le groupe accélère pour lui repasser devant ! Nous allons suivre un bon moment un coureur avec short et maillot aux couleurs du drapeau breton.
Un premier ravitaillement, je ne m'arrête pas, et je me retrouve tout seul pour escalader la côte qui termine la partie forêt et où commence une grande boucle de trois kilométres sur bitume. Finalement le temps est parfait pour cette course, pas de pluie juste un petit crachin au début. Au 2ème et 3ème ravitaillement j'ai pris une gorgée d’eau et versé le reste sur ma tête. Je ne sais plus à quel kilomètre nous repénétrons en forêt, mais c’est là que commence vraiment le côté le plus technique de cette course nature.

Je suis resté longtemps seul, mais dès que j’ai pu, j'ai accéléré pour remonter sur le groupe devant moi et je suis passé devant. Je sentais que je pouvais encore allonger ma foulée.

Je me sens de plus en plus à l’aise, le  parcours me plaît bien. Puis plus loin, c’est un coureur de Morlaix qui me cède le passage. Nous sommes une dizaine à nous suivre. Mais étant devant je ne m'aperçois pas que le groupe perd de son effectif. A la sortie de cette partie forestière, une côte assez raide dans laquelle je me retourne pour voir mes compagnons de route, il n'y a plus de groupe, nous ne sommes que deux, certains sont loin derrière. Avant la fin de cette côte, le dernier coureur  arrive à ma hauteur et nous finissons la course ensemble.
A l’arrivée j’aperçois Pierre  avec son appareil mais il nous voit passer trop tard pour la photo, nous allions trop vite ! ! !
Résultat à mon chrono : 1h09min04, objectif atteint.

5 minutes de moins que 2010

Les 15 kms à 13 de moyenne.    

Je récupère mon cadeau "le bonnet de la course", d’une jolie couleur marron. Mais il nous faut donner notre dossard  pour le tirage au sort des lots à gagner.

Je gagne un bon d'achat de 30 euros et une parure de stylo.

Voilà une agréable matinée du 1 er mai qui s’est terminée avec quelques gouttes de pluie.
Ce fut une belle course vallonnée et bien organisée avec des rencontres bien sympathiques.  

Temps

01h09'04"

Classement

98è sur 217

V2H

18è sur 51

Moyenne

13,03 km/h

  Mon Cinquième Marathon, Une aventure extraordinaire ! 

Et de 5 ! Voilà, un cinquième marathon de  terminé, et encore une belle aventure chaude et ensoleillée au beau milieu de la ville de Nantes, dont je me souviendrai pour le restant de mes jours.

Cette course est dure. Elle est à faire, au moins une fois dans sa vie, tant l’organisation est sans surprises, l’ambiance dans les rues est superbe,  riche et unique, et la ville déroutante.

 Ah, Nantes! C’est vraiment quelque chose de courir sur ces immenses avenues, de voir tout ces gens s’étirer sur des dizaines de kilomètres pour vous encourager. Cela ressemble à une gigantesque fête avec à chaque carrefour une animation différente. 

Je me souviens de Chantale, pleurant, tremblante face à sa douleur, lors du ravitaillement du 30ème kilomètre. Elle mettra plus de 5 heures mais elle ira au bout. Je pense aussi à mes copains de route Christophe et Gilles, deux guerriers bien rodés qui se tireront la bourre jusqu'au 35ème, les vaches ! ils m'ont largué après plus de trois heures de vie commune.

Je me souviens surtout de toutes ces éponges d’eau chauffée par le soleil que j'ai pris pour m'asperger, mes talons qui me faisaient mal, le soleil, le vent aussi.

Pas d’ampoules, ou presque. Peu de douleur, donc. C’est tout ce qui compte. Votre moral se résume à l’essentiel pendant quatre heures (boire, manger, courir). Cette expérience, au-delà de son caractère purement sportif, est un retour sur soi qui fait du bien. J’en reviens une fois de plus concentré sur ce qui m’est essentiel.

 Le marathon est une course qui  vous remet les idées au clair.

Le Parcours

Le départ est donné aux pieds de l’éléphant géant des Machines de l’Ile, attraction majeure de la ville sur l’Ile de Nantes.

Le tracé, urbain, riche en histoire et monuments du patrimoine nantais, est roulant et propice à la performance. Plus de 75% du parcours se situe en centre-ville. De plus, ce marathon a un rapport unique avec la Loire et l’Erdre, puisque pendant plus de 15km le peloton longe le premier fleuve et la plus belle rivière de France. De ce point de vue, l’épreuve est “comparable” à celle de New-York avec ses 7 franchissements de ponts.

Après le départ près de l’éléphant géant, les coureurs arrivent en centre-ville et passent au pied des monuments nantais les plus importants : Place Royale, Cours des 50 otages, Tour Bretagne, Cathédrale, Château des Ducs de Bretagne… Au 35e kilomètre les marathoniens traversent le Jardin des Plantes, l’un des plus beaux parcs d’Europe, avant un retour sur la ligne de départ, qui juge également l’arrivée du peloton.

  Aller au bout d'un marathon c'est beau mais ça se mérite en acceptant

les moments difficiles... mais à l'arrivée ce n'est que du bonheur.

J'ai voulu me challenger, j'ai voulu vivre intensément cette cinquième expérience en me fixant comme objectif 3h45.
Et je ne suis pas déçu du résultat : je suis passé par tous les états possibles, par toutes les émotions possibles.
J'ai vécu tous ces moments intensément :
- la joie du départ, le plaisir de lâcher les fauves, de courir avec autant de coureurs, de courir avec une ambiance de folie !
- la déchéance physique et mentale avec le mur au 35ème et cette chaleur étouffante

- la renaissance grâce au moral et à l'envie
- la joie de l'arrivée, de l'avoir fait pour la cinquième fois!
Et tout ça c'est unique ! Merveilleux ! Formidable ! Inoubliable !

Le marathon est une course mythique ! Cette course nous rappelle la mythologie avec les guerres, les dieux, les aventures, les odyssées ... Mais aussi la devise "Mens sana in corpore sano". "Un esprit sain dans un corps sain."
Je vais vous livrer le récit de mon marathon qui est bien évidemment « marathonique ». Vous trouverez ma défaillance au 35ème … J'ai essayé au mieux de retranscrire ce que j'ai vécu.
Bonne lecture …

 
Acte I : l’euphorie du départ ! La joie de courir.
L'euphorie de courir mon cinquième marathon m'envahit, je cours enfin le marathon après 4 mois d'entrainement, je suis en train de réaliser mon rêve!
Après une semaine de repos courir me manquait, j’ai envie de courir, courir me fait du bien et me procure un bien être! Je me fais plaisir les kilomètres se défilent aisément ...
A chaque kilomètre je grignote un peu de temps sur mon objectif de 3h45. Tout se passe super bien...  Un rythme cardiaque normal, je n’avais aucun problème à respirer, j’ai une impression de facilité, à ce rythme mes muscles fonctionnent en mode aérobique en consommant du glycogène, mais peu m’importe, je cours en fonction de mes sensations, je suis dans un état d'allégresse. Peu m’importe les conséquences, tout ce que je veux c’est de grignoter des secondes sur mon objectif de 3h45 afin de me constituer un matelas confortable en vue des difficultés en fin de parcours. Cette marge me permettra d’affronter sereinement le mur .

Au 10 ème km, j'ai 14" d'avance. Au 15ème 30". L'ambiance était formidable, le public très présent et chaleureux.

Acte II : l'empoisonnement par les dieux de l’Olympe !
Pour avoir osé aller défier le marathon, les dieux de l'olympe nous ont proposé un poison, enveloppé dans l’euphorie du départ. Le poison, cette chaleur lourde et pesante commence à faire son effet vers le 20ème km.

Je sens petit à petit le soleil m'envahir, des douleurs aux pieds commencent à s'intensifier au fil des kilomètres, j'essaie de soulager …au ravitaillement et aux points d'éponges j’essaie de les refroidir mais rien n'y fait.
Malgré ce petit problème j’enchaîne les kilomètres en grignotant du temps. Au semi, j’ai deux minutes et demi d’avance comme prévu initialement dans ma stratégie.
L’ambiance était extraordinaire au semi, les spectateurs forment un couloir étroit, un moment bien grisant et formidable.
Vers le 25ème kilomètre, à la sortie du pont de Bellevue on quitte les quais et les voies sur berges pour s'enfoncer  dans la ville. Là je me suis dis je suis mal barré, mais très mal barré ! Ca va être dur ! Plus de vent, une odeur de goudron chaud et un air brûlant qui me force à ouvrir la bouche pour respirer.
Le passage à chaque intersection de route m' offre un beau moment avec les "alllez Dominique" et des cris en vague. Mais ces montées et descentes d'avenues sont dures, usantes !
A partir de la Bottière (32ème km), mètre après mètre je sens mes talons, s'embraser . Mon allure est proche de 5,5 minutes au kilomètre. Lors de la petite montée vers le champs de Mars, je retrouve mes jambes.

Acte III : la renaissance
Je jette un coup d'oeil sur mon chrono et je suis toujours dans  les temps pour faire moins de 4h, il faut que je m'accroche, il ne faut pas laisser tomber mon objectif.  Je décide pour garder mon objectif de donner tout ce que j'avais pendant quelques instants. Au début je pensais que je ne pourrai tenir que quelques centaines de mètres. A force de courir je recommence à retrouver mes jambes, mes douleurs s'atténuent, mes foulées sont plus aisées. Me fixer sur l’objectif et  finir mon marathon en dessous de 4h, m’aide à retrouver mes jambes.
Et là miracle j'arrive à recourir, je souffre moins. Pourtant il y a quelques instants j'étais au bord du gouffre, chez Hadès. Je réalise à quel point le soutien mental est important. Comment le mental peut prendre le dessus sur les douleurs, les souffrances.

 
Epilogue
Ensuite arrive la dernière ligne droite qui marque la salvation, l'arrivée : l’exultation, la joie, la jubilation, le bonheur d'avoir terminé, d'avoir effectué 42,195 km! De ne pas avoir abandonné! D'être allé au bout de soi même. J’ai vaincu les dieux de l’Olympe, j’ai surmonté leurs pièges, j’ai traversé le royaume de Hadès afin de rentrer dans le royaume de Phidippidès comme le dit Fran.
Je termine mon marathon en moins de 3h50"
Après la course :
mes jambes ne me font pas souffrir du tout, mais  je n'aurai pas pû courir, j'ai dû faire un effort pour regagner la voiture, et me faire un bon massage pour faire disparaitre une crampe au mollet gauche et me voilà de nouveau requinqué.
En me fixant l’objectif de 3h45, j'ai voulu tester mes limites et je ne suis pas déçu. J'ai vécu intensément ce marathon et je ne souhaiterai changer aucun moment. Si c'était à refaire j'aurais adopté la même stratégie en début de course. Je suis heureux que tous mes efforts depuis janvier aient porté leurs fruits.
Veni, vidi, vici . « je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu »  Et je reviendrai une nouvelle fois defier les dieux de l'olympe avec un nouveau challenge !!!!!!!!!!!!!!
Merci pour les spectateurs, les bénévoles et les coureurs qui m'ont encouragé lorsque j'étais au plus bas !
L'ambiance est vraiment extraordinaire. Une expérience à vivre ! Une aventure humaine intense et inoubliable !

TEMPS

Réel

03H48'47"

Officiel

03h49'40"

Classement

1347è sur 2614

V2H

249è sur 483

Moyenne

11.07 km/h

Visible 6'11" et  7'46"

6ème édition du Trail de L'Aber Wrac'h au Folgoët    

Le trail fun de 16.7 Km: un parcours accessible à tous (avec un peu d’entraînement), très ludique, semé d'embûches, à travers les prairies, les bois, emmènera les coureurs dans la vallée du Mingant. Aucun ravitaillement sur le parcours.

Départ à 9H30 précises devant le Chapelle du Folgoët.

A l'issue d'un entraînement parfaitement accompli j'avais beaucoup d'espoir de réaliser un bon chrono dans ce somptueux décor de l'Aber wrac'h, avec un temps idéal sans le moindre vent.

Pour ma première participation au Trail de l'Aber Wrac'h, je n'ai pas été déçu par la difficulté. Je dirai même que je m'attendais à moins dur, mais il est vrai qu'avec les conditions météo des jours précédents, le terrain était un peu gras et donc glissant. Très belle alternance de compartiments de terrain, avec, un tout petit peu de route, des chemins en sous-bois, quelques chemins agricoles, le tour de l'Aber Wrac'h pour moitié dans les bois et pour l'autre dans les rochers.Le trail c'est pas évident et aujourd' hui le circuit présenté n'est pas du tout facile, très technique et très dur physiquement. L'organisme a bien souffert. Au départ du Folgoët ça semble cool, traversée d'un village, petite montée mais à  l'approche de l'Aber Wrac'h ça se corse sérieusement, succession de montées casse pattes et de descentes techniques effrénées, énormément de dévers sur des passages étroits, talus, arbres en travers des chemins, passage à gué avec l'eau froide qui tétanise les muscles, des ponts, des cordes, des poutres qui paraissent bien fines et glissantes pour franchir des ruisseaux. Par endroit c'est difficile de courir sur certains talus je suis presque à quatre pattes, je m 'aide avec les mains. Un circuit pas évident, mais le trail c'est cela aussi. "Il faut être un peu fou"
Enfin  une arrivée sur un beau tapis vert après toute cette boue.

Côté organisation, du très haut de gamme. On sent une équipe dynamique et perfectionniste, qui n'a rien laissé au hasard. Au niveau du balisage, je pense qu'il faut vraiment regarder ses pieds si l'on veut se perdre, autrement c'est impossible, tous les points difficiles sont remarquablement marqués.

Enfin pour les collectionneurs de cadeaux, nous avons reçu une superbe casquette à l'arrivée, que beaucoup d'entre nous arboreront avec fierté en se souvenant des difficultés surmontées pour l'obtenir.

Félicitations aux 600 participants pour être allé au bout de leur effort et une pensée pour ceux qui ont été contraints d'abandonner( environ 80), car ce n'est jamais de gaieté de coeur.

Enfin mon compte rendu ne serait pas complet si j'oubliais de remercier tous les gens qui nous ont encouragé à des moments ô combien cruciaux de la course. Cela ne paraît pas être grand chose pour quelqu'un qui est juste venu encourager un proche ou un ami, mais entendre de la musique ou des encouragements, même s'ils sont anonymes pour la plupart, réchauffent considérablement le coeur lorsqu'on est en plein effort et que l'on compte les kilomètres avant l'arrivée.

Par conséquent merci pour votre présence et merci aux organisateurs pour ce beau moment de nature et de sport.

Le tapis, les drapeaux, les plantes vertes, l'arche et une haie d'honneur formée par l'association des blouses roses pour rentrer dans la salle, une arrivée digne des grandes épreuves nationales.

Rien à redire, une organisation de "pro".Et pour l'année prochaine réservez-moi encore un dossard, des surprises et du soleil.

Un trail vraiment pour des spécialistes je m'aperçois encore une fois que pour assurer des bons résultats en trail , il faut une préparation plus spécifique que la mienne, passer de la route au trail c'est pas l'idéal , j'ai l'impression que le trail apporte beaucoup pour la route, mais que la route n'apporte pas grand chose pour le trail, et un trail comme aujourd'hui ça ne s'improvise pas.

Une toute petite déception à la lecture des résultats

13 secondes de mieux et je terminais dans le top 100 au général et dans le top 10 en vétérand 2.

Voilà le Challenge pour l'année prochaine.

 Temps  01h 32 mn 53 s       Moyenne 10,8 km/h

Classement

102é sur 521

V2H

11é sur 60